Vaïnatea - Un amour qui n'aurait jamais dû naître.

Chapitre 12 - Un dernier au revoir.

💎💎 À lire avec la musique qui est en média. Je la trouve vraiment belle mais triste à la fois. Un coup de cœur. Écoutez là et ressentez les émotions de l'histoire. C'est tellement plus agréable. 💎💎

💎💎💎 Merci à toutes et à tous de continuer à me lire et à me suivre. Ça me fait chaud au cœur. 💎💎💎

💎💎💎 Qu'Allah vous préserve, vous ainsi que vos familles mes frères et sœurs musulmans(anes) 💎💎💎

🌸🌸🌸 PDV VAÏNATEA 🌸🌸🌸

J'ouvre les yeux et je remarque que je suis à Tahïti. Je ne comprend pas, il y a quelque minutes, j'étais dans un hangar et je voyais la silhouette de Samir s'approchait et me voilà dans mon pays d'origine. Je regarde autour de moi et... Je suis devant ma maison, je suis devant chez moi, plus exactement sur le bord de la plage. En regardant vers la maison, je vois Amine, Kaïs et Hamza ainsi que mes parents. Ils déjeunent, ils ont l'air heureux.

J'ai tellement envie d'y croire, mais au fond de moi, je sais que je rêve. Ce n'est pas possible. Leur mort me hante et ça ne peut que me rappeler que les seules fois où je les ai près de moi, c'est lorsque je rêve.

Ma famille, mon heureuse famille. Je la regarde les larmes aux yeux. Pourquoi ce n'était pas ainsi lorsqu'ils étaient encore vivant? Pourquoi nous sommes nous égarés? Pourquoi nous sommes nous perdu de vu? J'aurai tellement aimé que ce soit vrai, si vous saviez comme j'aurai aimé.

Je n'ai pas eu le droit à ça. Je veux dire, je n'ai jamais eu le droit de voir ma famille réunis et heureuse comme à cet instant. Je sais que c'est un rêve et c'est bien pour ça que c'est merveilleux. J'aimerai tant ne pas me réveiller. Des larmes se mettent à tomber. Ils sont là-bas et je suis ici, sur ce sable à les contempler. Je ne veux pas gâcher ce tableau, il est tellement beau.

Je me suis souvent demander ce que ça me ferai si un jour tout s'arrangeait, si un jour tout redevenait comme autrefois. Maintenant, je n'ai plus vraiment à me poser la question, je le sais, je le ressens.

Je pleure car je sais qu'en réalité, ils ne sont plus là mais aussi parce que je suis heureuse de les voir. Tous.

Mon père rit à gorge déployé puis ferme les yeux. Je peux apercevoir ses rides, sa fatigue mais aussi sa joie et sa paix. Il les ré-ouvre et se tourne vers moi. Je lui souris tout en laissant mes larmes tomber. Il dit quelque chose à ma mère et mes frères puis se lève pour venir me voir.

Il est si grand et si beau. Mon père, le premier homme à m'avoir aimer, et sûrement le dernier à m'avoir tellement aimé que je ne pourrai le lui rendre un jour. Ses cheveux grisâtre accompagné de sa peau mâte font tout son charme. Ses yeux sombre lui donne un aspect mystérieux. Il porte un Quamis, j'ai toujours aimé le voir habillé comme ça, je lui demandais si les anges étaient habillé ainsi lorsque j'étais petite. Il me répondait en me souriant "Je ne sais pas. Peut-être."

Je me demande encore pourquoi on me les a prit, mais au fond, je sais la réponse.

Il s'approche de moi, son visage est éclairé par les rayons du soleil. Il s'assied à côté de moi regard plongé sur l'horizon. Je le regarde, il me manque tellement. Il me manque terriblement. Il saisit ma main dans la sienne.

Lui - Que fais-tu ici ma fille?

Moi - Je...

Sa voix, sa voix grave et fatigué me fais frémir. L'entendre m'apaise tellement.