[1/3]Oubliée... [BTS] Tome 01.

Jour 10 : Merci

– Oulà ! Tout va bien ?!

J'ouvris les yeux et je voyais que c'était le maknae qui m'avait récupérée. Il me tenait fermement que nous étions dans une position gênante. Je me redressais immédiatement et les autres membres nous avaient rejoints.

– Oui... c'est juste que je ne m'attendais pas à ce que vous répétiez Artificial Love...

Je voyais les membres qui esquissaient un sourire, mais ils se retenaient de rire devant moi.

– Ne riez pas ! Ce n'est pas drôle !

– On n'a rien fait !

Je tirais la moue pour montrer mon mécontentement et c'était à ce moment-là que les membres se mettaient à rire.

– Mais arrêtez de vous moquer... disais-je en faisant les yeux doux.

– Nan, mais on t'aimes, tu le sais bien ! Tu as quelque chose à nous demander ?

– Ah oui c'est vrai ! Je peux vous demander quelque chose...?! disais-je en joignant mes deux mains.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demandait Suho.

– Est-ce que je pourrais avoir vos numéros ou bien vos identifiants Kakao...? Je ne risque pas vous revoir avant votre prochain comeback en tant que groupe entier.

– Comment ça se fait ?! s'écria le grand rappeur.

– Je pars pour la Chine pour servir d'happy virus pour Zhang Yixing.

– Tu vas être avec Lay ?! s'écria Kai.

– C'est bien ce que Han Semin nim m'a dit. Je serai votre intermédiaire entre vous et lui. Disais-je avec un grand sourire.

– Mais c'est trop cool ! On pourra voir plus souvent notre licorne ! s'exclamait Xiumin.

– Est-ce que vous voulez bien...?

– Il n'y a pas de problème. Disait D.O avec un calme spectaculaire.

Le fait de voir les membres heureux alors que cela ne faisait même pas un jour que nous nous connaissions me réchauffait le cœur. Peut-être que c'est la seule chose qui pouvait combler le cœur d'un happy virus comme moi...

Après tout, caché des caméras, ne penser qu'au bonheur des membres et non du mien sinon cela allait finir en carnage et scandale.

Mon salaire ne dépendait que d'une chose : le moral des membres. S'ils étaient heureux, j'avais une bonne paye comme si je recevais mes primes, mais si c'était le cas inverse, je ne recevais que peu d'argent ou voire rien du tout.

Quand je travaillais encore chez BigHit, je gagnais pas mal, car les membres étaient toujours heureux, cependant, depuis un an, ils avaient réduit mon salaire en huit, ne gagnant à peine quelques sous pour survivre.

C'était horrible de savoir que ton salaire ne dépendait pas de tes actes, mais de l'humeur des gens à qui tu étais presque leur poupée jetable. De toute manière, je n'entendrais plus directement les BTS.

J'avais enfin tourné cette page difficile, cette longue page qui représentait une grande partie de ma vie. On me dirait que je ne serais pas normale, mais c'était la vérité.

On me dirait que ce n'était pas si simple que ça d'oublier sept garçons pour lesquels tu devais dévouer ta vie pour eux. Cependant, après qu'on vous êtes fait plantés sept couteaux par sept personnes qui vous semblez connaître pendant une dizaine d'années, je ne pense pas que vous puissiez les excuser de nouveau.

Je sentais une énergie différente de celle de BTS, et elle était réconfortante, plus chaleureuse. J'avais l'impression qu'elle me disait que je ne m'étais pas trompée d'endroits pour exercer mon métier.