WOOD (EN RÉÉCRITURE)

III

Je me retourne... Oui je l'ai fais. Je me suis retournée pour tenter ce que n'importe qu'elle personne sensé ferai qui est de regarder où est-ce que notre traqueur se situe par rapport à nous, seulement je ne le voit pas derrière moi. Tout comme je ne vois pas la pente en face de moi, à la vitesse à laquelle je courais je n'arriverai pas à freiner ce qui signifie que à un moment j'allais forcément tomber... Tomber oui mais pas rouler  jusqu'en bas, cette histoire me donne le tournis j'ai l'impression d'être dans une autre dimension, prisonnière d'un manège d'où je ne sortirais pas...
Ma cascade est stoppée par un énorme tronc dame nature fais bien les chose parfois, ramassant le peu de force que j'ai je me relève et analyse la situation... Primo,  j'ai failli me faire bouffer l'âme, deuxio un homme dont j'ignore la nature encore veut me manger tout court ! Et tercio j'ai déboulé une pente de quinze mètres environ et suis au milieu d'un terrain vide avec une maison qui sort tout droit des thrillers sans compter que je viens seulement de remarquer que la forêt avait repris sa forme initiale de "repère d'âmes errantes'.

- Mon chaton je sens ton parfum... Mmmh mon parfum préféré... La femme....

Je n'ai pas d'autre choix, je me rue aussi vite que je peux dans la maison et une fois à l'intérieur je prend la précaution de la bloquer avec un meuble présent à ce moment. Il faut que je trouve une arme peut importe. Le surnaturel ne se tue pas avec des coups uniquement, je pars dans une semi exploration du rez-de-chaussée en cherchant la cuisine principalement.

Je la trouve enfin et ouvre tout les tiroirs dans une précipitation hors normes à la recherche de quelque que chose pour me défendre, et vous savez c'est quoi le pire dans tout sa ? Que la seule chose qui puisse me servir est une poêle à frire complètement usé, encore une fois la situation ne requiert pas de réflexion sur l'armement que je peux me procuré. Je saisis la poêle fermement et reprend ma respiration peu à peu et me calme en fermant les yeux. Je n'ai pas à avoir peur tout vas bien se passer...

- Toc toc toc.... Mon chaton ?

J'entends la porte s'ouvrir dans un grincement... Comment peut-il... J'avais pourtant barricader...

- Dis moi mon chaton, quel est ton conte préféré ?

Où veut-il en venir... Je marche hors de la cuisine en faisant attention à ne pas croiser le chemin de ce grand malade.

- Répond ! Me crie-t-il surprise je lui répond en balbutiant.

- Le... Le petit chaperon rouge ...

- Intéressant... Dis moi mon chaton, où se rend le petit chaperon rouge ?

- Hum... Chez sa grand-mère... Nos pas vont à la même allure il se dirige vers un endroit et moi à l'opposé.

- Tu sais quelle est la moral de l'histoire ?

- Ne pas faire confiance aux inconnus ? Préserver les petite filles des pédophiles ?