Dans les rues animées de Los Angeles, où chaque appel d'urgence peut changer le cours d'une vie, une connexion unique brille entre deux hommes : Buck et Eddie. À première vue, leur relation semble être celle de simples coéquipiers, mais au cœur de l...
Ops! Esta imagem não segue nossas diretrizes de conteúdo. Para continuar a publicação, tente removê-la ou carregar outra.
Enlève le ruban de tes cheveux, secoue-les pour les libérer.
Pose-les doucement sur ma peau, comme les ombres sur le mur.
Viens t'allonger à mes côtés jusqu'à la lumière du petit matin.
Tout ce que je demande, c'est ton temps, aide-moi à passer la nuit.
"Buck, s'il te plaît, dis-moi qu'il est trop tard pour aller chez mon Abuela et ramener Chris à la maison."
Eddie ne prend même pas la peine de le saluer quand il répond au téléphone. Ils s'étaient vus il y a seulement une demi-heure, montant dans leurs voitures après un long service. Un léger tremblement de terre avait suffi à déstabiliser les fondations d'un immeuble de six étages, et ils avaient passé la majeure partie de la soirée à chercher des victimes dans l'édifice. Heureusement, tout le monde avait survécu, mais la journée avait été longue et stressante, se terminant bien après minuit.
"Quelque chose ne va pas ?" demande Buck, bien qu'il ait ses soupçons. Il fait de son mieux pour réprimer sa propre solitude, le calme de son appartement étant trop difficile à supporter après le chaos de la journée.
Eddie grogne, avant d'admettre à contrecœur, « Cette maison est trop silencieuse sans lui. Je suis épuisé, mais je ne peux pas me poser. Je fixe juste le plafond, fredonnant pour remplir le silence. »
"Tu veux venir chez moi ?" propose-t-il, pas tout à fait sûr de ce qu'il attend. Pourquoi Eddie voudrait-il se rendre chez lui au milieu de la nuit ? Il y a un silence à l'autre bout du fil, et il commence à rassembler les mots pour plaider l'épuisement, mais ensuite, il entend un souffle à travers le récepteur.
"Je peux ?" répond Eddie faiblement, comme si cela lui coûtait quelque chose d'admettre sa propre solitude. "Je ne veux pas être seul avec mes pensées en ce moment."
"Bien sûr, viens" répond-il avec une assurance qu'il ne savait pas capable de montrer. La dernière fois qu'il avait invité quelqu'un si tard dans la nuit, c'était pour un coup d'un soir. Il ignore ce que c'est, mais ce n'est certainement pas ça. « Je laisserai la porte déverrouillée pour toi. J'allais juste prendre une douche, mais tu peux entrer. »
"D'accord, je suis en route." répond Eddie, avant de raccrocher. Buck se lève du canapé où il s'était laissé tomber après son service, sentant encore la poussière et les débris. Il étire ses longs membres, les muscles raides après une longue journée à les pousser à leurs limites.
