Partie 15 | jusqu'au bout du rêve

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La vie à trois est agréable, Souleymane et Khelia sont des enfants calmes et bien que ma petite dernière m'empêche parfois de dormir pour pouvoir être allaitée, je les trouve facile à vivre

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La vie à trois est agréable, Souleymane et Khelia sont des enfants calmes et bien que ma petite dernière m'empêche parfois de dormir pour pouvoir être allaitée, je les trouve facile à vivre. Il ne manque plus que Khalil pour que notre bonheur soit parfait. Ce qui m'inquiète, c'est que depuis que j'ai fait cette demande de logement avec accès handicapé, je n'ai toujours pas eu de réponse.

En revanche, pour ce qui est des soins à domicile, j'ai déjà tout arrangé. Khalil souffre moins avec le nouveau protocole, mais son état ne s'améliore pas pour autant. Je garde tout de même l'espoir de le voir sortir dans les prochaines semaines. Je savais que ce ne sera pas facile, mais j'ai vraiment envie qu'on soit réunis tous les quatre.

Il y a quelques jours, j'ai fait une demande spéciale pour que les enfants puissent voir leur père. Normalement, le règlement de l'hôpital était très strict, le service dans lequel est soigné Khalil est interdit aux enfants moins de quinze ans, mais avec l'accord du Dr Loubet, nous avons l'autorisation de passer un moment ensemble.

Souleymane est apeuré, je pense que toutes ces machines reliées à son père l'impressionnent, il est suspendu à mon cou et n'ose pas l'approcher. Tous les deux, nous rions de le voir dans cet état :

- Tu lui fais peur, mon cœur ! Tu ressembles à Robocop avec toutes ces machines autour de toi.
- Pourtant Robocop est gentil... Allez Souley vient voir Papa !

Au contraire de son frère, Khelia est paisiblement installée dans les bras de son père. Khalil la contemple avec amour, on peut lire l'admiration dans ses yeux.
- Je vais être jalouse si ça continue. Moi tu ne me regardes pas comme ça, je dis en plaisantant.

Et là encore Khalil rit de bon cœur. Ce son m'a tellement manqué ! Je me sens bien parce que je vois qu'il est heureux.

- Ma chérie ne soit pas jalouse Malia, ça ne te va pas dit-il en ricanant.
- Il marque un temps d'arrêt puis reprend plus sérieusement :
- Merci de m'avoir offert le plus beau des cadeaux. Je suis heureux et je ne pouvais pas rêver mieux. Pouvoir être avec vous trois en même temps, c'est tout ce que j'espérais, même si je pensais que ça arriverait en dehors de l'hôpital.
- Je suis contente aussi mon cœur.
- Je suis fier d'être ton mari, je mesure vraiment la chance que j'ai ! Malgré tout ce que je t'ai fait subir...

Je l'interromps car je n'ai pas du tout envie de pleurer.

- Merci mon chéri, mais je suis ta femme et ce que je fais est normal.
- Sûrement... Mais tu supportes beaucoup et en plus, ma propre mère ne te facilite pas les choses.
- Tu n'as pas à me remercier et surtout ne t'inquiète pas pour moi. Essaye d'aller le mieux possible, c'est le plus important.
- Je sais mon cœur. Tout ce qui m'intéresse c'est que tu sois heureuse.
- Mais je le suis Khalil, regarde-nous ! Nos enfants me comblent de bonheur, et toi tu es à nouveau là, on peut se parler, se toucher, se regarder...

Alors que je récupère ma gloutonne de fille pour l'allaiter, Souleymane finit par se détendre et accepte de s'assoir sur le bord du lit de Khalil. Il ne parle pas encore parfaitement mais pour deux ans mon fils se débrouille, il engage alors un échange surréaliste avec son père qui sourit :

MALIA: Le Prix du Bonheur      Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon