Chapitre 29: Le bal d'Halloween

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Vendredi soir.

Cette fameuse soirée que j'avais attendu plus en deux jours que mon anniversaire en 16ans, était enfin arrivée. Vous vous doutez qu'en si peu de temps, j'aurais pu difficilement trouver un cavalier mais Mike s'est montré gentil et s'est proposé.
J'étais contente d'aller au bal avec lui, entre amis, ça ne peut être que sympa.
Nathan a invité sa fameuse copine avec qui il était au cinéma l'autre jour et Mathilda y allait avec un joueur de basket si j'avais bien compris, allez savoir comment elle s'est dégotée un cavalier pareil tout en sachant que toutes les nanas du bahut espéraient être accompagnées d'un garçon de l'équipe.

Ces mecs là sont ultra populaires comme pas possible.

La rumeur concernant Mathilda et Nameless s'est atténuée, et ne lui répétez pas, mais ça me soulage de fou !

Pendant toute cette parlote, j'étais fin prête pour cette soirée. J'avais mis trois heures pour choisir ma tenue, me coiffer, me maquiller et conseiller Mathilda sur ses affaires.
D'ailleurs, elle et moi, hier soir, avions acheté nos masques. Le mien était trop génial [voir média].

******
J'entrais dans la chambre de Mike, mon très cher et séduisant cavalier, que j'espérais pomponné et apprêté, était couché dans son lit, sous sa couette, apparemment torse nu.

-Mike, qu'est ce que tu fiches ?! M'exclamais je en m'approchant de son lit.

-Kita, je suis désolé, je vais pas pouvoir t'accompagner au bal. J'suis malade comme un chien.

-Oh ... Soupirais je.

J'aurais dû m'en douter, sur sa table de nuit était posée une tasse qui semblait contenir de la tisane alors que Mike a horreur de ça, et il y'avait aussi plusieurs mouchoirs en boules.
Pis Mike avait manqué les cours dans la semaine et les jours où il avait été là il n'était vraiment pas bien.
Le pauvre ...

-Tu veux que je reste avec toi ? Demandais je en m'asseyant près de lui.

Il posa sa main sur la mienne en essayant de m'esquisser un sourire. Rien qu'à la chaleur de sa main, je sentais qu'il avait beaucoup de fièvre.

-Non va s'y. Vous n'avez qu'à passer quand vous rentrerez, si vous n'êtes pas trop morts.
Me dit il gentiment.

Je souriais en haussant les épaules.

-À tout à l'heure.

Je me penchais pour l'embrasser sur la joue avant de me relever et de partir. Bon, avec toutes ces mésaventures, eh bah ... j'étais en retard.
En tant que coureuse olympique, eh bien, je me suis rabattue sur ma seule solution. Heureusement que j'avais pensé à prendre une paire de baskets dans mon sac parce que le 100m talon très peu pour moi.

J'espérais que cette soirée en vaudrait la peine. De toute façon, j'ai des projets pour la rendre intéressante et si tout se passe comme prévu, ça pourrait être juste formidable.

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