Chapitre 38

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PDV Harley

Nous sommes retournés à Queens à cause de mon séjour à l'hôpital. Je vais devoir aller à l'hôpital de Queens mais heureusement ma mère peut accueillir tous mes amis. Je deviens de plus en plus triste et je souffre énormément... Mais je fais mine que non. Avec Aiden ça va un peu mieux mais je sens qu'il est mal. Je décide d'aller le voir, il est dans le jardin.

- Ça va ? Demandais-je en m'asseyant à côté de lui.

- Ouais, et toi ? Tu as besoin d'aide pour faire tes affaires pour l'hôpital ?

- Tu sais j'ai pas besoin de beaucoup... Mais si tu veux viens, je vais même te montrer mes trésors de petite fille.

Il me prends la main et nous montons dans ma chambre où rien n'a changé.

- Aiden, une fois que je serai partie je veux que vous débarrassez cette chambre, je veux pas qu'elle reste intacte pour mes parents. Enfin celui qui habitera ici.

Il sourit et nous faisons ma petite valise, puis je le laisse seul pour moi même aller dans le jardin et écrire tout ce que je ressens.

- Harley ma chérie il faut y aller, tu as ta valise ? Me demande ma mère.

- C'est Aiden qui l'a, ça va maman ?

- Oui ne t'en fais pas.

Elle sourit tristement et je sens que cette mort imminente les rends tous vides.

On monte dans la voiture, je les sens fatigués du voyage et de tout ce que je leur fait subir.
J'arrive à l'hôpital et je dois signer des centaines de papiers avant d'enfin pouvoir m'allonger dans mon lit. Je veux les voir tous un à un avant de...

Soudainement la porte s'ouvre pour laisser voir un petit bout de femme qui m'a beaucoup manqué, Erin.

Elle me saute dans les bras et je fais signe aux autres de nous laisser tranquilles.

- Mon dieu Harley j'aurai tellement voulu être plus là pour toi... Je m'en veux tellement.

- Ne t'en fais pas Erin, ça va mieux, j'ai mal aux articulations mais ça va aller j'en suis sure. Quoi de neuf ?

- J'ai rencontré la famille de Tristan, ils sont vraiment super je les aime beaucoup et je pense que j'ai été acceptée également.

- Je suis contente pour toi, dis-moi Erin je veux que tu sache que je t'aime énormément et que tu es une super rencontre. Tu mérites tout le bonheur du monde.

- Toi aussi tu le méritais, tu vas tellement me manquer, s'exclame-t-elle en se jetant dans mes bras en pleurant.

Je la sert fort enfin du mieux que je peux me remémorant tous les bons souvenirs que nous avons eu ensembles.

Quand elle sort de la chambre c'est mes deux meilleures amies qui entrent et je les trouves pâles et fatiguées.

- Les filles, je vous aimes énormément vous allez beaucoup me manquer.

Elle sourient et viennent faire ce qu'elles appellent le câlin de l'amitié.

Ils passent tous un à un, et c'est au tour de Lucy, ma meilleure amie d'enfance.

- Harley, comment vas tu ? Dit-elle avec son éternel sourire.

- Ça va comme je peux, mais toi alors ?

- Bah écoute j'ai une bonne nouvelle, j'ai lancé la marque de Jay, il était super heureux. Et là je m'ennuie du coup, parce que tu as mis de la joie dans mon break.

- Tu trouveras quelqu'un de bien pour toi j'en doute pas, et s'il te plaît Lucy prends soin de ma mère.

En parlant de cette dernière elle entre, son visage est blanc elle a des cernes et des poches sous les yeux à force d'avoir pleuré. Elle s'assoit à la place de Lucy et me prends la main, et elle me parle de tout et de rien.

- Quand t'es née t'étais un gros bébé, t'avais des grosses joues, ton père t'a trouvé moche tu sais mais ensuite je crois que de nous deux c'était lui le plus gaga de toi. T'as été une super fille ma chérie, t'es généreuse, sensible et tu as tellement de qualités. C'est jamais facile pour une mère de dire au revoir à son enfant, surtout un enfant comme toi, tu es magnifique de l'intérieure comme de l'extérieure et tu vois tes amis t'aiment pour ça. Et moi je t'aime pour ça aussi. Alors même si avec ton père on divorce, sache que ce n'est pas de ta faute, je sais que tous les parents le disent à leurs enfants mais parfois l'amour ne suffit pas. Je vais monter ma propre entreprise de traiteur, j'ai déjà les locaux il reste plus qu'à. J'espère que je vais m'en sortir avec toute la comptabilité etc. Mais sache que je vais être heureuse avec ou sans ton papa, on ne se déteste pas au contraire mais voila c'est comme ça.

Elle finit son monologue une larme à l'œil et moi de même, ma mère est la personne que j'aime le plus au monde. Ils vont tous me manquer.

Unsteady Where stories live. Discover now