Chapitre vingt sept : Sentiments incertains

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...

GIANNINA

Je crois que c'est la phrase de trop pour lui et pour moi aussi. Il m'attrape la gorge et me plaque contre un mur. Je sens mon entre-jambe se réveiller, dans un frisson brûlant de désir.

– Putain ! Pourquoi t'es revenu Giannina...

Je ne peux m'empêcher d'observer ses lèvres, alors qu'il me crache sa haine au visage.

Je peux sentir son souffle chaud sur ma bouche, ce qui anime un sentiment agréable dans mon ventre.

Dansez, dansez petits papillons.

J'essaie alors de rapprocher ma bouche.

– Qu'est-ce que tu fous ?!

Il recule en écarquillant les yeux, je me fiche de sa réaction et me jette sur lui. J'enroule mes mains autour de son cou, nos lèvres se frôlent, nos souffles se mêlent.

Je suis envahit par la folie à cause de ces maudits papillons.

Il m'attrape violemment et me plaque à nouveau contre le mur, la main sur ma gorge, dans un geste plus ferme cette fois.

Les papillons virevoltent de plus belle.

– Je ne sais pas à quoi tu penses jouer, mais tu vas perdre.

Sa respiration est aussi saccadée que la mienne, je sais qu'il en a envie, mais je ne sais pas ce qui le retient.

Son regard brûle mes lèvres, c'est comme si nous jouions à un jeu dont aucun de nous ne connais les règles.

Il relâche inconsciemment ses doigts sur la peau de mon cou, les yeux toujours fixés sur ma bouche. Je me mord les lèvres en perdant patience alors qu'il rapproche à nouveau sa bouche de la mienne.

– Arrête Giannina.

Nos lèvres se caressent furtivement, soudain, il me soulève et me pose sur le bureau.

Je vais m'évanouir dans ses bras s'il continu comme ça.

– Qu'est ce que tu veux Giannina ? Murmure-t-il. Me rendre fou...

C'est moi qui suis folle de toi Nils.

Ses mains empoignent mes fesses, je gémis et m'accroche à ses lèvres, je goûte au fruit défendu, tandis que lui s'abandonne dans un baiser langoureux.

Je gémis de plaisir, mais n'est pas le temps d'en profiter, qu'il s'éloigne.

– Je ne peux pas...

Mon cœur bas à toute vitesse.

Je ne lui laisse pas le temps de s'expliquer et tire sa chemise pour effacer la distance qui se trouve entre nous deux.

– Smettila di giocare al gatto e al topo.

Son visage face au mien, il me scrute, hésitant, ses lèvres frôlent les miennes, c'est une vraie torture. Je glisse mes doigts dans ses cheveux et réussi à le faire succomber au baiser tant attendue.

OSCURO SEGRETO. Tome I.Where stories live. Discover now