Malia est une jeune femme heureuse et bien dans sa peau. Tout lui sourit: amour, santé, travail et amitié.
Mais il suffira d'un jour pour que sa vie tout entière soit déstabilisée. Le destin ne l'épargne pas et les épreuves difficiles s'enchai...
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Immédiatement, Abdoul se dirige vers moi avec ce sourire narquois. Je déteste être dans cette situation et je ne sais plus comment me tenir. Je cherche de l'aide des yeux mais je me sentais pris au piège. Je balaie la salle du regard pour vérifier que les enfants sont bien en sécurité.
Dieu Merci, Tonton Mohamed est en train de sortir les enfants de la pièce avec Diéné et Mahawa. Tout cela se passe en une fraction De seconde.
Soudain, je rencontre le regard satisfait de mon ex belle-mère. Quelle idiote celle-là ! C'est bien la seule à pouvoir se réjouir d'une telle situation !
Plus Abdoul avance vers moi, plus je me sens mal. Ce type me fait froid dans le dos! Il arrive finalement à notre hauteur. Et comme on peut s'y attendre, il m'attaque directement par don discours aussi acerbes qu'incohérent :
- Je croyais que tu avais compris Malia. Mais tu es têtue ! C'est dommage tu es magnifique ce soir. Ce chignon te va à merveille... Waou !
Je ne bouge toujours pas. Je suis réellement pétrifiée par cet être abject et surtout, je ne veux rien dire ou faire qui empire la situation.
- Et ne fais pas l'étonnée ma chérie ! Je te l'ai déjà dit : soit tu es à moi, soit tu n'es à personne. Mais tu t'entêtes à jouer la fille de joie avec ton blanc bec là ! Brrr !
Je le regarde droit dans les yeux, sans ouvrir la bouche. Thomas me broie la main tant il est énervé. Il ne parle pas non plus car il comprend que la situation est particulière. La seule crainte que j'ai c'est qu'Abdoul soit armé.
Je reste sur mes pattes mais en réalité, je suis à deux doigts de m'évanouir.
- Alors tu as perdu ta langue ou quoi ? Tu ne sais plus parler. Je t'ai connu plus bavarde que ça ma chère Malia.
La musique continue de tourner alors que tous. les yeux sont braqués sur Abdoul et sur nous !
- Écoutes Abdoul. Je veux juste que tu me fiche la paix. Oublie-moi, c'est mieux, j'ose enfin dire.
Il se met à rire et s'approche encore un peu.
- Et cette robe, ce bustier ! Hmm ! Cette couleur te va à ravir, dit-il en avançant sa main vers moi.
- Tu as intérêt à nous laisser tranquille... Recule-toi et ne me touche pas. Sinon j'appelle les flics !
- Ahahhaahha ! se moque-t-il. Mais nous ne sommes pas à Paris ici, espèce d'idiote ! Nous sommes à Dakar et aucun flic dans les environs ne viendra te secourir. Tu vois Malia ? Tu as tellement à découvrir...Ce type ne t'apprends rien. Ce n'est que ton Toutou rien d'autre.
- Tais-toi !
- Je t'avais prévenu... Tu vas payer tout ce que tu me fais subir. Tout !
