Chapitre 24 : Zachary

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«Rien n'est plus proche de l'absolu qu'un amour en train de naître.» - Jean D'Ormesson

Dès la seconde où sa bouche a happé la mienne, mon corps s'est abandonné, permettant à Arthur de prendre possession de moi comme bon lui semble. Il faut dire que je lui ait pleinement donné l'autorisation pour aller plus loin. Je le veux tellement, c'est devenu vital.

Ses mains qui se promènent sur mon dos et sur mes fesses, à mesure que nos baisers s'approfondissent, me brûlent d'une passion que je n'avais encore jamais éprouvé jusqu'à lui. Aucun homme n'a réussit un tel exploit avec de simples baisers, qui n'ont en réalité rien de simples. Ils sont sauvages, mais en même temps rempli d'affection. Cette affection qu'il n'a vraisemblablement qu'avec son omega et cela me fait me sentir spécial de savoir que je suis le premier à lui faire ressentir tout ça.

Le contact de sa peau sous mon haut de pyjama m'arrache un gémissement qui meure instantanément, avalé par sa bouche. J'en réprime un autre lorsque son entrejambe aussi dur qu'une barre de fer heurte la mienne. Vêtu d'un simple boxer, les sensations sont telles que j'ai l'impression de ne rien porter et que mon sexe est directement érigé contre lui.

Quelle idée d'être descendu sans pantalon, bien que je ne le regrette pas à présent. Mais tout à l'heure, je n'ai pas osé remonter quand j'ai aperçu de la lumière d'où je me tenais. Je ne voulais pas qu'il pense que je le fuyais, même si c'était un peu l'idée au départ. J'étais encore trop gêné par l'état dans lequel il m'avait laissé. Mon corps implorant qu'on le soulage et mes yeux appelant aux baisers enflammés. Sans parler de l'érection que je me trimbalai. Il a fallu attendre une bonne trentaine de minute pour que ça redescende, alors qu'il ne faut que quelques secondes pour la surélever.

La tension ne fait que s'accroître et explose lorsqu'il se baisse et me soulève, ses mains maintenant sous mes fesses pour les poser sur l'îlot en évitant de renverser nos tasses tandis que je m'accroche à ses épaules tout en continuant de l'embrasser. À ce niveau là, je ne suis pas sûr que le mot « embrasser » soit le bon. J'aurais plutôt opté pour « dévorer ».

Oui, ça colle mieux avec la situation.

Pas le temps de penser à ce qui collerai encore mieux, car il me tire vers lui pour coller son sexe contre le mien. Cette fois-ci, impossible de me retenir de gémir. Il l'entend et éloigne sa bouche de la mienne, nous permettant enfin de mieux respirer. Nos souffles se mélanges et nos regards s'unissent. Je crois bien que nous voyons la même chose : deux êtres affamés d'une passion dévorante qui ne demande qu'a être assouvie.

Nous observons les dégâts que nous avons causé chez l'autre, non mécontent de la tournure qu'ont pris les événements, avant de receler nos lèvres désormais inséparables.

Ses doigts s'enfoncent dans mes cuisses, comme s'il voulait encore plus prendre possession de moi. Mais celui-ci semble de nouveau ignorer que je suis à lui. C'est si bon d'appartenir à son alpha. Cela n'a absolument rien à voir avec la façon dont Owen me traitait.

Oui, il pouvait se montrer possessif, à sa manière, néanmoins il n'y avait pas ce côté affectueux. Il aimait la violence, alors qu'Arthur, lui, ne cesse de m'envelopper dans son cocon protecteur où je me sens si en sécurité. Il pourrait y avoir le feu dans cette maison, je me dirigerais sans hésiter vers lui, même s'il on me dit de sortir. Plus rien n'y personne ne me séparera de mon alpha.

Nos fronts se touchent et ses mains défont les boutons de ma chemise sans que je m'en aperçoive. L'idée qu'il va explorer mon torse ne fait que remonter mon excitation. Sa bouche se sépare de la mienne et je plains déjà son manque, néanmoins ça me permet de reprendre mon souffle. Il descend sur mon cou, m'effleurant de ses lèvres chatouilleuses, puis de plus en plus bas. Un cri aigu m'échappe et je jette la tête en arrière quand il s'attarde sur mon téton en le suçotant et en le léchant.

Libère-moi de cette prison (omegaverse MxM)Where stories live. Discover now