chapitre 24

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Je profite du fait que les enfants soient à table avec monsieur Volkov pour appeler Melinda dans le but de prendre des nouvelles de sa mère.

- Alors qu'est ce qu'on dit les médecins ?
- Ils savent pas vraiment, ils pensent avoir repéré une masse lors des examens alors ils ont fait une biopsie, on attend les résultats.
- Putain merde Melinda, tu veux que je passe chez toi ?
- Non non t'en fais pas ça va, je suis sûr que c'est rien du tout de toute façon. Je vais rester avec elle de toute façon, tu sais elle...
- A peur des hôpitaux oui je sais, embrasse la de ma part tu veux ?
- Bien sûr, tu pourras venir la voir demain si tu veux.

Blanc.

Je n'étais pas retournée dans un hôpital depuis la mort de maman et j'avais en quelque sorte développé un traumatisme de cet endroit depuis, alors y retourner se serait...

- Alya t'es toujours là ?
- O...oui, je verrais pour demain d'accord ? Il faut que je te laisse, hésite pas à m'appeler d'accord ?
- Promis brunette, à plus.

Et puis elle raccroche.

J'eu à peine le temps de respirer que Mia me fonça dessus.

- Alyyyyya il faut que tu viennes manger ça va être froid, dit-elle en s'écrasant sur mes jambes.
- Oui ma puce j'arrive, dis-je en caressant son crâne.

Je la suivie et au moment d'entrer dans la cuisine j'aperçu que monsieur Volkov n'y est plus.

- Ou est-il ? dis-je en direction d'Eliott.
- Il est sortit pour prendre un appel.

Pourquoi était-il carrément sortit de la maison ?

Sûrement un appel personnel durant lequel il ne voulait pas être déranger avec les cris des enfants.

Je m'installe donc à table et me relève aussitôt voyant que Tommy était en train de renverser du Bortsch partout en mettant son bol directement à la bouche.

- Non bonhomme regarde on va plutôt faire comme ça, dis-je en lui mettant une cuillère à soupe dans la main.
- Tu devrais lui mettre son bavoir, je sens la catastrophe arrivée, ajoute Eliott.

Un peu tard, me dis-je en voyant l'état du tee-shirt de Tommy.

Je m'avance tout de même vers le tiroir pour récupérer son bavoir, ainsi qu'un torchon. Au moment où je relève la tête, j'aperçois par la fenêtre monsieur Volkov en train de faire les cents pas dehors, toujours au téléphone.

Ses sourcils sont froncés et ses muscles crispés. Je ne sais pas qui est à l'autre bout du fil mais une chose est sûr, c'est que ça n'a pas l'air d'être un appel amical.

Puis d'un coup, il lève les yeux dans ma direction. Démasquée et ne voulant pas qu'il pense que j'étais en train de l'espionner, je repris mes esprits en secouant ma tête.

Et puis de toute façon ça ne me regarde pas, je n'ai pas à me mêler de sa vie.

Même si lui ne se gêne pas pour se mêler de la mienne, ou plutôt à la mienne. La preuve c'est son Bortsch qu'on est en train de manger.

Je repars donc en direction de Tommy et lui enfile son bavoir, l'aidant par la suite à se nourrir, ne voulant pas qu'il se salisse davantage.

5 min plus tard, monsieur Volkov fit son retour dans la pièce.

- T'étais ou ? s'empresse de demander Mia tout en buvant sa soupe.
- Dehors принцесса , je devais répondre au téléphone.

C'est la première fois que je l'entend parler russe, son accent m'avait dans un premier temps surprise puisque lorsque qu'il parlait en français celui-ci ne s'entendait pas.

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