36. Gonvalo

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Désolé pour le retard ! Je n'arrive jamais à me dire qu'on est mercredi ! Alors voici le chapitre, nous nous rapprochons de la fin !
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            Tsuna tira une chaise et s'assit nonchalamment, avant de poser ses pieds sur la table. Autour de lui, il y avait trois femmes et trois hommes. L'un de ses derniers, qui devait avoir la quarantaine, se leva d'un bond et pointa un pistolet dans la direction du decimo. D'une voix forte, il ordonna :

-Qui êtes-vous et comment êtes-vous arrivé ici ?

-Je m'appelle Tsunayoshi Sawada di Vongola, mais vous connaissez sans doute mieux ma famille sous le nom de Gonvalo

-Impossible...

            L'homme qui venait de parler devait avoir une soixantaine d'année. Il regardait avec ahurissement les flammes noires qui tournaient délicatement autour des mains du decimo. Il croyait ce pouvoir perdu à jamais, avec la mort du dernier chef. Les Gonvalo étaient une lignée qui existait depuis la nuit des temps. On retrouvait leur trace dans tous les grands empires du monde. Ils signaient leurs méfaits par une croix de sang, qui en séchant, tendait vers le noir, expliquant pourquoi les membres de cette ligue avaient été surnommé les Nero Sangue Corce par les italiens.

            Le vieil homme, qui semblait être le leader du groupe, observa un instant le jeune homme, comprenant immédiatement ses intentions. Il lui demanda tout de même :

-Que veux-tu ?

-Ce n'est pas évident ? Je viens détruire cette organisation

-Si tu es bien celui que tu prétends être, tu pourrais reprendre ta place de chef. Avec ton nom, tu n'aurais aucun mal à dominer le monde, proposa une des femmes avec un fort accent anglais

-Malheureusement, cette proposition est venue 400 ans trop tard

            Sans parlementer plus, Tsuna appela à lui ses flammes noires, témoin atemporel de sa lignée. Elles ondulèrent autour de lui comme un serpent, prêtent pour la destruction. Le vieil homme s'interposa et fit :

-Si tu veux nous tuer, soit, mais nous sommes dans un bâtiment rempli d'innocents !

-Vous me parlez d'innocents, alors que vous en brisez des centaines par jour ?

-C'est vrai, mais nous contrôlons nos hommes maintenant ! S'exclama la même femme que précédemment

-Vraiment ? Pourtant vous tuez encore et encore !

-Les humains sont des monstres, tu le sais mieux que quiconque. Nous faisons en sorte de maintenir les appétits des plus sombres, expliqua d'une trentaine d'année

-votre réussite est flagrante, se moqua Tsuna

-Tu n'as eu que le témoignage de ton père, qui n'était qu'un enfant à ce moment-là. Mais si ton grand-père a été écarté, c'est parce qu'il ramenait les Nero Sangue Corce dans la mauvaise direction, fit le troisième homme

-Et je devrais vous croire sur parole ? Comme c'est étrange, vous médisez une personne qui n'est plus là pour se défendre

-Nous avons un grand nombre de rapport de cette époque, ainsi que le journal de ton grand-père, ajouta le vieil homme

-Pourquoi me dites-vous tout cela ?

-Car nous avons besoin d'un Gonvalo. Ta famille est la plus puissante du monde. Avec ton influence, nous pourrions unifier les Nero Sangue Corce

-J'y perdrais ma place de decimo, qui est aussi ma famille, contredit Tsuna, sans toutefois réfuter la demande du vieil homme

-Ce qu'ils ne savent pas ne peut pas leur causer de tort, non ? Fit l'anglaise

-Vous voulez que je dirige les deux organisations les plus puissantes du monde ? Cela ne fonctionnera jamais

-Nous avons simplement besoin de ton nom et parfois de ton pouvoir. Tu es assez puissant pour que personne ne sache qui tu es. Et dans quelques années, tu créeras un pacte de non-agression entre nos deux communautés. Nous serions les petites mains de l'ombre, proposa le vieil homme

-Qu'y gagnerez-vous ? Je briserais la promesse que j'ai faites à mon père

-Nous sommes comme les mauvaises herbes, si tu nous arraches aujourd'hui, nos profondes racines nous feront renaître demain. Mais si tu prends la tête de l'organisation, tu pourras mettre du pesticide jusqu'à ce que tout meurt. L'élimination par la violence n'entraine que la rébellion, nous en avons eu un bel exemple avec les nazis. Par contre, si tu regardes la disparition en douceur des viking, ils ne sont plus jamais réapparus

-Vous me proposez une solution sur le long terme, mais qu'avez-vous à y gagner, tous autant que vous êtes ? Questionna Tsuna

-Quand tu arriveras à démanteler les Nero Sangue Corce, je serais surement déjà morte de vieillesse, les autres aussi. Nous nous fichons de ce qu'il adviendra, du moment que nous gardions nos privilèges, argumenta la plus jeune femme

-C'est extrêmement narcissique

-C'est honnête je pense, contredit le vieil homme

-Comment m'assurer de votre bonne volonté ?

            Le vieil homme fit un sourire et déploya son aura. Elle était composée de flammes du brouillard et enveloppa chaque membre du conseil. Il téléporta tout le monde jusqu'à un grand bureau. L'endroit était spacieux et grâce aux descriptions de son père, il reconnut l'endroit. C'était le tout premier quartier général des Gonvalo. Il était situé dans une grotte et protégé de la destruction par un antique lien de flammes noires. Tandis que Tsuna observait le décor, le vieil homme était allé chercher une boite, qu'il déposa ensuite sur le bureau. Il alluma la bague qui ornait son doigt et le boite s'ouvrit, délivrant sept emplacements pour chevalière, dont six étaient vide. Le Vongola s'approcha et prit le dernier anneau qui s'y trouvait. En obsidienne, elle était assez simple. Cette chevalière ressemblait énormément à son anneau du ciel Vongola, même si celui-ci n'était pas encore complet.

            Tsuna remarqua pour la première fois que les deux armoiries, comme les deux noms, étaient forts semblables. Les deux fusils étaient remplacés par deux pieux, la palourde aux ailes par un cranes ailés. Les plantes grimpantes en arabesques par des corps dans d'étranges positions. La balle au centre était remplacée par une goutte de sang noir.

            Le vieil homme sourit en voyant l'expression du decimo. Il décida de faire les présentations, pour conclure le marché :

-Je m'appelle Steve Robert, je serais votre bras droit et celui qui entrera en contact avec vous

-Très bien monsieur Robert, répondit Tsuna en fixant toujours l'anneau

            En passant l'anneau à son doigt, il sentit la puissance de ses flammes noires augmenter drastiquement en lui, jusqu'à devenir aussi puissante que celle du ciel. Un contrepoids parfait pour une puissance incommensurable. Appelant à lui toute sa puissance, il fit apparaître sa flamme frontale ainsi que ses ailes, qui prirent une amplitude inégalée. Pointant sa main en direction de ses nouveaux gardiens des flammes noires, Tsuna eut un sourire diabolique, avant de projeter ses flammes.

Le fils de Giotto [Terminée]Where stories live. Discover now