Chapitre 7 - Noah

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Média : Ian Somerhalder ( Noah )

Le lendemain , je me tue à régler tout un tas de conneries qui ont surgi durant mes absences répétées au club. Mon frère me la fait remarquer. Depuis que je fréquente Zoé , je me présente de moins en moins au boulot. Pas que cela me dérange de passer du temps avec celle que j'aime... Non ce qui me dérange plus que tout est que mon frère et moi, nous nous étions promis de ne jamais laisser aucune femme nous empêcher de mener notre vie professionnelle comme il se doit.

J'ai prévenu Lucas qu'il ne me verrait pas beaucoup et sa seule réponse était un ok très froid suivit d'un froncement de sourcil vraiment sévère.

Aujourd'hui , je retourne au Collier histoire de faire acte de présence et aussi de vérifier que tout se passe bien depuis que nos cinq clubs sont sous la responsabilité de mon frère.

Le collier qui est notre tout premier club , est géré uniquement par moi et Lucas. Les 4 autres sont intégralement gérés par des gérants qualifiés. Nos cinq club possèdent tous un nom en hommage à notre mère.

Je me souvient que petit , ma mère portait chaque jour un bijou différent de la veille. Raison pour laquelle ils se prénomment : Le Collier* , Le Bracelet* , La bague*, La Boucle* et La Broche*.

Ma mère portait souvent le même genre de collier à perles blanches mais chacun d'eux avaient quelque chose de différent. Une nuance , une matière ou bien un alliage me signalait que le collier qu'elle portait au cou n'était pas le même que la veille. Petit , je me rappelle que je m'accrochais souvent à ces jolies perles parfaitement rondes quand elle me serrait dans ses bras réconfortants.

Un jour , ma mère qui venait de terminer la vaisselle avait poussé un cri strident car elle avait par mégarde fait tomber dans le broyeur du lavabo son tout nouveau bracelet en argent que mon père venait de lui offrir. La pauvre. Elle avait passé un temps fou à admirer le petit trèfle à 4 feuilles qui ornait le métal raffiné. Mon père avait tellement eu pitié d'elle qui l'avait emmené le lendemain même dans sa bijouterie préférée pour lui en offrir un identique.

Un autre jour , alors que mon frère et moi étions seuls à la maison. Nous avons passé notre après midi à jouer au bandit et au policier. Lucas qui jouait le bandit avait eu l'idée d'emprunter les bijoux de maman sans son autorisation pour composer son trésor volé. Inutile de vous raconter comment notre mère lui à hurlé dessus quand elle a découvert que l'un de ses bijoux avait disparu. Sa bague en or dotée d'un unique mais énorme diamant blanc , perdu par mon frère lui a valu 2 mois de corvée. Il avait bien essayé de lui expliquer qu'il n'était pas le seul fautif dans l'histoire car moi aussi je jouais avec, mais étant donné que c'était lui qui avait eu l'idée , c'est lui qui avait payé les pots cassés.

Quelques années plus tard , c'est moi qui n'avait pas pu éviter la punition de notre mère. Dans une ultime rébellion contre celle-ci car le jouet que je convoitais tant ne m'avait pas été offert , j'ai jeté une de ses paires de boucles d'oreilles affreuses dans la cuvette des toilettes. Je lui ai avoué 3 jours plus tard quand j'ai constaté qu'elle ne cédait pas à mon caprice. J'ai aussi appris ce jour là , qu'il m'aurait mieux valu que je tienne ma langue. J'ai écopé de la même peine que mon grand frère pendant 2 mois. Autant dire que je n'ai plus jamais réitéré l'opération.

Peu de temps avant la mort de nos parents , ma mère avait trouvé dans une des chambres des hôtels qu'ils possédaient , une énorme broche. Celle-ci n'avait rien d'élégante , ni même de beau en soit. Mais ma mère avait catégoriquement refusé d'appeler les derniers locataires de la chambre pour leurs resituer leurs bien. Un jour mon père qui en avait assez de la voir se trimbaler avec cette mocheté , il l'avait caché. Mon père a fini par céder et lui rendre quand il s'est aperçu que ma mère c'était mise , à son tour à cacher ses affaires à lui. Il ne lui a plus jamais rien dérobé.

Aujourd'hui , bien que je ne regrette pas des noms donnés à nos clubs , je commence à me lasser de m'occuper d'endroits blindés de beau monde claquant leur fric comme des pièces jaunes avec leurs airs supérieur pour impressionner. J'en ai assez de ces vastes lieux pourtant noir de monde qui me tape sur les nerfs.

Les filles , la musique , l'argent ... Tout ça n'ai plus pour moi. Il l'était auparavant c'est vrai , mais aujourd'hui j'aspire à autre chose. A des choses nouvelles et simples. Je rêve de vivre simplement dans mon appartement sans avoir à me soucier si oui ou nom tout roule dans chacune des boites. J'ai besoin de me retrouver comme un homme de classe normale. Est-ce trop demander ?

Je me suis réveillé ce matin avec ce nouveau sentiment.

C'est elle , je le sais. C'est elle qui me fait ressentir cela. Je ne ressens plus ce besoin constant de fourrer tout ce qui bouge , de claquer tout mon fric , de me bourrer la gueule à en avoir mal à la tête. J'aimerais vivre comme n'importe qui. Avec elle à mes côtés...

Alors que je me dirige vers mon bureau en passant par les loges possédées par les poufs qui nous servent de danseuses... ma décision est prise !

Demain , j'annoncerais à Lucas que je revends mes parts de quatre de nos boites et rachèterais l'entière partie du Collier.

Alors mes lectrices , vous avez apprécié d'apprendre plus sur l'enfance de Noah ? Que cela vous fait t-il de voir comme Zoé à un impact positif sur sa vie ? J'attends vos réponses. Gros bisous.

Danse pour moi 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant