WOOD (EN RÉÉCRITURE)

VI

Une semaine. Il y a sept jours dans une semaine, cent soixante-huit heures, et dix milles quatre-vingt minutes. Aujourd'hui il c'est écoulé une semaine depuis le bal, une semaine que j'ai passé à fouiller dans mes souvenirs pour tenter de comprendre ce à quoi faisait allusion ce loup mal léché d'Arès.
Je suis même aller chercher des informations sur cette maudite forêt à la bibliothèque, et j'ai eu beau chercher il n'y avait rien qui parlait des choses que j'avais vu dans cette forêt, tout les livres mettent en avant des légendes ... Des histoires à dormir debout totalement à l'opposé de la réalité qui se cachait dans les Wood, de ce que j'avais vu je pouvais dire que le taux de mes connaissances sur le sujet était passé de quatre-vingt douze pourcent et qui s'élevait à un faible et misérable pourcent désormais.

Je dois avouer que au bout d'une semaine je n'avais plus tellement le choix, j'avais compris que si je voulais comprendre je devrais le faire par moi même et sur le terrain lui même. J'avais dis à mon frère que je partais quelques jours pour me détendre dans le but de ne pas l'inquiéter mais alors que je finissais de préparer mon sac je me demandais si ce que j'allais faire n'étais pas une erreur... Puis je pensais à ce que m'avait dit Arès au bal, à propos de  mon coeur, ainsi du fait qu'il en était au courant... Et savait - j'en suis sûre - pourquoi, ce pourrait-il qu'il soit au courant pour mes vertiges qui en passant étaient toujours aussi fréquents ?... Alors pas de reddition j'irai jusqu'au bout, même si cela signifie jouer à un jeu dangereux. Je me jette peut-être dans la gueule du loup, mais c'est nécessaire, et comme on le sait une chose nécessaire est une chose qui ne peut pas être autrement.

♦♦♦

J'étais désormais dans la forêt depuis plusieurs heures enfin, plusieurs heures me semble être une hyperbole depuis la dernière fois.
Au moins on pouvais dire que la dernière fois m'avais permis de faire ce que l'on appel un "état des lieux".
Pour commencer, le temps ne s'écoule pas normalement ensuite il existe des créatures surnaturelles qui y vivent, il y a des esprits dans la forêt souvenez-vous vous les petites voix mais aussi que cette forêt possède plusieurs tableau, comme si elle s'adaptait à ses habitants.

Exactement comme la rivière qui cours devant moi, dans un décor verdâtre et jaunâtre à la fois, elle est comme une veine dans le corps humain, étouffé. Elle est recouverte par les arbres, les poumons de la planète comme on aime les appeler pourtant à cet instant j'avais l'impression de suffoqué, était-ce une façon pour la forêt de me repousser ? Non je ne pense pas il y avait autre chose et je met ma main à couper que cette chose avait un lien direct avec moi, égocentrisme ? Non réalisme. C'est un fait, depuis que je suis ici cette forêt ne m'a jamais paru saine, je la qualifierait même de.. Malade ?