9-1-1 : Recueil d'OS Buddie

Enroule tes bras autour de moi

Auteur : gooseishere 

Résumé : La lumière se répand dans le grenier, le petit matin provoquant une lueur presque rose. Les particules de poussière flottent dans l'air. Les oiseaux gazouillent, les voitures passent bruyamment et il entend ses voisins partir travailler. Mais rien de tout cela n'a d'importance, pas pour le moment. Parce qu'il a Eddie qui le tient si étroitement que Buck peut sentir chaque respiration qu'il prend, chaque battement de son cœur.

Des pas très précis crépitent dans les escaliers de Buck, faisant attention à ne pas faire trop de bruit. Il peut dire qu'ils portent des chaussettes, grâce au rembourrage doux. Il sait aussi que c'est parce que les pieds du coupable sont toujours froids. Buck reste au lit, sachant que l'intrus qui approche ne représente aucune menace.

Le lit descend progressivement, comme si celui qui se faufilait dans le lit de Buck essayait de ne pas le réveiller. La couette se soulève très lentement à mesure que la personne se glisse dans le lit.

C'est très prévenant au point de lui donner des papillons dans le ventre, mais il a le sommeil assez léger, alors il s'est réveillé pendant qu'il montait les escaliers.

Le corps chaud s'installe à côté de lui. Des bras s'enroulent confortablement autour du torse de Buck, tandis que la personne se détend sur le côté. Buck pousse un soupir de contentement, se prélassant dans le confort.

Un bourdonnement de réponse résonne contre son cou. Cela lui donne des frissons.

Il connaît cette personne sur le bout des doigts. Il connaît son rythme respiratoire distinctif, son odeur constante de pin, la façon dont il traîne parfois les pieds en marchant.

Il aime cet homme. Il l'aime depuis des années. Pour tout son bien et son mal. Il l'aime pour ses rôles grotesques, pas malgré eux.

Le meilleur père, ami, personne que Buck n'ait jamais rencontré.

Son cœur bat pour Eddie Diaz.

La lumière se répand dans le grenier, le petit matin provoquant une lueur presque rose. Les particules de poussière flottent dans l'air. Les oiseaux gazouillent, les voitures passent bruyamment et il entend ses voisins partir travailler.

Mais rien de tout cela n'a d'importance, pas pour le moment. Parce qu'il a Eddie qui le tient. Il est si proche que Buck peut sentir chaque respiration qu'il prend, chaque battement de son cœur.

Buck a toujours été orienté vers le toucher. Ayant besoin d'un contact pour l'ancrer, pour qu'il se sente complet. Bien que le contact de personne n'ait jamais été comparable à celui d'Eddie.

Quand il cognait ses épaules contre celles de Buck. Comme ils sont toujours assis près, leurs cuisses se touchant. Une main qui le soutient pour toujours. L'éclairant de l'intérieur, lui apportant d'une manière ou d'une autre la paix à chaque contact qu'il donnait.