La Beuglante

1.7K 55 26
                                    

Le soleil déclinait doucement à l'horizon, projetant une lumière dorée à travers les rideaux de dentelle de la maison de mes grands-parents. L'odeur du bois ancien et du thé à la camomille flottait dans l'air, un parfum familier et réconfortant.

Mon grand-père nous fit signe, un sourire malicieux aux lèvres.

– Venez, j'ai quelque chose à vous montrer.

Curieux, ma sœur, mon frère et moi nous sommes précipités derrière lui, laissant notre grand-mère sourire doucement, les mains posées sur son tricot.

Nous avons descendu l'escalier grinçant qui menait à une pièce secrète que nous n'avions encore jamais vue. Elle était remplie de cages, de terrariums et de volières aux formes étranges. Mon cœur battait d'excitation lorsque mon grand-père s'approcha d'une grande boîte couverte d'un tissu en velours. Il tira d'un coup sec sur le voile, révélant un adorable petit niffleur. Son pelage noir luisait sous la lumière des lanternes, et ses petits yeux pétillaient en repérant l'horloge en or au poignet de mon frère.

Nous avons éclaté de rire en voyant la créature tenter discrètement de chaparder tout ce qui brillait. Mais ce n'était qu'un début ! Mon grand-père nous montra un majestueux Occamy, lové dans un grand enclos enchanté. Ses écailles iridescentes reflétaient mille couleurs, et il s'étira en sifflant doucement lorsque mon grand-père lui tendit une friandise.

Nous étions émerveillés. Chaque créature semblait tout droit sortie d'un conte de fées, et pourtant, elles étaient bien réelles, sous nos yeux. L'espace d'un instant, le monde extérieur s'effaça, nous laissant seuls avec cette magie insoupçonnée. Mon grand-père, avec son regard brillant, nous regardait tour à tour, savourant notre bonheur.

– Vous êtes les seuls à connaître ce secret, chuchota-t-il.

Et nous savions que cet instant resterait gravé en nous pour toujours.




– T/p, réveille-toi. On est arrivé à Poudlard.

Je me relève doucement.

– Draco ?

Je le regardai perdu, c'était un rêve ? Bien sûr, ce n'était pas possible. Mon grand-père est mort, il y a 3 ans.

– On est arrivé T/p, on doit y aller, me dit Draco.

Je me levai alors et je remarquai que j'avais ma robe de sorcière.

– Depuis quand j'ai ma robe sur moi ?

– C'est moi qui te les ai mises, je ne voulais pas te réveiller.

Je baissai légèrement la tête et sortis.

Aucun de nous ne continua la conversation et il commença à partir. Je le suivais sans dire un mot.

Nous rejoignons les deuxièmes années, j'aperçois Hermione un peu plus loin, mais je ne la rejoins pas, sûrement encore un peu trop dans le coaltar du sommeil.

Je sortis de ma poche ma petite photo et la regardai ; et sans que je m'en rende compte, me voilà déjà à l'école. Je ne bougeais plus vraiment.

Je me sentis tirer, sûrement Hermione qui m'avait trouvé là. À vrai dire, je n'avais pas trop envie de savoir, mon rêve m'avait légèrement retourné la tête, ça m'a rendu triste, mon rêve paraissait tellement réel.

Je n'avais pas écouté le discours du professeur Dumbledor, mais applaudis dès qu'un première année était admis à Serpentard.

J'étais absente.

Vous aimerez aussi

          

Lorsque les tables se sont changées pour des tables garnies de nourriture, j'ai mangé, un peu, mais j'ai mangé. Je regardai à la table des Rouge et Or et vis Hermione qui me regardait, je lui souriais, je regardai près d'elle, mais ne vis ni Harry, ni Ron. Ils doivent sûrement être rentrés dans leur salle commune.

Ne voulant plus manger, je décidai de rentrer à la salle commune.

– J'y vais. Parlais-je à Draco, il ne me répondit pas, mais me regarda et, au fond de ses yeux, je crus voir une étincelle.

Je ne me posais pas plus de questions et rentrais au dortoir pour pouvoir me reposer.

Je remarquai quelque chose en rentrant dans ma chambre, le nom de Pansy, Parkinson.

On allait partager la même chambre, ainsi que trois autres filles qui partageaient déjà ma chambre l'année dernière.

Je troquai ma robe de sorcière pour mon pyjama, libérais Framboise et allai me coucher.

Le lendemain, j'avais fini par enfin retrouver Harry et Ron et ils nous avaient expliqué à Hermione et moi qu'ils s'étaient retrouvés bloqués à la voie 9¾ et qu'ils avaient dû emprunter la voiture volante de son père, mais à leur arrivée à Poudlard, ils ont malencontreusement foncé dans le saule cogneur de l'école et ont, non seulement abîmé la voiture, mais la baguette de Ron, c'est aussi brisée. Quand ils ont voulu nous rejoindre dans la grande salle, ils se sont fait prendre par Rusard qui les a emmenés au professeur Rogue. Ils ont failli être renvoyés, mais le professeur McGonagall et Dumbledore sont arrivés à temps et ils ont juste gagné une sanction et leurs familles ont été prévenues de cet accident.

Ne voulant pas les enfoncer plus qu'ils ne l'étaient déjà, nous décidons juste d'aller à notre cours de botanique.

Nous finissons par arriver dans la serre pour le cours avec toutes les deuxièmes années.

– Bonjour à tous ! Dit le professeur joyeusement en arrivant.

– Bonjour professeur Chourave. Disons-nous tous en même temps.

– Bienvenue dans la serre numéro 3 les deuxièmes années. Approchez-vous tous.

Nous nous rapprochons des tables disposées au milieu avec des plantes dessus, comme demandé.

– Aujourd'hui, nous allons rempoter des Mandragores. Qui peut me dire quelles sont les propriétés de la Mandragores ? Demanda le professeur Chourave en étant allé chercher un pot avec une Mandragores derrière elle.

Seule une personne leva sa main pour demander la parole ; mon amie Hermione qui était en face de moi.

– Oui, miss Granger, donne le professeur, la permission à mon amie de parler.

– La Mandragores ou Mandragora est utilisée pour ramener ce qui a été pétrifié à leur état d'origine. Elle est aussi très dangereuse, le cri de la Mandragores est mortel pour quiconque l'entend.

– Exactement ! 10 points pour Gryffondor. Vu que nos mandragores sont encore de très jeunes plantes, leurs cris ne pourront pas vous tuer, mais elles peuvent vous assommer pour plusieurs heures. C'est pourquoi vous avez tous une paire de cache-oreilles pour vous en protéger. Veuillez les mettre en place, s'il vous plaît ! Dit le professeur.

Nous suivons ses indications, ne voulant pas être assommées et tomber dans les pommes.

– Vous les ajustez bien et regardez-moi attentivement. Le Professeur Chourave commença à nous montrer ce qu'il fallait faire. Vous tenez votre Mandragore d'une main ferme et vous la tirez d'un coup sec hors de son pot.

T/P Dragonneau - Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant