chapitre 17 - Zoé

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Média : Nina Dobrev ( Zoé )

Est ce possible que ce soit déjà l'homme dont Liam m'a parlé ?

C'est avec une petite poussée d'adrénaline que j'appuie sur le petite icône vert.

- Allô ?

- Bonjour. Je suis Monsieur Travelian. Je suis agent casteur et je vous ai remarqué vous et votre coéquipier il y a deux jours. J'ai réussi à entrer en contact avec votre ami et je lui ai demandévos coordonnées. J'espère que je ne vous dérange pas ?

Oh mon dieu ! Alors c'est vrai. Quelqu'un nous a vraiment aimé. Enfin ... Quelqu'un a vraiment apprécié notre prestation.

La voix de l'homme qui me parle à l'autre bout de la ligne est plutôt grave mais avec un timbre fort sympathique. Je ne sais pas à quoi je m'attendais. Peut être à une voix rauque et prétentieuse. C'est avec un petit soulagement que je réponds le plus calmement possible :

- Euh oui bonjour. Non. Vous ne me dérangez absolument pas. Liam m'a effectivement parlé de vous mais je vous avoue que je ne m'attendais pas à ce que vous me contactiez si vite.

- C'est vrai mais votre ami a tellement insisté pour que je fasse au plus vite que son enthousiasme m'y a presque forcé.

Comment ça ? Qu'est ce qu'il a fait ?

- Ah oui ? Eh bien... laissai-je ma phrase en suspens pour qu'il l'a finisse.

- Donc Mademoiselle Lexi - C'est bien ça ? - Votre chorégraphie m'a beaucoup plu et j'ai été surpris que vous ne soyez pas arrivée gagnante avec votre ami. J'étais sur place pour récupérer deux ou trois contacts, et c'est à la fin du concours que Liam m'a approché. Il m'a assuré que vous recherchiez à vous faire une place dans le monde de la danse. Je ne peux pas vous promettre la lune mais si vous êtes d'accord , je veux bien vous accorder un rendez-vous pour que nous voyons ensemble ce que nous pourrions faire.

- Oui dis-je toute excitée.

Je ne peux pas empêcher mes jambes de danser sous la table. Je sens tous mes membre se contracter sous ma peau devenue brûlante d'adrénaline.

- Alors quand pouvez vous passer à mon bureau ?

Je fais mine de réfléchir en lâchant un faux murmure de concentration avant de lui répondre.

- Demain je serais ravie de vous rencontrer.

- Moi de même. Je vous attends donc demain aux alentours de .... Disons neuf heure à mon bureau avec votre ami Liam. Je vous enverrais mon adresse par email sur ce numéro. Cela vous convient t-il ?

- Oui . Formidable. A demain alors ?

- A demain Mademoiselle. Au revoir.

Je raccroche sur ses mots , ne laissant plus que les battements affolés de mon cœur résonner dans mes tympans.

Pas un seul son sort de ma bouche. Juste ma respiration saccadée joue la douce mélodie de la joie autour de moi. Des millions de petites confettis de toutes les couleurs virevoltent dans mon ventre . Les papillons qui ont survolé mon intérieur le jour où j'ai embrassé Noah pour la première fois doivent avoir devant leurs minuscule yeux , un jolie spectacle féerique.

Mince Noah ! Je l'avais complètement oublié à la minute où j'avais décroché mon téléphone.

Je me retourne vers lui et son visage est totalement fermé. Il a l'air songeur et ses yeux sont solidement fixés en direction de mes mains. A quoi pense t-il pour avoir une expression pareille agrippée à son beau visage ?

- Noah dis-je doucement. Est ce que ça va ?

Ses yeux noirs quittent immédiatement mes mains pour venir se poser droit dans les miens.

- Oui marmonne t-il. J'étais simplement en train de réfléchir.

Il marque une petite pause avant de reprendre.

- Alors tu as rendez vous avec lui d'après ce que j'ai pu entendre.

Sa voix n'est plus qu'un mélange d'inquiétude et d'incertitude. Mais pourquoi ?

- Oui. Nous avons rendez vous à neuf heure. C'est génial tu ne trouves pas ?

- Oui c'est génial pour toi. Je t'accompagnerais si tu le désires.

- Ça aurait été avec plaisir mais l'agent m'a dit de venir avec Liam.

Sa tête qui venait de se tourner vers son café se repose immédiatement sur moi avec une terrible mine d'agacement. Comme à chaque fois que le prénom de Liam vient se faufiler dans une nos conversation , je peux sentir l'énervement qui tente vainement de dissimuler sous sa carapace de sécurité. Ça commence à m'agacer moi aussi. Mais parfois en y réfléchissant , je me mets à sa place. Je m'imagine que c'est moi qui suis-je obligée de supporter qu'une femme s'immisce dans la vie de Noah sans mon consentement. Ce que je ressentirais serait sans nul doute similaire au sentiment qu'il doit ressentir en ce moment même. Alors je ne dirais rien.

- Quoi ? Mais pourquoi ce con devrait t'accompagner ? Qu'est ce qu'il a avoir avec toi ? Il a dansé avec toi. Vous avez perdu. Il t'a certes , mit en contact avec un agent mais maintenant , c'est bon. Il peut te laisser te débrouiller seule. Si c'est à quelqu'un de t'accompagner , ça devrait être moi.

- Je n'en sais rien moi. Peu être qu'il a aussi quelque chose à proposer à Liam et comme j'ai déjà un rendez vous avec lui alors peut être qu'il veut faire d'une pierre deux coup. J'imagine qu'un agent casteur ne doit pas avoir beaucoup de temps à accorder à des filles comme moi.

Il passe sa main dans ses cheveux après avoir posé la tasse à café qu'il venait de porter à ses lèvres pour en absorber les dernière gouttes puis il m'adresse de nouveau un regard froid en se renfrognant d'avantage.

- Bon et bien , vas-y. J'imagine que ce n'est pas la peine d'essayer de te faire changer d'avis ?

Pour toutes réponses à sa question , je ne réponds tout simplement pas. Je peux faire beaucoup de choses pour le garder de bonne humeur mais rappeler un agent pour lui demander de caler dans son emploi du temps deux rendez vous différents pour deux amis qui ont la possibilité de venir ensemble pour les beaux yeux de mon copain n'est pas envisageable. Ni pour moi , ni pour nous tous.

Il détourne rapidement les yeux et se lève brusquement.

- Tu as fini ton café ? Je te ramène chez moi et je file. Je dois passer chez moi et au club. J'ai du boulot qui m'attend. Tu viens ? me demande t-il sans me tendre la main comme il le fait d'habitude.

Noah le grincheux est de retour à mon grand désespoir.

Je préfère ne rien dire et me lever pour le suivre que de provoquer une scène en public.

Nous arrivons à la voiture et le trajet jusqu'à mon appartement se déroule dans un silence oppressant.

Arrivés devant chez moi , il se penche et m'embrasse rapidement sur la bouche , toujours avec la même expression de colère pendant à ses prunelles sombres.

- A demain alors ? demandai-je timidement.

- Ouais. A demain. Je t'appelle.

Je sors et ferme la portière derrière moi. La voiture redémarre dans un crissement de pneu et s'éloigne de moi et de ma solitude.

- Génial dis-je pour moi même ironiquement.

Quand j'attends l'ascenseur , mon portable sonne de nouveau. C'est Liam.

Danse pour moi 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant