XVIII

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Tout était parfait pour le moins ceci était ma vision du parfait. On a tous nos critères de la perfection pour ma part je n'en ai qu'un; la tranquillité selon moi un moment devient parfait à partir du moment où rien ne dérange la tranquillité de l'instant. Sur le coup on se sens ailleurs, intouchable nous savons apprécier le silence qui se crée, on apprivoise le monde à l'extérieur de notre bulle où parfois on invite ces êtres chers à nos yeux et c'est le temps qui disparaît, nous pouvons être différent en tout point toi et moi. Un être solaire d'un côté, un être lunaire de l'autre, tu es chaud et je suis froide.. Pourtant tu m'attire, j'ai besoin de ta lumière pour briller ou je n'arrive plus à rêver. Dans nos regards je sais que je ne pourrais jamais cesser de rêver de toi tout comme tu ne pourras jamais cesser de penser à moi et si la folie doit nous prendre qu'elle nous emporte avec elle dans la censure de cet amour puissant que nous nourrissons jour après jour. Aimons-nous, attirons-nous, jouons une comédie romantique ou une série dramatique que m'importe... N'oublions pas de nous faire discret dans la foule qui lorsque nous passons se meurt dans des messes basses nous susurrant "à quoi sert de courir lorsque vous êtes pris au piège"... C'est exactement ça un piège, un piège qui se referme petit à petit sur nous en amenuisant notre vigilance jusqu'à ce que nous ne soyons que des pantins et que nous ne puissions agir à temps et d'un coup cette bulle éclate. PLOC. Notre petit univers bascule, tout devient morne, le paysage se ternie et perd de sa magie.. Il y a eu trois coups de feu, le premier fut tirer vers le ciel provoquant la voler des oiseaux, le second atterrit dans l'eau nous faisant comprendre que le temps nous est compté sans que nous ne puissions savoir quelle direction prendre à cause de notre esprit qui émerge lentement du doux rêve dans lequel il baignait et enfin le troisième tir, celui-ci raisonne près de nous et comme le claquement d'un fouet sur un cheval il déclenche sur nous l'affolement et nous nous mettons à fuir.

- Te voilà...

- Tara cours ! Ne te retournes pas !

- Ça ne sert à rien de tenter de m'échapper ! Je te retrouverai ! Et je te tuerais ne sous estime pas un chasseur !

Oh... Oui je me souviens parfaitement de ce jour et tout les souvenirs que je pensais concernant ma cicatrice disparaissent. Laissez moi vous conter ce qui nous était arrivé ce jour là.

Nous jouions comme deux enfants innocent au pied d'un arbre quelconque qui se trouvait au bord de la rivière où nous avions scellé notre contrat plus tôt, on avait une profonde affection l'un pour l'autre à cette époque. Trop concentré sur nos jeux nous ne faisions pas attention au bruit jusqu'au moment ou on nous a tiré volontairement dessus mais seulement à trois reprises, une, deux, trois... Un homme sortit d'un buisson et quand Arès le vit il s'était lever en une fraction de seconde me levant aussi, il me traîna dans la forêt en courant ne lâchant jamais ma main. Mais entre nous une gamine de sept ans ne cours pas comme un adulte ou un loup-garou j'étais déjà essoufflé, et en voyant que je ne tenais plus la course Arès s'était transformé en loup, "Tu crois toujours que c'est un chien qui t'as griffé là ?" . Vous vous rappeler du bal qu'avait organier le maire ? De cette phrase qu'Arès avait dite ? Oui, vous vous en rappelez et bien moi je me souviens à présent de cette cicatrice que j'ai sur la hanche, des griffes qui m'ont marqués ce jour là et je vais vous donner la véritable version... Une fois qu'Arès fut transformer en loup il m'avait porter sur son dos, courant à travers la forêt prenant de la distance sur le chasseur, en courant toujours plus vite et loin.

Sur son dos je sentais chacun de ses muscles se tendre, chacun de ses membres presser plus fort sur le sol nous rapprochant de plus en plus de chez moi mais j'ai aussi entendu un quatrième coup de feu et cette fois-ci Arès avait été déstabilisé par ce bruit qui était retentit bien trop près de nous, ses pattes s'étaient emmêlées et il a fini par trébuché. Quant à moi je l'avais suivis dans sa chute, mon corps avait rouler au bord de la colline qui à cause de la pluie s'était fragilisé et se fissurait sous mon poids. Quand dans les derniers instants je me sentais tomber Arès s'était relevé et avait tenter de me rattraper mais c'était trop tard nous dévalions la colline et afin de me protéger lors de la chute il m'avait attraper par les hanches pour me rapprocher de lui, une prise un peu trop forte sur mon corps de jeune fille, mais bien trop apeurée je ne voulais qu'une chose; ses bras. Au bout d'un moment nous avions été séparé par je ne sais trop quoi et les griffes de sa mains m'avait transpercer la peau dans son geste désespéré de retrouver notre contact et je me souviens que cette griffure ne m'avait pas fait mal comme elle le devait...

Mais aussi avant de tomber dans l'inconscience, une bête énorme s'approchait en courant vers nous, ma vu était floue je ne distinguait que des formes approximatives je le vis ramasser Arès qui lui tentait de se relever ... Il l'emmenait loin de moi alors qu'Arès criais après moi... Et moi impuissante...

- Tara !!

- Arès..

- Pardonnes moi mon chaton ! Pardon !!

- Arès...

- On se reverra je te le promets !

- Je t'aime...

- Je t'aime aussi Tara !

La suite je ne m'en rappelle pas, je sais que quand je me suis réveiller j'avais tout oublié, néanmoins un détail ne m'avait pas échapper avant qu'Arès ne disparaisse dans cette forêt l'homme qui nous poursuivait était arrivé à ma hauteur, il me porta et dans un murmure il me dit...

- Tara, bon dieux ma petite Tara, je le tuerais pour t'avoir fais du mal.

Du mal ? Arès ne m'avait pas fait mal il me protégeait.. Quand je me suis réveillée nous étions à l'hôpital, mes parents m'avait dit que j'étais tomber malade... J'ai grandis sans jamais avoir eu une quelconque connaissance de mon enfance... Arès... Oh Arès qu'est-ce qu'ils nous on fait...

Maintenant je me sens bien, entièrement complète. Cette chaleur qui m'enveloppe toujours, j'ai l'impression de planer... Suis-je morte ? Tout me semble si loin tout d'un coup, j'ai la satisfaction d'avoir enfin retrouver Arès mais j'ai également la sensation de vide qui s'empare de moi ma gorge me serre et une boule s'y forme.

- Petite maintenant réveil toi !

Me réveiller ? De quoi ? Je me sens bien ici au chaud, une fois dehors qu'est-ce qui va m'attendre ? Les problèmes... Maintenant que je me souviens tout va nous retomber dessus .. Non je ne veux pas me réveiller... Je tangue maintenant ? L'eau est secouée comme si quelqu'un y avait plongé, pourquoi ?... Même ici on ne peut pas être en paix... Une attache se forme sur ma taille et mon corps et tirer en arrière que ce passe-t-il...

End - 8 chapitre.

Corrections pas faite !!


















WOOD (EN RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now