VIII

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Une douce chaleur embrassait ma peau, si douce et chaude en m'enveloppant dans sa lumière.
J'ouvrais les yeux doucement sans les brusquer afin d'adapter ma vue au mieux.
Puis tout doucement mon activité cérébrale était plus efficace, je comprenais que j'étais dans un hamac accrocher à deux troncs épais qui sont au milieu de la pièce. La suspension qui m'avais servis à me reposer était exposer à une ouverture de la pièce vers l'extérieur. Je m'extirpais du hamac, analysant la pièce pour me construire de nouveaux repères, j'avançais prudemment vers le miroir qui trônait à côté de ce dernier.
Les traits de mon visage qui depuis les derniers événements étaient tendu au maximum avaient comme qui dirait retrouver une certaine sérénité... Je fermais les yeux quelques instants afin de savourer cette tranquillité si rare... Et la masse qui s'écrasa derrière ma tête ne fit que me le confirmer; La tranquillité est chose rare.
Quand j'ouvris à nouveau mes yeux  mon premier réflexe fût de regarder ce qui jonchait au sol. Des vêtements.

- Met ça mon chaton on part !

- Partir ?! Mais où enfin ?!

- Arranger ton petit problème.

- Je n'ai aucuns problèmes !

- Non, c'est vrai, vous les femmes en avez un million on a compris maintenant enfile ces vêtements propre la salle de bain est derrière.

- Tu n'as pas honte de...

- Oh non mon chat ! Je voulais pas t'énerver, tu sais c'est pas grave si tu as un trouble psychologique. Je t'aime comme ça.

- Que.. Quoi mais...

- Bon maintenant tu arrête de parlé inutilement et tu enfile ces putains de vêtements avant que je ne fasse quelque chose qu'on regretterait tout les deux !

De mauvaise fois je ramassait tout ce qui ce trouvait par terre en marmonnant dans ma barbe de petites insanités sur l'homme désagréable qu'il est. Pourtant hier j'aurai parié qu'il... Qu'il n'était pas aussi méchant que ça.

- Elle est où ta salle de bain ?

- Suis le couloir et descend les escaliers, elle est dans le jardin.

- Une salle de bain dans un jardin... C'est bon j'ai tout vu.

- Oh non mon chat... Tu n'a encore rien vu.

 Tu n'a encore rien vu

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♦♦♦

Je tirais sur les manches du pull noir, me demandant comment Arès pouvait posséder de tels vêtements. Des vêtements jusqu'aux sous-vêtements que je portais, m'allaient comme si on les avait confectionnés spécialement pour moi.
J'étais quelque peu gêner, c'est vrai, il s'agissait pour moi d'un véritable baptême. Au cours de ma vie jamais un homme ne m'a "habillé" encore moins un homme comme Arès, d'autant plus que les vêtements que je porte sont très confortables, bien que très obscurs de part la couleur noire des chaussures, du pantalon et du pull, ils n'en demeuraient pas moins beaux et confortables. Mes cheveux tout fraîchement secs, tressés sur le côté tombaient le long de mon flanc gauche et sentaient le jasmin tout comme le reste de mon corps, une odeur délicieuse qui caressait mon odorat et embrassait mon corps...
Bien qu'en y repensant la douche prise tantôt avait été un vrais calvaire, j'avais eût l'abominable sensation que l'on me regardait, et à chaque fois que je regardais autour de moi rien n'étais la pour me le confirmer.
Suite à cela je m'étais apprêté et nous étions sortit de sa cabane pour nous aventurer dans la forêt, dès lors Arès n'avait eût de cesse de me donner des "indications et non des ordres" selon ses dires. Marcher vite, tête baisser, suis moi, attention... Tara ci, Tara là...

- Tara ?

- Quoi encore ?!

Mon corps se retrouvait plaquer contre le torse de ce même individu. Sa main avait une prise sur ma nuque et son pouce la caressait doucement.

- Arès qu'est-ce que tu fais lâche moi !

- Tais toi.... Juste s'il te plais tait toi..

Il enserra mon corps et sans même me laisser le temps de comprendre un draps rouge cerise se déposait sur mes épaule, et une capuche recouvrait ma tête. Une petite chaîne de fines mailles en bronze reliait les pans de mon chaperon.
Il ne me laissa pas en admirer plus, en me saisissant par la taille fermement.

- Accroche toi.

- Très drôle, il en est hors de question.

- Comme tu voudras.

Il recula vers le puits en ruine qui ce trouvait derrière lui, me tenant toujours d'une poigne sûre. Son visage  fermé, me frustrait... Car si ses traits étaient durs ses yeux, eux, pétillaient de malice et me souriait, s'en était d'autant plus inquiétant.
Ses pas se rapprochent à reculons de la partie totalement effondré du puits et je réalise ce qu'il s'apprête à faire, quand il est trop tard pour le contester..

Ses pas se rapprochent à reculons de la partie totalement effondré du puits et je réalise ce qu'il s'apprête à faire, quand il est trop tard pour le contester

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Nos deux corps tombaient dans le large trou du puits, en étant contre le corps d'Arès je dois avouer être rassurer... Mais ce répit est vain lorsque qu'il me lâche et je tente tant bien que mal de retrouver ce contact tendant mes bras vers lui, lui qui me souris franchement et avec tant de malice.
Le fosser se crée entre nous et je ferme les yeux en priant intérieurement pour que rien ne nous arrive. Quand enfin et par miracle je ne sens plus mon corps chuter mais se retrouver sur une masse dur et douce, je recommence à respirer normalement.

- Ouvre les yeux mon chaton.

- Arès..

Une chose froide et humide se posa sur ma joue, en relevant ma tête, les prunelle bleu sombre entraient dans les mienne couleur de miel.
Ce n'était pas Arès... Mais le loup noir qui m'a tant effrayé lors de notre première rencontre, ce loup énorme et imposant qui a dût faire fuir la sirène de la dernière fois... Pourtant.. Son museau sur ma joue ne m'effraie pas.

- Accroche toi on va être en retard le train ne nous attendra pas.

Cette fois-ci je ne me fis pas prier et l'accrocha aussi fort que je le pût.
Une fois fait il se mit à courir le long du tunnel et peu à peu je me détendais. Cette forêt cachait tellement plus, et me voilà avec le grand méchant loup à le suivre pour aller prendre le train. Un train dans une forêt... À quel moment ai-je commencer à accepter tout ça ?

♦♦♦

En attendant, que le Nairt arrive en gare, je joue avec mon anneaux en argent, en relevant mon regard mes yeux sont accueillit par le profil de cet homme assis en face de moi. Il regarde par la vitre du wagon l'air ailleurs mais tellement serein, je m'appelle Tara Mc Gallagher et je partais avec Arès, découvrir qui je suis... Mais au final qui somme nous ?

 Mais au final qui somme nous ?

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WOOD (EN RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now