♦ Chapitre 23 ♦ Cauchemar

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Suite à mon évanouissement, je fis un étrange rêve, ou plutôt, un cauchemar...

~~

Je marchais seule. J'étais dans une forêt, aux arbres hauts et denses, et il faisait nuit. Les branches craquées sont mes pieds nus, et j'étais simplement vêtue de ma chemise de nuit blanche et légère.

Autour de moi, des bruits étranges ce faisaient entendre. Au loin, j'aperçus deux billes rouges : des yeux. Juste un côté, une autre paire de billes, cette fois-ci turquoises. Puis des visages surgirent derrière les yeux, me laissant entrevoir mon père, et un garçon que je reconnus comme étant Ace.

En quelques secondes à peine, il était sur moi, leurs haleines soufflant sur mes joues. Je sentis leurs langues parcourir mon cou, et leurs bras s'enrouler autour de mes hanches, ma taille.

Horrifiais, je tentais de me débattre.

Le sol s'ouvrit sous mes pieds, et je dégringolais dans un gouffre sans fond en hurlant, les visages cruels d'Ace et de mon père penchés au dessus du trou.

Je continuais de chuter, sans m'arrêter. Devant moi se succédèrent des images étranges; parfois celles-ci faisaient référence à des éléments de mon passé, ou simplement à des personnes que je connaissais et aimais.

Les visages de ma mère, Sophie, Méline, Cédric, et Oscarveld furent de ceux qui défilèrent devant mes yeux.

Ma chute s'arrêta brusquement lorsque j'heurtais durement la surface plane d'un liquide, dans lequel je m'enfonçais. Je baignais littéralement dans le liquide, qui s'avérer être d'une texture un peu étrange. Une odeur abominable s'en échapper.

Je réalisais peu après qu'il s'agissait de sang, et j'hurlais en cherchant une terre fermes en tendant les bras.

Cependant, des mains invisibles me tirèrent par les chevilles, et je m'enfonçais d'avantage, jusqu'à m'étouffais.

~~

La minute d'après, j'étais dans ma chambre.

Je me levais de mon lit, tremblante, et marchais jusqu'à la fenêtre d'un pas fantomatique, pour venir entrouvrir les rideaux, ainsi que les volets.

Un spectacle effrayant m'attendait au dehors : des centaines de vampires aux yeux luisants avaient envahis la propriété.

Il levèrent tous les yeux vers moi, et l'un d'eux tenait un corps serré contre lui.

Oscarveld.

~~

Je me suis réveillée en sursaut, transpirante, la respiration haletante, accompagnée de bruyants battements de cœur.

Il faisait jour, car la lumière filtrait doucement entre les rideaux.

L'enveloppe était toujours sur le sol, et la pièce était telle que je l'avais laissée.


La forêt des vampiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant