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On a toujours cette impression de chaud dans notre poitrine, un délicieux magnétisme qui se repend dans notre corps, il commence au bout de nos orteils et de nos doigts affluant dans nos veines il remonte vers la pompe de notre organisme : Le cœur. Puis doucement on se sent comme une glace au soleil, la rigidité de notre corps s'assouplit jusqu'à la pointe de nos cheveux à contrario de ce que l'on imagine la glace ne se détruit pas elle revient à sa forme initiale de liquide.

C'est ce sentiment qui s'empare de moi alors qu'encore une fois je reprends connaissance dans un lieu différent et dans une position tout aussi inconfortable le seul point positif est que je ne suis pas frigorifié mais au contraire au chaud, sur un sol en bois allongé comme une vulgaire prisonnière certes mais au chaud. D'un geste souple je ramène en arrière mes cheveux me tombaient sur le visage, et la douceur que je pensais retrouver en aillant un contact avec la peau fine de mon poignet me fit sursauter car en aucun cas je n'avais retrouvé cette finesse délicate.

À la place tout autour de mon poignet se trouvait une marque violacé répétant un model régulier qui part de mon avant-bras semant une série d'écaille qui continue jusqu'à mon revers de main où une tête se dessinait en l'occurrence il s'agissait de celle d'un serpent, un très beau reptile qui vous regardait avec des yeux pourpres. De nature curieuse je m'engage avec mon autre main à succomber à la beauté des traits de cette marque qui m'a l'air si réel pour la redessiner du bouts de mes doigts seulement le bruit d'un verrou qui s'ouvre me sort de ma transe et je préfère utiliser mes deux mains pour me relever ainsi que mes jambes pour reculer de la porte qui s'ouvre juste devant moi.

- Tu es réveillée, ça me fais plaisir de savoir que tu vas bien, déclara une voix familière.

- Grand-mère ?

- Oui ma chérie c'est moi, vient donc dans mes bras ma petite.

Je me précipitais dans les bras réconfortant de ma grand-mère non par envie mais comme si j'y avait été obliger.

- Maintenant tout va bien on s'est débarrassé de cet animal et...

- Cet animal ? De qui tu parles ? Rétorquais-je en m'éloignant d'elle.

- De ce chien d'Arès ma puce, il est dangereux.

Arès, comment ai-je pu oublier de nouveau cet être qui m'est cher, qui m'a protégé depuis que je suis arrivée dans cette forêt, alors, oui il peut avoir un comportement désagréable, oui, il peut se montrer détestable mais il n'est pas dangereux il ne me fera jamais de mal je le sais au plus profond de moi, au souvenir de son touché, de ses doigts sur ma peau qui n'ont jamais été dur ou rude ce délicieux toucher a toujours été agréable et avide de contact. De mon contact.

- Non il ne l'est pas, grand-mère où il est ? Comment il va ?!

- Calme-toi immédiatement jeune fille et parle-moi autrement.

- Quoi ... Non ! Où sommes-nous je veux le voir !

- Nous sommes remontés à la surface de la forêt, actuellement on se trouve dans une chaumière, et j'apprécierai que tu de lave, tu empeste l'humidité et le chien mouillé.

- J'aime cette odeur.

- Ne discute pas, la salle d'eau se trouve juste là, m'indiqua-t-elle. Des vêtements ont étés déposer sur le lavabo.

Vêtements ? Est-ce que mon chaperon y est également, bien que j'en doute fortement..

- Où est ma cape ?

- Une cape ?

J'ignorais sa question sachant pertinemment que je ne la récupèrerais pas de ses mains et allais m'enfermer dans la salle de bain que cette femme m'avait désigné plus tôt. Quelque chose sonnait faux il me manquait un minuscule détail rien qu'un seul, une infime partie qui me guiderait sur le comportement que je devrais adopter envers ma pseudo grand-mère qui n'était pas normale, cette femme n'est pas ma grand-mère elle a dans le regard une lueur qui me ment. Une chose se passe et je n'aime absolument pas la tournure que prennent les évènements, Arès si tu étais là que ferais-tu ? Serais-tu là à faire les cents pas dans une salle de bain en essayant de comprendre ce qui se passe à nouveau ou alors...

WOOD (EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant