why us ?

chapitre 23

J'avais réussi à négocier avec le patron du club pour finir plus tôt cette nuit, ne voulant pas obliger monsieur Volkov à passer la nuit chez moi.

J'allais donc finir à 2h au lieu de 6h et je rattraperai les heures manquantes une prochaine fois.

En attendant, il était 17h et j'étais toujours au café. J'avais réussi à appeler la maison toute les heures, histoire de m'assurer que tout se passait bien.

Et en effet tout avait l'air d'aller à merveille, à chaque appel j'entendais les petits s'amusaient derrières et réclamer monsieur Volkov pour qu'il revienne jouer avec eux.

Je terminais mon service à 19h, donc il me restait encore 2 bonnes heures à tirer et bon sang ce que c'était long.

L'après-midi avait été plutôt calme malgré le fait qu'on soit samedi, ce qui m'avait donc laissé pas mal de temps pour m'ennuyer.

J'ai donc profité du temps où il n'y avait aucun client pour revoir mes cours, que j'avais intelligemment pris avec moi.

Un de mes collègues, dont j'avais oublié le nom et qui était dans la même université que moi, se plaça derrière moi avant de me demander :

- Tu veux de l'aide ?
- Non merci, répondis-je en ne daignant pas poser mon regard sur lui.
- T'es sur, je suis plutôt doué dans cette matière alors je pourrais...
- Je n'ai pas besoin de ton aide, ajoutai-je en fermant mes cours et en m'éloignant.

Je n'en avais que faire de lui paraître désagréable, je ne l'appréciais pas et je ne m'en cachais pas.

A vrai dire je n'appréciait personne au café, sauf peut être mon patron, Dan, qui malgré ses excès de colère ( que je ne comprend pas toujours ) reste un bon type.

De toute façon je n'étais pas là pour me faire des amis mais pour faire mon travail et ainsi gagner de l'argent pour pouvoir nourrir ma famille.

Au moment où j'étais en train de ranger mes cours dans mon sac un client fit son entrée dans la café.

Enfin un peu de distraction.

- Bonjour monsieur, avez-vous une idée de ce que vous voulait prendre ?

-

19h

J'avais enfin fini mon service.

Je m'empresse de servir les derniers clients, qui comme par hasard avaient commencés à arrivé à l'heure de la débauche, puis file récupérer mes affaires.

- J'y vais Dan, à lundi, dis-je en passant à côté de mon patron.
- A lundi et fait attention en rentrant, me répondit-il.

Je ne sais si c'est le fait que je sois la seule fille travaillant pour lui ou si c'était parce qu'il était papa de 2 petites filles, mais il ne cessait de me répéter d'être prudente et de faire attention à moi à chaque fois qu'un client pouvait se montrer désagréable à mon égard.

Une chose est sûr c'est que ça change de Franck.

Une fois sortit du café, je me dirige vers ma voiture cherchant mes clés dans mon sac.

- C'est ça que tu cherches ? résonne une voix derrière moi.

Je me retourne précipitamment, étonnée de voir mon collègue se tenir en face de moi, mes clés dans ses mains.

- Qu'est ce que tu fais avec mes clés, dis-je en m'approchant de lui pour les lui récupérer.
- Elles sont tombées de ton sac quand tu est sortie.

Ça j'en doute, mon sac été fermé alors il était impossible qu'elles en soit tombées, mais soit.

Je n'avais pas le temps de me prendre la tête avec ça.