Chapitre 46: Panique générale !

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J'étais arrivée pile-poil quand Debbie devait ab-so-lu-ment partir, j'ai pu récupérer mon Fofó.

Nous marchions dans le parc depuis une bonne trentaine de minutes, depuis si longtemps que nous l'avions entièrement traversé et que nous n'étions plus qu'à 5minutes de chez moi.

J'avais oublié mon téléphone dans la panique tout à l'heure alors je me disais que ce serait une bonne chose d'aller le récupérer.

Comme ça si Unknown veut me joindre, ou Mathilda, ou encore mes parents, eh bien je pourrais leur répondre même si c'est peu probable que cela arrive.

Enfin bref, je voulais mon téléphone.

Alors, je pris la direction de mon appartement.Pour une fois que je n'étais pas pressée, que j'étais même carrément relax, j'aurais du me douter que les choses n'allaient pas durer.

Une fois sur mon paillasson, je sortais les clefs de ma poche et entrais enfin chez moi.
Je laissais la laisse de Fofó trainer sur le sol, après tout je n'en avais que pour une minute.

Je traversais le couloir calmement, ouvrais la porte de ma chambre et là quelque chose m'interpella. Le sol de ma merveilleuse chambre s'était transformée en pataugeoire lactée.

Et c'est là que je me souvins.

J'avais un chat maintenant et je me souvins d'autre chose dans la même seconde, Fofó n'aime pas les chats.

Chaton qui était couché sur mon lit, trempé à mon avis à cause du lait, fut très surpris de voir Fofó débouler dans ma chambre comme un dingue.

Fofó sauta sur mon lit, Chaton sauta également mais en l'air pour ensuite atterrir sur le sol et s'enfuir très très vite dans les escaliers.

Je n'eus pas le temps de comprendre, en voulant intervenir je trébuchais sur Fofó qui se mit à poursuivre Chaton à travers mon appart', je me retrouvais le postérieur en premier dans l'immense flaque de lait.

Je me relevais en deux deux et descendais les marches quatre par quatre, en cinq secondes mon salon s'était transformé en No Man's Land.

Les chaises étaient renversées et la table sérieusement déplacée.

Chaton passa sur le canapé comme une formule 1 en poussant des cris abominables et en griffant le canapé à de multiples endroits, Fofó le suivit puis ils descendirent tous les deux l'un derrière l'autre, mon chien se cogna contre la table basse en reversant le vase ainsi que ses fleurs qui finirent éparpillées sur le sol dans les bouts de porcelaine du vase, ça ne démoralisa pas pour autant Fofó qui continua sa course.

Ils passèrent près de la console et c'est là que la laisse de Fofó s'accrocha je ne sais comment au meuble et fit se renverser tous les bibelots (non fragiles heureusement!) du genre gobelet de stylos , boite à bordel (Arrêtez on a tous ça chez nous) ou des journaux sur le sol.

Une bouteille d'eau, tombée de je ne sais où, s'éclata également au sol humidifiant très nettement le carrelage.

Chaton se retrouva bloqué dans un coin avec Fofó près à le bouffer qui fonçait droit sur lui.

Comme un réflexe, je m'élançais vers eux et aplatis le bout de la laisse du clebs avec ma basket, l'étranglant un peu mais sauvant la vie du chaton.

Je les attrapais tous les deux par la peau du cou, les soulevais et les punis, chacun dans sa pièce.
Chaton dans la salle de bain et Fofó dans la chambre de mon frère.

C'est là que je vis l'ampleur du carnage que ces deux là avaient fait dans mon appartement.

Téléphone ! C'est la première chose à laquelle j'ai pensé.
Non pas pour voir si il allait bien (un peu quand même) mais pour appeler Nathan au secours. En général c'est Mathilda que j'aurais appelé mais pas cette fois.

Je montais les marches et rentrais dans ma chambre en courant.
Je me re-cassais la figure sur le sol, ayant oublié le bordel que le chaton avait fait avec le lait.

Puis, en restant assise sur le sol cette fois (je n'avais pas la foi de me relever), je me saisis de mon téléphone sur ma table de nuit et composais le numéro de Nathan.

Il décrocha pour mon plus grand bonheur.

-Nathan, j'ai un petit problème.

Mon portable vibra contre mon oreille, j'avais reçu un message et je regardais immédiatement de quoi il s'agissait.

Yohan: - Salut, juste pour te dire que les parents rentrent plus tôt, dans 30 minutes précisément, en théorie l'appart est nickel, tu pourras juste vider le lave vaisselle ? Merci ptite soeur.

C'est officiel, j'avais envie de pleurer tant cet appartement puait déjà la mort à plein nez.
Je remis mon téléphone à mon oreille.

-Ok, plutôt un gros problème.

The UnknownWhere stories live. Discover now