XVI

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- Pourquoi on ne va pas dans la bibliothèque ?

- Cette dernière séance demande bien plus d'énergie et j'ai besoin des éléments pour ça.

Ce matin, je n'avais eu ni le temps de manger, ni celui de me questionner sur le programme. Après la discussion que j'ai eu avec Arès, il s'est éloigné de moi en direction de la sortie du temple depuis je ne l'avais pas vu il m'avait semblé d'ailleurs qu'il m'évitait. Néanmoins aujourd'hui je ne peux pas me poser de question sur ce qui lui arrive, le soleil était à peine sortit ce matin que Burjan était venu dans la chambre comme si il avait su que je ne dormais pas, me balançant vêtements et serviette sur le lit puis une fois que j'avais été prête il revint dans la chambre et m'intima de le suivre et nous voilà marchant dans un petit sentier de terre battue assez étroit, qui se glissait entre les énormes chênes de la forêt, en réalité j'appréciais cette "sous-forêt".

Il y avait aujourd'hui quelque chose de beaucoup plus vivant et sain dans cette forêt, je me sentais moi-même mieux, j'avais ce sentiment de confinement qui disparaissait peu à peu et je ne pouvais m'empêcher de penser que c'était en grande partie grâce à Burjan. Cela faisait deux jours que ça avait commencés et étrangement je ne ressentais pas le besoin de me méfier, d'être sarcastique ou bien froide et hautaine. C'était agréable de pouvoir être là sans chercher à me poser des questions sur mon existence ou sur moi, car tout cela se dessinait dans une peinture abstraite rien n'est précis dans ma tête j'avais parfois l'impression de me recrée des souvenirs. Mon inconscient me protégeait de quelque chose qui pourtant me manquait beaucoup; la vérité.

- Petite, nous somme dans le temple Kaze.

- Kaze ? C'est du japonais ?

- Oui, sais-tu ce que cela signifie ?

- Oui, mais je ne vois pas le rapport avec moi et mes souvenirs.

- Vent, c'est un bien joli mot tu ne trouves pas ?

- Parfois oui d'autres non..

- Exprime-toi.

- Un vent peut être une brise légère qui nous caresse comme il peut être une tempête qui saccage tout.

Nous avancions à l'intérieur du temple, j'avais été agréablement accueillit par cette petite brise légère qui caressais mon visage. Je fus soulagé que les onis et les kamisama ne me rejettent pas de ce lieu sacré, je le trouvais magnifique en partit car il avait été construit à l'intérieur d'un tronc, de saule je dirai c'était impressionnant les personnes qui l'avaient construit avait réaliser une véritable sculpture de sacre, ce temple était encré dans la création divine et ça donnait un aspect encore plus précieux au lieu une chose que je traduirai par "la création protégeait le créateur", un peu comme dans une religion, elle vit grâce aux croyants et aux fidèles qui savent aimer leur Dieu c'est ce à quoi je pensais alors que Burjan me conduisait à travers les pièces du temples. Nous ne passions pas par un jardin remplis de fleurs, d'un petit ruisseau qui coulait tout près et de rossignols qui chantaient ô le vent ! Pourtant ces pièces étaient encore plus belles, lumineuses et décorer par des peinture traditionnel murales, rien qu'en les regardant je pouvais m'imaginer les airs de flûte qui flottaient dans l'air porter par le vent au plus profond de la forêt, j'arrivais à voir les jeunes demoiselles en kimono portant des bouteilles de saké à des samouraïs revenu de guerre, les enfants autour d'une bassine s'émerveillant devant les poissons rouge, les cerisier qui perdaient leurs fleurs, tout un univers vivait derrière les couleurs des peintures.

 Nous ne passions pas par un jardin remplis de fleurs, d'un petit ruisseau qui coulait tout près et de rossignols qui chantaient ô le vent ! Pourtant ces pièces étaient encore plus belles, lumineuses et décorer par des peinture traditionnel murale...

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♦♦♦

- Vas dans l'eau.

- Mes vêtements seront trempés.

- Vas, et ne discute pas.

- Je vais dormir dans l'eau, Burjan est-ce que vous réalisez ? Vous voulez me tuez ou bien ?!

- Fais-moi confiance.

- On se connaît à peine je ne vois pas pourquoi je le ferai.

- Parce-que vous avez expressément de moi, et ma magie pour vous sauver tous les deux.

- Une fois dedans je fais quoi...

- Plonge sous l'eau et ferme les yeux.

- Avec tout ce qui s'est passé ici, je finirai par mourir noyée.

Je retire mes chaussures, mes chaussettes et ma cape ne gardant que la robe blanche en dentelle que m'avait prêté Burjan, je jetais un coup d'œil à ce dernier qui était assis sur les genoux en installant bougies, offrandes et je ne sais quoi d'autre, je pris une grande inspiration. Aujourd'hui allait être le dernier voyage dans ma mémoire et je ne devais pas le faire pour moi, mais pour Arès aussi c'est pourquoi j'entrais un premier pied dans le bassin d'une rivière. L'eau est agréablement chaude et d'un autre côté, rien ici ne m'angoisse bien au contraire ce décor me relaxe, les couleurs des arbres sont féériques, certaines couleurs se mélange pour crée une autre couleur que je n'aurais jamais pus imaginer, une lumière chaude éclaire ce paysage et fait s'illuminer ce paysage dans une aquarelle d'été, un brasier s'allumait dans mon cœur qui même si il ne bat pas comme celui de toute les personnes normales avait pour la première fois été touché. Mon rythme cardiaque suivant le ruissèlement de l'eau dans sa tranquillité je n'avais pas remarqué que le niveau de l'eau me recouvrait la quasi-totalité de mon corps à présent, me retournant pour regarder Burjan qui me souriait et à ce fut à ce moment précis que je me sentais à ma place.

- Plonge sous l'eau et laisse les venir à toi, ferme les yeux et apprécie le courant chaud qui t'enveloppera.

J'hochais la tête et me retournais dos au sorcier, fermant les yeux et soupirant d'aise je plongeais ma tête sous l'eau. Je relâchais tous les muscles de mon corps le laissant couler sous l'eau en attendant que tout ce fasse... Je voudrais vous énoncer une vérité vous le savez surement mais lorsque votre cœur s'arrête, toutes les choses bonnes ou mauvaise, les rêves que tu as réalisé, inachevé ou abandonné, les décisions prises ou non celles assumés ou non ne comptent plus. Ce qui est fait as été fait et rien ne le changera tu ne change pas le passé ça jamais, il n'y a plus de possibilité de fuite et tu te retrouves seul face à ton destin, c'est une fatalité et vous deviendrez que vous le désiriez ou non la conséquence de votre passé.

Chaque jours votre cœur cesse de battre pendant une fraction de seconde, ça fait partit du fonctionnement de votre organisme, c'est ainsi et pas autrement mais dès lors il reprend sa course et tu peux décider cette fois de changé le cours des choses.... De te laisser porter... Tiens quelle est donc cette douceur qui m'enveloppe ? Peu m'importe, je ne me sens plus la force de réfléchir alors qu'ils me prennent...

End - 10 chapitre

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End - 10 chapitre

WOOD (EN RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now