Chap 34

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Pdv dylan

J'étouffe un juron pour au moins la 200 ème fois de la journée avant de redonner un coup de poing devant moi en criant. C'est à dire une porte d'acier épaisse de 30 centimètres.

- Père !! Ouvre moi !! Tu n'as pas le droit de me séquestrer indéfiniment !!  

Un silence écrasant s'abat alors dans l'obscurité qui m'entoure..

- PUTAIN !!

Ha, 201ème maintenant. Je glisse doucement dos à cette porte si épaisse et qui m'empêche de retourner dans le monde des vivants. Qui m'empêche de partir à la recherche de celle que j'aime. De celle dont mon âme s'est éprise avec une facilité déconcertante sans que je ne puisse faire grand chose.

Annaëlle.

Annaëlle qui a disparue voilà maintenant plus de 3 jours sans que personne ne puisse la retrouver. Enlevée par des sbires de Xanthos sans l'ombre d'un doute.


Enlevée pour quoi ? Je ne sais pas. J'ai peur de la réponse. Et puis ce lien entre nous.. Plus qu'un amour créé par accident, comme tout les jours il s'en produit. Un amour, destiné à être créé. Nos chemins étaient programmés à se croiser. On est des âmes sœurs. Ce mot déclenche en moi deux émotions bien différentes. En même temps j'ai envie de ricaner pour l'énormité de la chose, car cela voudrait dire qu'une force supérieure à tout les êtres vivants sur cette terre programme notre futur pour son dessein. Ou encore que le Destin en personne dirigerait nos chemins pour un but ultime ou je ne sais quoi. Dans les deux cas là chose est trop grande pour que je puisse l'accepter facilement. Mais en même temps... Je ressens de la crainte. Car qu'est-ce que cela encourt ? Le mythe des âmes sœurs est vieux mais surtout il est toujours relié à des destins importants. Mais je n'en sais pas plus. Il me faudrait les résultats des recherches que Peter avait enfin terminé. Je me rappela alors cette journée affreuse suivant la disparition d'Annaëlle et des autres filles du lycée..

Quelle poisse ! Alors que je venais à peine de comprendre qu'Annaëlle avait été enlevée, j'ai reçu un message de la part de Peter me disant qu'il fallait qu'on se voit au plus vite car ce qu'il avait découvert était impressionnant. Et puis les évènements suivants se sont révélés assez mauvais. Hélas, pour moi. Je suis tout de suite allé voir les personnes les plus à même de la retrouver. Donc les hauts gradés de la brigade de chasseurs qui étaient trop bouleversés par la presque mort de leur chef pour pouvoir agir rapidement puis le directeur du lycée afin d'avoir des renseignements mais il ne pouvait m'en dire beaucoup plus que ce que je savais. Et enfin je m'étais résigné à aller parler à mon père.

C'est lui qui m'avait trouvé en premier. J'arrivais en courant dans la maison pour débouler dans le salon où je le vis de dos, voûté , torse nu, les bras sur une étagère. Si je n'avais pas été aussi troublé par les récents événements, peut être aurai-je vu les légers tremblement de rage qui parcouraient sa peau ou encore les jointures de ses mains livides tenant le bois du meuble. Il me prit de vitesse en se retournant aussi rapidement et agilement qu'un fauve en chasse pour se jeter sur moi et me plaquer contre le mur, fait de marbre, du salon. Dommage, il était beau ce mur. Alors qu'une rage inhumaine naissait en moi contre lui qui se permettait de m'écraser la tête en me tenant a la gorge au point de créer un trou dans ce mur, il approcha son visage de moi jusqu'à ce que nos fronts se touchent presque et gronda comme une bête :

"Tu m'as menti !! " il reprit son souffle comme s'il se contrôlait pour continuer.

"Tu m'as menti. Et de façon délibérée. Tu n'est même pas conscient de ce que ton acte va provoquer sombre crétin! "

Particulière * EN PAUSE*Where stories live. Discover now