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~~~~~~~. PDV DE Katherine. ~~~~~~~~

Un tonnerre d'applaudissements envahit la pièce alors que je descendais prudemment de la table. Vu sa tête ça avait l'air bien.
Mais en regardant son regard actuel je risquais cher pour ma peau.

Il me désigna le couloir ou plus précisément son bureau de la tête alors que j'haussai les épaules et le suivais jusqu'à destination.

Il claqua la porte dans mon dos et me coinça contre le bureau.

_ Mais t'es malade ma parole! Tu as vu ce que tu viens de faire? Tu veux te faire virer ou quoi??!!

Et il a dit que c'est moi qui venait de disjoncter? Je le voyais plus furibonds encore qu'à la salle de réunion. A ce moment je savais qu'il était capable de me renvoyer. Toute personne censé parlerait avec diplomatie pour calmer l'enjeu mais moi je voulais enfoncer le couteau dans la plaie.

_ Ben quoi? C'est une oeuvre, un talent... Ça vous fait pas plaisir?

Son regard me fusilla à proprement parlé. Il venait de faire tilt avec ma fameuse phrase: "c'est noté".
Pourtant, il n'avait pas l'air aussi fier qu'il ne l'avait été le jour précédent.

_ Veux tu qu'on reparle de Maxence ?

Je sentai mon assurance se sauvait rapidement. Il m'avait tendu un joli piège et je venais de foncer dedans tête baissée.

_ C.. Comment ça?

Je n'aurai pas du bégayer. Je venais de perdre ma crédibilité.  Seulement, l'angoisse venait de prendre possession de chaque parcelle de mon corps ne me laissant même pas articuler un mot correct ou alors avec beaucoup de mal.

_ Tu sais, Maxence? Ton frère... Tu t'en souviens plus? Laisse moi te rafraîchir la mémoire...

Il m'offrit un sourire qui me fit froid dans le dos et s'écarta avant de se rasseoir à sa place initial .

_ T'avais un meilleur ami ... Alexandre c'est ça ? Vous étiez inséparable jusqu'à ce malheureux incident.
Il voulait que vous deveniez sexfriends parce qu'il était attiré par toi mais tu as refusé. Donc il ta enlevé seulement Maxence et venu te délivrer. Mais il a loupé son coup. Alexandre à trouvé une opportunité, et à tué ton frère par balle devant toi... En gros il est mort à cause de toi.

Mon corps me lâcha et je glissais le long du mur pour me recroquevillé au sol, en proie à un torrent torrent de larmes.

_ Non. C'est faux; répétais je, tentant plus de me convaincre.

_ Si parce que tu étais là et que tu aurais pu bouger mais tu étais paralysé par la peur. Tu étais faible.

Je nichais ma tête contre mes genoux, commençant à croire à ces accusations. Encore en train de pleurer a chaudes larmes , j'eus juste la force de quitter le bâtiment avec l'impression que tout le monde me dévisageait comme une bête de foire et d'atteindre mon chez moi avant de m'ecrouler sur mon lit en proie à mille cauchemars.

My new boss Où les histoires vivent. Découvrez maintenant