dix-neuf

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il est quatre heure du matin et l'insomnie me guette.
les oiseaux chantent déjà demain, avant même le levé du jour on les entend déjà brailler leur musique.

y'a les cachets pour dormir de ma mère qui traînent sur la poutre de la cheminée du salon, j'ose même pas y toucher par peur qu'elle s'en aperçoive.
et comment lui dire que le tabac n'est pas la seule chose qui me bouffe la santé , que y'a les réseaux sociaux et les insomnie du dimanche soir.

j'ai ressorti mon pull-clope de l'été, celui que j'aime mettre quand rien ne va et que le sommeil ne vient pas.

et c'est dans ce genre de nuit que j'aimerai avoir quelqu'un près de moi,
juste pour le réveiller histoire qu'il me tienne compagnie durant cette longue nuit.

alors j'laisse la fumée de ma cigarette courir le long de mes doigts et pourrir l'odeur parfumé de mon pull et j'avoue qu'à ce moment très précis c'est pas la chose la plus importante de ma vie.

et c'est durant ces longues veillée que  j'me met à cogiter, à penser à la vie et surtout à l'avenir, j'vois tout en noir et j'en ai pas envie.

j'ai beau me répéter que y'a pire dans le vie, que y'a la mort, les petits problèmes deviennent des montagnes insurmontables et j'ai peur.

j'ai peur de pas être à la hauteur, que l'hiver ne parte jamais, et que la vie me dévore.

j'ai comme un bruit de sifflet dans l'oreille, j'ai peur d'une branche d'arbre que j'ai pris pour un homme.

comment dire aux gens que c'est quand ils dorment que les démons se réveillent.

et tout le monde est assoupi,
sauf moi.

*

rien d'alarmant. en média mon personnage préféré de toutes les séries/films que j'ai vu (j'exagère).

j'poste ce texte un peu à la rapide, il n'a casiment aucun sens sachant que mon correcteur à modifier des mots, et j'avais envie de dire '' désolée pour les fautes'' blablabli blablablou mais du coup je vais pas le faire et je vous renvois à la toute première partie vers la fin du texte lorsque je parle de ça.

sur ce, bonne nuit.

ana(belle) fatiguée mais qui n'arrive pas à dormir et qui paraît extrêmement hautaine dans sa note d'auteur.

parfoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant