A Love of Mafia (Bientôt En Réécriture)

Chapitre 1

Le soleil est bientôt sur le point de se coucher, je me dépêche de rentrer après avoir fini de manger au fast-food du coin, franchement ça fait du bien parfois de manger de la nourriture grasse, surtout après une journée épuisante comme celle que j'ai eu à l'école ; c'est-à-dire se lever tôt, avoir rumeurs qui saccage soit ta scolarité soit ta journée, toutes ses choses qui t'agace, mais le pire, c'est quand tu n'as aucun ami, car ils sont tous dans une autre école et toi à l'autre bout de la ville et la tonne de devoirs aussi.

Je marche très lentement jusqu'à chez moi, les écouteurs dans les oreilles, puisque je sais qu'il n'y aura personne aujourd'hui. Ma mère est infirmière et elle est de garde aujourd'hui et mon père, lui, est de garde au commissariat de police. Je me rappelle du message que ma mère m'a envoyé plutôt ce matin qui disait :

"Ma chérie ton père et moi rentreront un peu tard aujourd'hui et je n'ai pas fait à manger, je t'ai laissé de l'argent sur la table de la cuisine. Prend-le et va manger dehors.
Bonne journée
Ta maman qui t'aime"

Quand j'y repense, mes parents sont rarement à la maison, trop occuper à leur boulot, surtout en ce moment et c'est vraiment dommage, je ne peux plus profiter d'eux comme avant. D'après eux j'ai grandi et je suis capable de m'occuper de moi tout seul, mon œil oui; c'est à peine si j'arrive à faire cuire des pâtes sans tout brûler. Je suis une vraie catastrophe.

Je longeais la ligne droite qui me ramènera jusqu'à chez moi, quand j'entends du bruit. Je retire un de mes écouteurs et regard autour mais la rue est déserte, j'habite dans l'endroit le plus calme de tout Los Angeles. Je remets mon écouteur et continue de marcher, jusqu'à ce que je sente qu'on m'attrape par le coude et qu'un corps dur me plaquer contre le mur d'un des bâtiments.

Une main se colle contre sur ma bouche et la personne me murmure à l'oreille :

- Laisse-toi faire et tout ira bien !

Je ne comprends pas ce qui se passe et d'un coup je sens une main se mettre sur ma taille et des lèvres se poser sur les miennes. Oh mon dieu ! Ça doit être un violeur, je viens de me faire prendre mon premier baiser par un inconnu... J'ai vraiment peur, je n'arrive pas à me décoller de lui, j'essaye de me débattre du mieux que je peux en le poussant sur son torse que je devine musclé à travers son pull. Il se pousse enfin après et je tombe devant son regard. Il a des yeux verts intense, ils sont vraiment magnifiques. Je secoue la tête, je ne dois pas m'extasier devant lui, surtout que je ne sais pas qu'il est ni ce qu'il me veut.

- Reste tranquille, je ne vais pas te violer, c'est compris? Dit l'inconnu d'une voix grave qui me donne des frissons de peur quand j'entends sa phrase.

J'entends des pas qui se rapprochent de nous. Cette fois-ci, l'homme plonge son visage dans mon cou tout en m'embrasse. Je ressens une sensation bizarre quand il fait cela et je lâche un gémissement sans m'en rendre compte. J'hallucine, je gémis fasse au caresse d'un homme que je ne connais même pas et qui se trouve être sûrement violeur! Il n'y vraiment que moi pour me retrouver dans ce genre de situation.

Des hommes qui m'ont l'air féroce passent devant nous en regardant de chaque cote de la rue puis reparte. Le type qui avait la tête enfoui dans mon cou la relève. Il me fixe quelque instant alors que ma respiration et les battements de mon cœur n'ont fait qu'accélérer pendant tout le long.

-Ces fils de pute m'ont pas raté... murmure l'homme devant la main sur son abdomen. Je ne peux pas rentrer comme ça, on va me prendre pour une frappe.

Il lève la tête vers moi puis me dit :

- Toi, tu vas m'amener chez moi, je dois me soigner et vite.

Je ne fais pas attention à ce qu'il me dit jusqu'à ce que je comprends sa phrase.

- Quoi mais pourquoi? Je ne te connais pas!