La Reine Des Favelas [Tome 1]

Chapitre 1

~4 ans en arrière~

La soirée battée son pleins. J'étais toute seule assise dans un coin de la boîte de nuit à me demander qu'est ce que je fou dans cet endroit. Quels idées j'ai eu de suivre mes potes ici. Cet endroit qui pu la transpiration, l'alcool et la clope. J'ai besoin de prendre l'air, j'ai l'impression d'étouffer dans ce trou miteux. 

Je décide de sortir par la porte de derrière car celle de devant est bondée de monde qui bouche le passage. 

J'inspire une grande bouffée d'air frais mais à peine le nez dehors que des frissons me parcours le dos et les bras. Je vais aller chercher mon pull dans la voiture. Je contourne le bâtiment et me retrouve à l'entrée de celle ci. Trois voitures noirs sont garées devant et toujours autant de monde bouche l'entrée. Je me dirige vers ma voiture et ouvre le coffre mais ne trouve pas mon pull. Fais chier j'ai du l'oublier dans la voiture de mon frère. 

Je claque le coffre puis me redirige vers l'entrée de la boite. Plusieurs hommes bouchent le passage ce qui m'agace un peu. 

- Excusez moi vous pouvez me laissé passer ?

Toutes les têtes se retournent vers moi ce qui me met un peu mal à l'aise. Je fronces les sourcils lors que j'aperçois mon frère au milieu du groupe d'hommes, à moitié entrain d'agonisé par terre.

- Kris ?

Je me dirige vers lui à grand pas poussant au passage quelques hommes avec mes épaules. Je m'accroupie pour me mettre à sa hauteur et l'aidé à se lever mais il me repousse.

- H' bars toi.

- Attends je te retrouve entourer de mecs super baraqués, à moitié défoncer à terre et tu voudrais que je me bars...

Dit-on de façon à ce que les autres ne nous entendent pas.

- Hailey tire toi c'est pas de ton âge.

- Tu me dis toujours ça, c'est bon on rentre viens.

- Hailey casse toi !

Il me donne un coup d'épaule pour que je lâche son bras ce qui me fige sur place. Je bloque un instant puis lui met une claque en pleines figure. Les autres hommes autour me regarde un peu surpris puis un d'eux demande à mon frère.

- C'est qui cette fille ?

- Une connaissance... Répondit-il.

- Maintenant je suis une connaissance, tu me l'avais jamais fais celle là !

- Bon toi gamine tu la ferme ta gueule c'est pas tes affaires écoute ton copain et dégage.

Je me retourne vers le débile qui a dit ça et m'approche de lui les sourcils froncés. C'est vrais que je ressemble à un gamine à côté de ce con mais c'est pas une raison pour que je laisse mon frère dans cette merde. Je pose un doigt sur son torse et fais comme si je le pousser en arrière.

- Laissez mon frère tranquille.

Ils semblent tous surpris puis le mec devant moi s'approche un peu plus et ne dit rien avec un grand sourire scotcher sur le visage. Soudain je me retrouve sur l'épaule du gars, les pieds dans le vides et essaye de me dégager de son emprise.

- Lâche la ! Je vais te rembourser. S'époumone Kris.

- Lâche moi enfoiré !

Je lui mord le bras le faisant grimacer et relâcher la pression de ses bras. Je retouche le sol à nouveau et me dirige en courant vers ma voitures.

- Putain c'est quoi se bordel.

Je rentre dans ma voiture, j'accélère un grand coup et m'arrête devant l'entrée où mon frère est entrain de se faire tabasser.

- Aller monte !

Je lui ouvre la porte, il arrive à se dégager et monte mais un des mecs se met devant la voiture.

- Encore lui !

Je fais brusquement marche arrière puis repart en avant pour lui faire peur. Il s'écarte au dernier moment de la trajectoire de la voiture se prenant le coin de mon rétro. Je ne m'arrête pas et roule le plus vite pour m'éloigner.

Enfin loin de se merdier, au calme, je regarde mon frère qui a le regard perdu par la fenêtre. Il reste silencieux et ne me dit pas un seuls mots.

- Bon tu vas me dire quelque chose ou je vais devoir deviner.

Il reste silencieux encore un fois, il m'énerve à faire ça à chaque fois.

- Tu pourrais au moins me dire merci.

- Tu n'aurais pas du intervenir.

J'ai tellement envie de le frapper dans la bouche pour qu'il arrête de dire de la merde. Il tourne la tête de mon côté un instant mais la retourne vers la vitre pour éviter mon regard.

- Ça ne te regarde pas frangine.

- Oh que si frangin ! Toi tu m'aurais pas laisser dans cette merde alors arrête de dire que je n'aurais pas du intervenir.

Un silence pesant s'abat dans toute la voiture, je commence à avoir l'habitude.

- Tu es la seule famille qu'il me reste alors soit gentille et ne fais pas le con. Si tu as des problèmes d'argents c'est à toi de me le dire.

- Ça te mettrais en danger plus que autre chose, alors je ne te dirais rien.

- Au moins c'est claire, je te sauve ton cul et c'est comme ça que tu me remercie...

Cette conversation ne sert à rien, je vais juste m'énerver comme à chaque fois et je n'ai pas la force de faire ça ce soir. Il sait très bien que je déteste les questions sans réponses, alors demain il faut bien qu'il s'attend à avoir une tonne de questions, et cette fois j'aurais mes réponses.

On est enfin arrivés à l'appartement, je l'aide à descendre de la voiture et à monter les marches des escaliers. Il saigne au ventre et a un coquard sur l'œil gauche. J'ouvre la porte avec mon pied puis je l'installe sur le rebord de la baignoire. Je lui demande si il a besoin de quelque chose et la seule réponse que j'ai de lui c'est un hochement de tête négatif.

- Tu ne vas rien me dire je présume.

Après quelques secondes il ne me répond toujours pas le regard dans le vide.

- Je m'en douter...

Je commence à repartir et pose ma main sur la poignée lors qu'il finit par ouvrir la bouche.

- C'est pour ton bien sœurette.

- Arrête ! C'est jamais pour moi que tu ne me dis rien, c'est vrais sa t'évite d'avoir un boulet à gérer.

Je sors de la salle de bain sans attendre de réponse de sa part et finis ma nuit dans le canapé complètement exténué avec la télé allumer.

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