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Pdv Aoi

Asano m'a sortit du sable, c'est gênant. Pff, ils étaient tous contre moi. On va se baigner, je vais pouvoir m'enlever tout le sable. J'ai plongée dans l'eau pour m'enlever tout, du moins, le plus gros... J'en ai pleins le maillot ! Je vais les tuer...

« J'en ai plein les cheveux, c'est horrible !

- Quelle idée d'accepter avec des cheveux pareils aussi, soupira Asano.

- Avec des cheveux tout court.

- C'est votre faute, protestais-je.

- C'est toi qui a acceptée. »

Voilà, je boude encore sous leur rires moqueurs. Je plonge ma tête sous l'eau et gratte comme je peux pour enlever le sable. Au final, on a recommencé à faire les gamins.

« On devrait y aller.

- Ouais.

- Déjà ? C'est passé vite. » constatais-je.

On est sortit de l'eau. Y a des douches fermées, on s'est rincés et changé avant d'aller à la gare. On est dans le train.

« En tout cas, c'était cool.

- Ouais, merci de nous avoir invité ma fleur.

- De rien, c'est normal. » souris-je.

Ils sont content, c'est vrai qu'on s'est éclatés. On est arrivés à la gare, on marche tous ensemble mais ils partent petit à petit, me laissant seule avec Asano... Il a l'air encore plus froid que ce matin et est très pensif.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » demandais-je doucement.

Il m'a adressé un rapide regard de surprise.

« Rien, répondit-il simplement.

- Si, t'as l'air de faire la tête.

- Ce n'est qu'une impression.

- Ren t'a dit quelque chose ? »

Il a fait une tête bizarre avant de soupirer.

« Rien de spécial. »

Je ne suis pas vraiment convaincue mais je doute qu'il me réponde donc bon.

« C'était cool aujourd'hui, souris-je.

- Oui. » répondit-il avec un petit sourire.

Enfin un sourire, le mien s'est agrandit.

« N'empêche, vous me le payerez, vous profitez de ma fragilité.

- Surtout de ta stupidité, se moqua-t-il.

- Hé, je suis pas stupide.

- C'est toi qui le dit. »

Je le regarde blasée.

« Et puis, c'est pas comme si tu pouvais faire grand-chose contre nous, se moqua-t-il.

- Tu verras, je me vengerais.

- J'ai hâte de voir ça. » se moqua-t-il.

Il m'énerve.

« Bon, je tourne ici, dit-il.

- Ouais, à bientôt, souris-je.

- à plus. » répondit-il simplement.

Je soupire, il est vraiment pas amical. Je suis rentrée et j'ai passée une bonne demi-heure à me laver les cheveux pour faire partir le sable. Ils me le payeront.

Même la perfection a des faiblessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant