Vaïnatea - Un amour qui n'aurait jamais dû naître.

Chapitre 26.

" Il était mon refuge quand tout allait mal. "

🌿 PDV VAÏNATEA 🌿

J'étais là. Je ne bougeais plus. J'étais immobile. Je ne parlais plus, je ne voulais plus. Je n'avais pas la force nécessaire pour toutes ces choses quotidienne. J'étais ici, devant cette fenêtre, je regardais les saisons passées. Les jours défilaient, et le temps s'écoulait. Je respirais, mon coeur battait, mais j'étais morte. Complètement morte.

J'avais maigris. Énormément maigris. Je mangeais un peu parce qu'il Nahil m'y forçait. Il essayait d'engager une conversation mais il parlait dans le vide. Je ne répondais pas. J'étais une statue. Une vulgaire statue.

Mes cheveux avaient perdu leur éclat, mes yeux avaient perdu leur étincelle, ma couleur de peau c'était éclaircis. J'étais devenu un déchet. J'étais totalement perdu.

Les seules fois où je quittais la pièce, c'était pour aller me prendre une douche. Je restais des heures sous l'eau brûlante. C'était comme si je voulais m'auto-torturer pour me punir d'avoir tuer mon fils. C'était tout ce que je méritais.

J'avais laisser les choses se faire. J'avais laisser mon fils mourir.

J'étais divorcé. Kaïs était venu me faire signer un papier. Lui aussi avait essayé d'engageait la conversation, il avait essayé de s'excuser de ne pas avoir agis face à cette union car s'il avait réagit, ça ne serait pas arriver et Faress serait encore là. Mais rien. Je n'ai pas réagis. Je n'avais pas la force. J'étais extrêmement faible.

Je voyais Nahil faire des allers et retours dans l'appartement. Il n'avait pas laisser Amine, il n'avait laisser entrer personne. Sauf Kaïs parce qu'il lui avait dit que c'était pour les papiers du divorce.

Parfois, il arrivait qu'il vienne rester avec moi, me regardant, en attendant sûrement que je dise ou fasse quelque chose.

3 mois passèrent, puis 4, puis 5. Et j'étais encore là, devant cette fenêtre. Il n'y avait qu'elle et moi. Je pleurais quand j'en avais la force.