𝑫𝒐𝒏'𝒕 𝒇𝒐𝒓𝒈𝒆𝒕 𝒘𝒉𝒐 𝑰 𝒂𝒎 {𝕸𝖆𝖙𝖙𝖍𝖊𝖔 𝕽𝖎𝖉𝖉𝖑𝖊}

{10}

Je regardais les nuages flotter dans le ciel. On pourrait presque les confondre avec de la barbe à papa, tellement il paraissent doux.

Je fis interrompu dans mon observation des nuages par un garçon que je ne désirais vraiment pas voir, en cet instant calme et reposant. Riddle

-argh tu veux vraiment me gâcher la vie en faite!

Elle se relava du châle sur lequel elle était allongée, et lui demanda ce qu'il lui voulait.

-mais enfin Hanna, je te trouve fort impolie. Tu ne me salut même pas comme il se doigt.
Dit-il d'un ton mielleux, un sourire moqueur collé à la face

Je. Le. Hais.

-Dis, tu veux vraiment mourir hein??

Il s'allongea à côté d'elle, sans même prendre la peine de répondre à sa question. Elle le regarda l'air de dire "tu fous quoi la? Qui t'a donner la permission?"

-Tu n'as pas répondu à ma question, Riddle.

-Je sais merci. C'est tout simplement parce que je ne compte pas y répondre. Oh, regarde! Un papillon.

Je regarda au dessus de nous.

-Où tu vois un papillon?? Vas consulter pour tes yeux Riddle.

-Je parlais d'un nuage Coper, un nuage.

Je regarda au dessus de nos têtes, et en effet, un nuage en forme de papillon flottait dans les airs, telle une délicieuse chantilly.

-ah...ouais c'est vrai ça ressemble un peu

Il sourit malicieusement.
Il est vraiment fou ce gars.

-Riddle, il ne me semble pas avoir désirer ta présence à mes côtés.

-Je ne crois pas que ce parc t'appartient.

-Peut-être que ce parc ne m'appartient pas, mais ce châle, oui.

Il se releva et tourna sa tête vers moi. Il me jeta un regard glacial et sérieux.

-Tu devrais arrêter d'essayer de me tenir tête, Coper. Ça te perdra.

Je soutins son regard, sans un mot. Nos yeux se bataillaient entre eux, pour savoir laquelle des paires fusillait le mieux l'autre.

Je leva les yeux au ciel, et partie, le laissant la, assis sur mon châle.

Je souris, quand j'aperçu Pansy allongée sur le torse de Drago, endormi, il veillait sur elle, en lui caressant les cheveux. Je m'assis sur un fauteuil, et lança un sourire moqueur à Drago.

Il soupira en souriant, face à ma réaction à son geste.

Je chuchota
-Bah alors Dragichou? On fait des trucs canards comme ça?

Il rie, mais se calma vite, par peur de réveiller sa douce. Je le salua et partie à la recherche de Mariame.

Je me précipita, quand j'entendu un crie strident venant d'une salle de classe, j'ouvris la porte en la claquant, et découvrit Mariame, qui se tenait la joue, au sol, et Marissa, bien trop fière de son coup.

Son visage se décomposa quand elle tourna la tête vers moi, j'allais lui apprendre les bonnes manières. Quelque heure de colle, c'est rien, j'ai l'habitude. Ça faisait longtemps que j'avais pas tabassée quelqu'un. Depuis la fin des cours de l'année dernière. Whaaa! 4 mois?! J'en avais bien besoin.

Je m'approcha et lui donna une bonne claque. Je lui porta un gros coup dans la poitrine, et elle se tordit de douleur. Elle sautillait tellement elle avait mal, et tournait sur elle même. J'en profita et lui donna un coup de pied dans l'arrière du genoux, ce qui lui tordit la jambe, puis elle se tordit la cheville d'elle même.

J'attrapa ses cheveux et plaqua sa tête contre la table la plus proche.

-Excuse toi Sur. Le. Champs.

Elle se crispa mais ne dit rien, je lui tira plus les cheveux

-o-ok! Chui désolé c'est b-on! elle gémissais entre chaque mot. Lâche moi maintenant!

Je la lâcha et me retourna, mais j'aperçu Riddle, un petit sourire en coin malgré, comme si il était épaté, et...le professeur McGonagal. Et merde

-Je pense que vous savez ce que je vais vous demander, Mademoiselle Coper. Suivez moi.

Je leva mes mains, un sourire sarcastiquement coupable

-Oupsi?

Riddle pouffa de rire, et le professeur McGonagal me fusilla du regard. Je fis tout de même un petit clin d'œil à Mariame, et elle me sourit. Elle mima avec sa bouche "M.E.R.C.I"
Je lui sourit et suivis McGonagal, non sans lancer un regard amusé au deux témoins.

Elle m'amena devant l'escalier du bureau de Dumbeldore, et prononça le mot de passe.

-Citron sorbet.

Hum...je voudrais pas dire mais il a de l'inspiration le directeur en matière de mot de passe.

Je suivis la professeur dans les escaliers, qui s'enroulaient autour d'un majestueux phénix.

Nous arrivâmes tout en haut au bout de quelques secondes. Elle m'invita à la suivre. Elle toqua à une grande porte imposante, que je ne connaissais que trop bien.

Nous entrâmes dans la pièce, et j'aperçus le vieille homme, qui contemplait son beau phénix. Il ne pris même pas la peine de se tourner pour regarder qui venait de pénétrer dans la pièce. Il le savait déjà. Pourquoi? Parce que c'est Dumbeldore, et que cet homme sais tout. Sans exception.

-Professeur, mademoiselle, que me vaut votre agréable visite.

Je tourna la tête vers la directrice de Gryffondore, et me retint de rire face à son aire contrarié.

-Devinez qui je viens de retrouver, en train de frapper une pauvre fille, dans une salle de classe vide.

-Ce n'est pas-

-Pouvez-vous nous attendre dehors, professeur McGonagal?

J'étais assez surprise qu'il est l'air si calme, je pensais qu'il allait finir par être exaspéré, à force. Mais il le savais, je ne tabasse jamais quelqu'un pour rien. Jamais.

La vieille femme sortie, et le professeur Dumbeldore m'invita à continuer.

-Elle avait donné une claque à mon amie. Et elle en était satisfaite. Elle méritait que je lui fasse comprendre ce que ça fait. Vous le savez professeur. Je m'y connais en violence. Je sais, ce que ça fait.

Il pris ses lunette en forme de demi-lune. Et commença à les nettoyer avec un petit chiffon, en silence.

Je l'observais sans parler. Ce calme était apaisant. Je savais qu'il me comprenait, et qu'il n'allait pas me punir. Il savait ce que je vivais, ce que j'endurais chaque vacances, quand je rentrais chez moi.

Il reposa ses lunettes sur le bout de son nez. Et releva enfin son regard vers moi.

-Vous pouvez sortir, miss.

Je me dirigea vers la sortie sans un mot, quand il m'interpella de nouveau.

-Mademoiselle Coper! Une dernière chose. Vous devriez vous méfier, de certaine personne.