parfois

vingt et un

j'ai envie d'hurler ma peine à la lune, au soleil, aux étoiles, à qui veut l'entendre, à qui veut bien écouter.

je veux tout dire, sans filtre, sans penser aux conséquences.

apaiser mon âme, extérioriser tous ces secrets qui me rongent.

je veux fermer les yeux et juste penser au vide, avoir l'esprit serein lorsque je m'endors seule dans les nuits chaudes d'été.

c'est égoïste. de penser qu'à soit, on a tous des secrets qui nous bouffent de l'intérieur mais personne ne se plaint autant.

tout le monde a des casseroles qui traînent derrière, et qui empêchent d'avancer correctement.

c'est vicieu tout ça. ça reste cacher derrière vous et un jour quand vous vous y attendez pas, ça ressort comme si ça avait jamais disparu, comme si les erreurs du passé étaient marquées en rouge sang sur votre front, comme si vos plus grosses hontes, vos plus grosses peines étaient à la vue de tous.
comme si tout le monde avait les armes pour vous déduire.

on peut rien y faire, vous êtes vulnérable, vous devenez la bête noire, votre propre bête noire.

*

ce texte ne veut absolument rien dire mais j'avais vraiment envie de poster un truc, je sais c'est stupide mais c'est mon livre et je fais ce que je veux avec.

ana(belle)