Chap 29

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Pdv Dylan

Un sifflement aigu bourdonne à mes oreilles et j'ai mal un peu partout mais très vite je peux me lever et observer le spectacle autour de moi. Le mur nous séparant du gymnase au couloir principal à été complètement détruit. Les élèves hurlent et courent dans tout les sens alors que des vampires au visage sans émotions et silencieux marchent calmement dans les couloirs comme s'ils cherchaient quelque chose. Enfaite non, ils font quelque chose. Ils attrapent des jeunes filles et les assomment avant de partir avec mais quelque chose m'étonne. J'ai l'impression qu'ils les kidnappent par hasard car une blonde passe à côté de l'un d'eux sans qu'aucun ne bouge. En voilà une deuxième, une troisième... Ha non celle-ci est assommée à son tour. Pourquoi ? Et là c'est le déclic dans mon esprit : chaque fille ressemble à Annaëlle d'une façon différente pour chacune. Elles sont toutes brunes, à la peau mate et aux yeux bruns. Annaëlle ! Mais qu'est-ce que je suis bête, je n'ai même pas regardé si elle allait bien avant de regarder ce qui se passer. Je regarde alors autour de moi avec tout mes sens éveillés pour essayer de la repérer dans les débris. Finalement j'entends le son de son cœur battre et je me déplace à vitesse surhumaine jusqu'à elle. (média)

Heureusement elle a juste été projetée plus loin à cause de l'explosion et n'a pas été écrasée par des débris. Elle n'a pas l'air d'avoir été blessée gravement c'est déjà ça mais d'un coup tout mes gestes se stoppent. Mon odorat a senti quelque chose de tellement envoutant que je ne pense qu'à savoir de quoi il s'agit. Cette odeur enveloppe tout mes sens me rendant dépendant à elle. On dirait comme une drogue qui me prend de frénésie. Mes yeux deviennent rouge sang sans que je les en empêche et mes canines s'allongent. Il FAUT que je sache d'où cette odeur provient et que je la possède pleinement. Finalement je baisse mon regard sur le front de l'humaine en face de moi, elle a été blessée au front et de là s'écoule un fin filet de sang. C'est de là d'où provient l'odeur. Je suis focalisé dessus, je ne peux pas m'empêcher de me pencher doucement jusqu'à être à seulement quelques centimètres de son visage. Je respire une grande bouffée d'air et l'odeur du sang me fait perdre tout sens. Je finit par doucement lécher la traînée sanglante. Le plaisir qui me submerge me pousse à recommencer encore et encore jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Le manque se fait ressentir, j'ai l'impression de n'avoir jamais eu aussi faim, il faut que j'en ai de nouveau. J'aperçois alors la légère pulsation des veines sur le coup de la mortelle et je me penche de nouveau jusqu'à frôler mes lèvres sur sa peau veloutée. L'impatience me fait presque trembler, j'ai tellement hâte de planter mes crocs dans sa gorge et de m'abreuver en longues gorgées de ce nectar sucré et lourd. J'ouvre ma bouche pour mordre quand une pensée dérangeante se faille un chemin dans ma tête me faisant reculer légèrement.
Annaëlle. C'est Annaëlle.
Je secoue la tête et tente de nouveau de m'approcher pour la mordre mais cette voix tente de nouveau de m'en empêcher, elle ne veut pas lâcher. Elle gratte et hurle dans ma tête.
tu ne peux pas faire ça ! C'est Annaëlle, ta moitié, ton humanité !”
Cette voix me donne mal à la tête, me forçant à reculer et je me prends la tête dans les mains. Mais qu'est-ce qui me prend ? Ce n'est pas compliqué de planter mes crocs dans la gorge d'un humain pour me nourrir surtout si son sang est aussi entêtant. De nouveau le manque de ce liquide est comme une drogue. Ce n'est rien de compliqué Dylan ! Mord la ! Tu l'as déjà fait des dizaines de fois ! Et pourtant.. Le visage de la mortelle me dit quelque chose... La voix de ma tête profite de mon doute pour faire passer des flash de moments devant mes yeux.

Cette fille est de dos, son short laisse dévoiler ses longues jambes fines, sa taille élancée laisse deviner ses formes délicates et parfaites, sa peau mate et veloutée laisse refléter les rayons du soleil. Tout mes sens sont en effervescence, je me sens ENTIER.

Fin du flash, un autre s'empresse de se frayer un chemin dans mes pensées.

Son regard effronté et sauvage se fige dans le mien. Nos prunelles se mélangent pour ne faire qu'une. Le monde autour de moi s'arrête et seuls ses yeux comptent. Je veux la faire mienne.

Particulière * EN PAUSE*Where stories live. Discover now