WOOD (EN RÉÉCRITURE)

XXV

Après avoir repris une respiration régulière, toutes les émotions accumulées au cours des derniers jours retombent et je suis détendue tout comme l'homme qui se trouve sur moi. Cette aventure a été éreintante.

- Comment tu te sens ? Demandais-je.

- Bien.

Et après tout ça je suis en colère.

- Parfait parce-que moi pas !

Je le pince et le frappe en lui criant dessus, il ne réagis pas, il ne bouge même pas de sur moi alors que je me défoule sur lui comme une hystérique, une crise qui se finit peu à peu en larme qui ralentissent mes coups.

- Idiot... Tu aurais dû rester avec moi au lieu de partir... Rien ne serai arrivé... Tu aurais dû m'en parler, achevais-je sur une dernière note encore faible.

Un silence s'en suit et mes sanglots cessent, honteuse je me couvre le visage de mes bras et après un moment qui m'a semblé une éternité le corps qui se trouve sur le mien se redresse en prenant appui sur ses avant-bras, laissant une distance correcte entre nous. Arès avait attendu que la tempête se calme pour parler.

- Tu as finis ? Bien, maintenant tu vas m'écouter Tara.

- Je n'ai pas envie de t'écouter Arès...

- Tu as raison, avant tu vas me regarder, dit-il en retirant mes bras de mon visage. Comme ça c'est mieux, chaton tout va bien je ne t'aurais jamais laissé, je ne faisais que t'attendre.

- Imagines que...

- Non je n'imagine rien du tout, parce que ça ne s'est pas passé, je savais que tu me retrouverai et tu l'as fait.

- Comment ? Si ça se trouve je serai...

- Arrête d'émettre des hypothèses je le savais et c'est tout.

- J'ai eu tellement peur de te perdre...

- Tu es vraiment une fille.

On aurait pu croire qu'il n'en avait pas grand-chose à faire en l'entendant parler comme ça s'il n'avait pas cette lueur de tendresse dans ses yeux et ce petit sourire radieux sur le visage. Automatiquement ma main vient se poser sur sa joue, elle retrace les traits de son visage chaud et sans aucune imperfection, amoureusement elle épouse la beauté de cet homme alors que ses yeux se ferment. Arès soupir d'aise et se détend en relâchant son corps nu sur le mien tout en gardant nos visage à une distance correcte.

- J'aime la couleur de tes yeux Arès.

- J'aime ton tour de poitrine.

- Tu es écœurant !

- Je suis franc, et tu sembles avoir oublié que je ne suis pas n'importe quel homme chaton. Endormir avec des belles paroles c'est pas mon truc.

- Non... Non je ne l'ai pas oublié Arès.

- Le contraire aurait été dommage, sourit-il en jouant du bout de son nez avec le mien.

- Arès ?

- Quoi ?

- On fait quoi maintenant ?

- Je pense qu'il est temps pour nous de rompre le contrat Tara.

- De rompre le contrat ? Et après... Qu'est-ce qui va se passer ?

- Ça, dit-il en posant sa main sur le côté gauche de ma poitrine. Ça jouera de nouveau la belle mélodie de quand nous étions enfant et que je te prenais dans mes bras. Celle que j'aimais écouter en secret.

- Qu'elle mélodie ?

- Un délicieux tambourinement qui s'accélérait dans ta poitrine, celui d'un cœur qui ne battait que pour moi...