La Reine Des Favelas [Tome 1]

Chapitre 8

~Le lendemain~

Je me réveillais tranquillement mon téléphone en main lorsque Craine rentra dans ma chambre sans frapper. Je me dépêcha de cacher mes sous vêtements sous les couvertures et sans aucun raison il se mit au dessus de moi. Je cacha tout mon corps en remontant la fine couverture jusqu'à mon nez.

- Calme tes hormones le vieux.

- Je préférer le surnom du monsieur qui contrôle tout. Dit il en penchant la tête sur le coté.

- Je ne te ferais pas se plaisir descend de mon lit et va mettre un tee shirt.

Je détourna le regard aussitôt de son torse pour ne pas rougir ou montrais une quelque conque envie de le regarder. Je me demande pourquoi il est venu dans ma chambre sans aucune raison. Il se redressa mais resta assit sur mon lit à pianoter sur son téléphone.

- Je te dérange ? Me demande t-il.

- Un peu quand même j'aimerai bien m'habiller si ça ne te dérange pas.

- Non ça ne me dérange pas habille toi.

Il me regarda avec un sourire provocateur ce qui me fit perdre patience.

- Sors.

- Et si j'ai pas envie ? Tu vas faire quoi ?

Il se remit au dessus de moi et cette fois si c'est moi qui le regarde en le provoquant tout en lui collant mon arme que j'avais dans ma main. Ne laissant que le tissu des draps entre le canon et ses abdos.

- Tu n'es même pas capable. Dit il en reprenant de l'assurance.

- Va savoir.

Puis nous nous faisons interrompre par mon frère qui fut un peu surpris de nous voir comme ça mais il ne posa pas de questions et enchaîna directement.

- Le bras droit d'Alavaro est en bas.

Craine comme moi nous regardons mon frère surpris. Craine se leva en pestant et il me dit juste avant de sortir.

- Toi tu reste ici je reviens.

Et puis quoi encore, je suis pas ton chien. Ils sortent tous les deux puis j'eu une idée. De la chambre de Craine je pourrais largement écouter leurs conversations. Je pris un jean et un tee shirt que j'enfile rapidement et va dans la chambre de Craine pour écouter à la fenêtre ouverte.

- Qu'est ce que tu veux ? Demanda Craine.

- Avoir des réponses et je pense que tu l'ai as. Dit l'autre.

Ils se jugent du regard pendant que Craine s'avance vers lui le collant presque.

- Fais gaffe à toi je pourrais te tuer Alvaro n'en aurait rien à faire. Alors arrête de jouer au petit con prétentieux avec moi sinon je me ferais un plaisir de te le retirer.

L'autre eu un petit mouvement de recule et ça se voyait qu'il n'était plus très calme puis il poursuiva.

- Deux de nos hommes on étaient retrouver mort dont un gravement blessé qui a réussi à revenir. Comme par hasard c'est dans ton territoire qu'on les a retrouver.

Oh merde me dites pas que c'est ce que je pense. L'homme à qui j'avais tirer une balle dans la cuisse sortit d'une voiture et prit la parole.

- Je suis sur que c'est l'une de vous qui a fait ça.

Craine aussi avait comprit qui c'était il se retourna vers moi et me lança un regard assassins. Au putain je suis dans la merde ! C'est moi qui est foutu la merde faut que j'assume ma merde et en même temps il le méritait.

- J'ai une question, qu'est ce que faisaient tes subalterne sur mon territoire. Dit Craine.

Il ne réponda pas puis je me dépêche de descendre jusque dans la cours. Il se retournèrent tous vers moi puis l'autre gars estropié dit avec un voie de peureux.

- C'est elle !

- Il était sur le territoire pour réglé les comptes de votre Alvaro. Me défendais je.

- Et pourquoi avoir tuer les autres hommes. Demanda le bras droit.

Je m'avance vers lui et le regarda de toute ma hauteur heureusement il n'était pas plus grand que moi.

- Tuer un homme et maltraiter une femme et un enfant c'est une raison valable.

Ne sachant pas quoi répondre il détourna le regard vers Craine.

- Qui c'est elle ?

Je suis devant toi connard demande moi ! Je ne pu retenir ma colère et le poussa à terre ce qui me valu les armes de ses soldats. Mais mon frère et les autres me défendent eux aussi en braquent leurs armes sur eux. Je le pris par le col et lui dis à deux doigts d'avoir envie de le tuer.

- Je suis devant toi enfoiré alors si tu as une question pose la moi !

Il me regarda essayant de ne pas se dès gonflait puis dit à Craine avec un sourire.

- Ta engagé une pute de combat ou c'est comment ?

Je ne pu me retenir et lui donna trois coups de poigts dans la gueule mais le quatrième que je voulu donner se fit arrêter par Craine. Je le regarda d'abord méchamment mais son regard à lui était beaucoup plus terrifiant que le miens. Je retira vite ma main et lacha le col du con. Je lui lança un dernier regard puis rentre dans la casa. Je n'ai plus rien à dire de toute façon.

Il ne faut pas se foutre de moi au bout d'un moment. Je me calme un peu et alla dans la cuisine me chercher à boire dans le frigo. Je m'affale dans le grand canapé puis entend la voiture repartir j'attendais qu'il rentre tous dans la casa juste devant moi. Ils me scanner tous surtout mon frère.

- Vas y fais moi la morale, grand frère.

J'exagérer sur le grand frère pour lui montrer à quel point sa m'énerver.

- Bien joué H'. Dit Craine.

Je m'attendais à tout sauf à de la reconnaissance surtout de la part de lui. Je souri et me retourne vers Kris qui ne semble pas d'accord avec lui.

- Ne te met plus dans se genre d'histoire pense à ta vie avant celle des autres.

- Et tu aurais voulu que je fasse quoi ? Que je ferme les yeux et les laisse tuer ces gens. En plus d'après ce que j'ai compris ils n'avaient pas le droit d'être la alors j'ai bien fais.

Encore une fois je nu pas de réponse car il savait que j'avais raison. Je remonta dans ma chambre n'aillent rien à faire.

À midi Elisa monta dans ma chambre me disant que aujourd'hui on sortait entre filles. Nous sommes allés dans les quartiers plus riche et chic, m'entraînant dans toutes sorte de magasins. J'ai appris au passage à la connaître un peu mieux, apparemment cela faisait déjà 3 ans que Kris et elle étaient enssemble. Le soir nous avons mangées dans un petit restaurant et nous ne sommes rentrer cas 22h30.

Et devinez qui était entrain de nous attendre, mon frère sur le canapé alors que les autres étaient tous dans leurs chambres.

- Tu vas me surveiller h24 maintenant ?

- Qui te dis que c'est toi que j'attends ?

Ouai c'est ça rattrape toi, je monte mes sacs de shopping dans ma chambre puis les rangent avant de m'affaler sur mon lit. Au moins cette fin de journée c'est mieux passé que le début. D'ailleurs je me demande pourquoi Craine m'a félicité. Faudrais que je lui demande deux trois trucs, à lui pas à mon frère car Kris ne me dira peut être pas tout de peur de me mettre dans ses affaires louches.

Je lui demanderai demain.

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