Chapitre 35 : Zachary

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«J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.» - Nelson Mandela

Ce cauchemar qui aura duré presque six ans est fini. Histoire d'en être bien sûr, Declan avait vérifier le pouls d'Owen dorénavant inexistant. Après que mes pleurs avaient cessé, Arthur avait pris son ami dans les bras pour le remercier. J'ai pu être témoin de leur amour fraternel, parce qu'il faut tenir à lui pour être capable de monter cette opération sauvetage jusqu'au bout.

Declan a également reçu mes remerciements. C'est le moins que je puisse faire après nous avoir sauvé la vie et me libérer de cette prison. Arthur et lui sont tous deux mes héros.

Nous sommes parti de l'Alaska au levé du soleil à bord d'un jet privé. Durant ce court trajet, je n'ai pas quitté Arthur d'une semelle, ce besoin fut réciproque. Ma tête était posée sur son épaule et nos mains étaient entrelacés. Je contemplais le ciel orangé et ses nuages et sans que je ne le sache, je m'étais assoupi entouré de ce cocon protecteur jusqu'à l'atterrissage. C'est drôle, mais je n'ai plus peur de l'avion désormais. J'ai été en quelque sorte habitué et puis je me dis que prendre l'avion n'est rien comparé à ce que j'ai vécu cette année.

Dès l'atterrissage, on nous as accompagné à l'hôpital pour réaliser des examens, enfin, surtout moi à cause du bébé. Ils pensaient, et j'étais de leur avis, que le choc émotionnel que j'avais subit pouvait altérer l'état de santé de l'enfant. Le fait que j'ai failli le perdre la dernière fois penchait dans la balance. On nous a installé dans une salle d'échographie. Le très gentil médecin nous a rapidement rejoint tandis que Declan restait derrière la porte. Il tenait à nous chaperonner jusqu'au bout.

Le médecin avait appliqué du gel sur mon ventre, contrairement à la méthode appliquée par mon précédent spécialiste. Je suis certain que c'était un coup de ce monstre pour prolonger ma souffrance.

En grimaçant d'inconfort au vu de la pression que le médecin exerçait avec la sonde, j'étais à mille lieu d'imaginer qu'Arthur choperait le poignet du docteur pour lui sommer d'arrêter.

Monsieur Wright, s'apostropha-t-il, je vous prierais de me lâcher pour que je puisse examiner votre compagnon ainsi que votre bébé.

Vous faites mal à mon omega, tempêta mon alpha sous l'emprise de son instinct.

Était-ce une réaction normale ?

Je m'excuse, j'avais oublié de vous prévenir que ça pouvait engendrer quelques douleurs et de l'inconfort, mais je vous assure que lui faire mal est point mon intention. Tout ce que je souhaite est que ce bébé soit en bonne santé, mais je ne peux le vérifier si vous me tenez ainsi.

Mon amour, s'il te plaît, laisse faire le médecin, l'implorais-je en lui prenant le bras.

Son regard s'était tourné vers moi.

Il te fait mal !

Mais non, c'est simplement désagréable, c'est tout, mais ça va passer, l'avais-je rassuré.

Vous voyez ? Maintenant voulez-vous bien me lâcher à présent sinon je serais dans l'obligation de vous faire sortir le temps de l'examen.

Vous n'allez poursuivre rien du tout !

Monsieur Wright !

Fort heureusement, Declan qui avait été alerté par ce... combat de coqs, était entré en trombe sans se poser de question. Il s'est immédiatement dirigé aux côtés d'Arthur pour le faire lâcher prise, mais c'était sans compter sur la ténacité de mon alpha.

Libère-moi de cette prison (omegaverse MxM)Where stories live. Discover now