Chapitre 25

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Nos dos se touchaient coller l'un à l'autre et les regards étaient maintenant tous rivés sur nous. Je n'avais pas d'arme mais ça ne m'empêche pas de le protéger. Alors Craine s'approche de Alvaro et lui chuchote.

- Ne me cherche pas j'ai beaucoup plus d'influence que toi et je pourrais retourner tes propres hommes contre toi alors je te conseil de rester à ta place avant que je n'envoie quelqu'un t'assassiner.

Puisque j'étais proche de Craine je pouvais entendre leur discussion et mon regard restait river dans les yeux du grand colosse en face de moi. Celui ci était immobile et ne chercher pas à avancer plus que ça vers Craine et Alvaro. D'un côté cela me rassura car je n'aurais pas besoin de me battre avec lui. Alvaro n'avait rien répondu à Craine et je ne pouvais voir si Craine l'avait prit par le col ou si Alvaro avait peur. Je vis le regard de l'homme se détacher de mes yeux pour passer derrière moi, au dessus de ma tête. 

Le silence régné dans la salle et un froid frisson parcouru mon dos nu sans que je ne sache pourquoi. Puis une voix qui m'était inconnue traversa la salle.

- Je pensais pourtant être claire sur le fait que les armes étaient interdites ici. 

Je me retourne et voit un homme vêtu tout de noir, des cheveux noirs et des yeux d'un gris perturbant presque transparent. Il s'avança vers Craine yeux dans les yeux sans faire attention à Alvaro. Il  faisait tous les deux à peu près la même taille et étrangement je distingué un air de famille entre les deux même si l'autre homme me faisait beaucoup plus peur que Craine. J'étais légèrement cachée derrière Craine à cause de sa carrure et mes yeux passèrent de lui à l'autre homme. 

Ce ne serait pas son père ? 

C'est vrais qu'il était beaucoup plus vieux que Craine et que ses cheveux étaient teints surement pour cacher les cheveux blancs naissant. J'en connais un qui n'accepte pas de vieillir. Comme si l'homme avait lu dans mon esprit, le regard de celui ci se tourna vers moi et me transperça. Je garde mes yeux encraient dans les siens. Malgré son regard presque transparent je garder la tête haute en répétant cette phrase dans ma tête, "Ce n'est qu'un homme". 

Au cause de la tension dans l'air et du silence des gens autour de nous le temps sembler s'arrêter et la tension sembler augmenter à chaque seconde. Je n'ai jamais rencontrait quelqu'un avec autant d'impacte sur les gens. Je sortis de mes pensées lorsque je sentis la main de Craine se mettre autour de ma taille. Mon regard et celui de l'homme se retournèrent vers lui mais Craine ne posant que ses yeux que dans les miens. L'autre prit alors la parole en scannant chaque réactions de Craine.

- Qui est elle ? 

Mon cœur rate un battement à cette question et j'attendais sa réponse autant que son père.

- Elle est ma femme. Dit il fièrement en gardant son regard dans celui de son père.

En une seconde Craine refait vivre la foule que son père avait fait taire quelques minutes avant. Des chuchotements et des exclamations créèrent un brouhaha. Maintenant tout le monde savait qui j'étais vraiment, qui j'étais à ses yeux. Son père reprit la parole ce qui fit à nouveau taire la foule. 

- Et puis je savoir son nom ? Demande t-il.

- Hailey Brown, monsieur ?

Il fut surprit que ce soit moi qui réponde alors qu'il regardait Craine puis il me répondit.

- Jacob, madame. Dit il en penchant la tête sur le côté avec un léger sourire indéchiffrable. 

Puis il continu en s'adressant à la foule.

- Vous n'avez pas d'autre chose à faire que de nous regarder.

Juste après cette phrase tous partirent à leurs occupations et la tension retomba dans la salle mais entre nous trois la tension resta lourde. Alvaro était complètement exclus de notre conversation et finit par partir avec son molosse. Jacob tendit sa main vers Craine et celui ci leva les yeux au ciel avant de lui donner son arme. Cette situation me fit penser à celle d'un enfant qui donnerait son jouet à son père qui vient de l'engueuler. Mais bon là c'est plutôt une arme et le fils à une vingtaine d'années. Cela me fit quand même sourire intérieurement. Craine me colla à lui et son père tourna les talons après lui avoir dit.

- Fais attention à elle, petit. 

Je me sentis toucher mais en même temps cette phrase sonnée comme un avertissement et ça ne me rassure pas. Mon ventre se mit à gronder et j'eu un peu honte mais Craine me tendit son bras et me dit.

- Viens on va manger quelques trucs et on s'en va. 

Le reste de la soirée je restais accrochée à son bras et nous sommes rentré à la casa. Arrivaient la bas je me suis démaquillée et j'ai retirer tout ce que j'avais sur moi et je me suis changée d'un jogging gris et d'un tee shirt blanc en laissant mes cheveux détachés. Craine c'est endormit directement en rentrant. Je me suis assisse sur le report de la fenêtre le vent frais du soir parcourant mes joues. Un pied contre ma poitrine et l'autre dans le vide. Cette soirée à était éprouvante par les rencontres qu'on a faites. Alvaro que je ne comptais pas voir de si tôt et le père de Craine, dont je ne connaissais même pas encore son existence. Je pose ma tête mon genoux et regarde le visage endormit de Craine. Sa blessure par balle à bien cicatrisée et heureusement. Je souris en voyant son visage calme et endormit puis descend de la fenêtre pour le rejoindre au lit, la fenêtre toujours ouverte. Puis m'endors dans une dernière brise.

*****

NDA : Salut tout le monde, je voulais juste savoir si j'avais donner un nom de famille à Craine car je ne le retrouve plus. Merci de me dire dans les commentaires si je lui en ai donné un. De plus je tenais à vous dire que le prochain chapitre sera surement le DERNIER CHAPITRE de ce tome mais je vous en parlerez dans un prochain chapitre. Bonne lecture.  

La Reine Des Favelas [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant