EPILOGUE: Le choix du bonheur

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Voilà que j'ai terminé de vous raconter mon histoire. C'est vrai que j'aurais pu continuer et détailler encore et encore, mais je voulais partager l'essentiel. Et l'essentiel pour moi, c'est de savoir que les épreuves de la vie ne doivent pas vous empêcher d'être heureux.

Au contraire, il faut tirer de chaque situation le meilleur. Bien évidemment, c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire ! C'est parfois plus facile de se plaindre et d'être plaint, que de se battre pour réussir sa propre vie.

Personnellement, je remercie le ciel d'avoir mis dans mon entourage des gens qui m'aimaient assez pour me signaler mes erreurs et me dire que je me trompais.

L'essentiel, c'est aussi de ne pas rester camper sur ses positions. Avec mon histoire de: "Je ne pourrais jamais me mettre en couple avec blanc...." J'étais hors sujet. La preuve aujourd'hui ma famille est une famille multiculturelle et heureuse.

Je vais aussi vous donner quelques nouvelles de mes proches.

Commençons par Bouchra. Ma chère n'a plus eu d'enfant après Ismaël. Mon frère aurait bien voulu en avoir un ou deux de plus, mais avec la découverte de son diabète, Bou ne se voyait pas gérer une nouvelle grossesse. Aujourd'hui, elle est parfaitement heureuse avec tous les enfants qui l'entourent : Madina la fille de Ben, Yliès et Medhi ses enfants, et Ismaël le petit dernier. Elle reste ma meilleure amie et ma belle-sœur adorée. Leur petite famille recomposée fait plaisir à voir. Ben et Bou c'était une évidence depuis le début mais il fallu que Farès apparaisse dans nos vies... Dieu merci, nous n'avons plus de nouvelles de lui.

Quant à Anita, le couple qu'elle forme avec Youssoupha va de mieux en mieux. beaucoup mieux avec Youssoupha. Ils ont trouvé leur équilibre et vivent désormais sous le même toit. Leur petite Malia est de plus en plus belle.

Je ne remercierai jamais assez Anita pour tout ce qu'elle m'a apporté. D'une collègue de travail, elle est devenue une amie, une soeur même. Sans elle, il n'y aurait pas eu de Malia et Thomas. Je lui dois beaucoup même si des chamailleries avec mon mari m!exaspèrent toujours autant.

Pour Sandra, la vie a évolué différemment. Après avoir tenté en vain de contacter avec mon mari, elle a fini par laisser Thomas tranquille. Nous avions appris qu'elle vit à Londres désormais et c'est tout ce que nous savons de sa nouvelle vie.

Concernant Lucas, nous avons effectué la même démarche que pour Thomas avec Claire et Arsène. Mais malheureusement, il nous a été impossible de retrouver sa famille biologique. Il était très déçu mais comme il le dit lui-même :

- Je vous ai vous ! C'est le plus important.

Il s'est trouvé une petite amie, Annick, une fille très sympathique. On espère tous, que cette histoire perdurera dans le temps. Tous les deux le méritent vraiment. par la demander en mariage. C'était vraiment son âme soeur! Mais Lucas ne se sentait pas prêt à sauter le pas.

Thomas, lui, passebeaucoup de temps avec sa famille retrouvée. Il avait besoin de les rencontrer, d'apprendre à les connaître. Il aimait beaucoup sa grand-mère et entretenait un lien particulier avec cette dernière. Jusqu'au jour où un matin d'automne, Rose-Marie s'est éteinte. Thomas a été très affecté, par ce décès; il est reconnaissant de l'avoir eu dans sa vie.

Quant à Abdoul DIOP, il est toujours détenu et il le mérite ! Le procès en appel a été féroce. Abdoul a écopé de cinq ans supplémentaires.

Il n'a pas du tout apprécié la fameuse carte postale de Tahiti, et il m'a répondu par un long courrier. J'ai commencé à lire les premières lignes, puis j'ai décidé d'arrêter. Ce type ne mérite pas mon attention.

MALIA: Le Prix du Bonheur      Where stories live. Discover now