OSCURO SEGRETO. Tome I.

Chapitre trente trois : The end ?

Lorsque nous rentrons à son appartement, je sens tout le désir accumulé depuis ces dernières semaines qui ne demande qu'à s'exprimer.

Je pousse Giannina dans l'entrée et l'embrasse langoureusement en descendant mes mains sur ses fesses. Lorsque je l'entends gémir, je recule mon visage pour observer ses pupilles dilatés.

Elle me laisse très peu de temps pour l'admirer et se jette à mon cou, pour m'embrasser et me mordiller la lèvre.

Lorsque nous arrivons dans la chambre, je la jette sur le lit et vais pour passer au dessus d'elle, mais elle m'en empêche en posant ses mains sur mon torse, je me relève en la regardant intrigué.

Son regard est espiègle, elle lèche ses lèvres en me fixant et ouvre ma braguette puis descend mon pantalon.

Soudain la pression redescend, toute l'excitation qui bouillonnait en moi s'est évaporée.

– Je... Je suis désolé.

Elle regarde mes parties intimes puis relève les yeux vers mon visage.

– Tu n'as pas à t'excuser Nils, ce n'est pas de ta faute.

Son regard est empli de pitié, je me rhabille rapidement et quitte la pièce.

– Je dois y aller.

– Mais Nils, att-

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase que je claque la porte d'entrée.

Putain, qu'est-ce qui m'arrive...

Le lendemain matin, l'infirmière entre dans mon appartement, un énorme sac à son bras.

– Comment allez-vous monsieur Hastain ?

– Ça pourrait aller mieux...

Sans entrer dans les détails, je fais un résumé des dernières douleurs que j'ai pu ressentir, puis l'infirmière me demande de m'installer sur un des fauteuils du salon pour procéder à mes injections hebdomadaires.

Je baisse mon pantalon et m'assoie, la jeune femme s'accroupit, la seringue à la main, quand la porte d'entrée s'ouvre derrière elle.

...
GIANNINA

Lorsque j'assiste à cette scène, j'en perds mon souffle. Voir cette tête blonde entre les jambes de Nils me fait échapper les cafés que j'avais apportés.

Je me retourne rapidement et pars le plus vite possible vers l'ascenseur.

– Giannina attends !

– Tu, cosa ci fai da me, stronzo ?!

– Giannina calme-toi ! C'est pas ce que tu crois !

Je me retourne et le pousse de toute mes forces loin de moi.

– J'ai trop entendu cette phrase stronzo, tu n'ai pas le premier à me prendre pour une conne !

La colère m'envahit lorsque je me remémore sa proximité avec cette blonde d'une quarantaine d'années qui se trouvait à quelques centimètres de son sexe qui semblait ne pas fonctionner jusqu'à ce matin.

– C'est une infirmière Giannina ! Elle est passée à mon appartement pour m'administrer mon injection hebdomadaire.

– Et tu en connais beaucoup des infirmières qui colle leur visage à tuo pene ?!

– Elle est censée m'injecter le produit dans une cuisse !

– Bugiardo !

Je sens que l'entièreté de mon visage est rouge, j'ai du mal à respirer et j'ai la tête qui tourne, je fais quelques pas maladroit en arrière, Nils vient me rattraper avant que je ne tombe.