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Les jours passent, je vais chez Asano tout les jours pour réviser. On travaille bien en équipe, bien plus que quand j'étais seule. Je viens de finir un autre exercice et m'étire. Il fait chaud, la fenêtre est ouverte et du vent frais rentre, faisant voler mes cheveux. Je regarde par dehors.

« ça te gêne ? Tu veux fermer ? Demanda Asano.

- Mmm ? Non, c'est bon.

- D'accord, ne te distrais pas trop.

- Oui, oui. »

Il est tellement sérieux, il est encore plongé dans son cahier pour travailler. Je le fixe, c'est vrai qu'il est beau.

« Un problème ? Demanda-t-il sans lever la tête.

- N...non ! m'écriais-je en rougissant légèrement.

- Alors bosses.

- O..ouais. »

J'ai replongée ma tête dans mon cahier, je tente de me reconcentrer mais lui jette encore des petits regards.

« Tu es sûr que ça va ? Demanda-t-il.

- O..oui... c'est juste que ça fait un moment que tu bosses...

- Il faut.

- J...je sais. »

Il soupira et leva la tête.

« C'est vrai que ça fait un moment qu'on y est. Faisons un pause. »

J'ai acquiescé, légèrement gênée. On est descendus manger un morceau.

« Tu es bizarre depuis tout à l'heure, dit-il.

- C...c'est rien.

- Si tu le dis. » soupira-t-il.

Il n'ajoute rien, j'en soupire de soulagement intérieurement. On est remontés, je soupire.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Rien, les jours passent vite, je commence à stresser, souris-je nerveusement.

- Ne t'en fais pas, on va y arriver.

- T'as sans doute raison.

- Le seul risque que t'as, c'est de finir deuxième, sourit-il moqueusement.

- Hé ! T'en sais rien !

- Si, justement, n°2. »

Je le regarde avec colère avant de lui balancer un coussin à la figure.

« Tu verra ! Je te battrais ! »

Il enleva le coussin de sa tête, mort de rire.

« Je te verrai surtout derrière moi. » se moqua-t-il en remettant le coussin sur son lit.

Il m'énerve. J'ai attrapée de nouveau son coussin pour lui renvoyer. Il me regarde blasé.

« Arrêtes d'avoir autant confiance ! »

Il soupira.

« T'as qu'à arrêter de douter et bosser. »

J'ai légèrement rougit.

« Mmm... »

Je me suis rassise et il a reposé le coussin avant de faire comme moi. On a continués pendant plusieurs autres heures.

« Il commence à se faire tard, tu devrais y aller.

- Mmm ? Tu as raison, répondis-je en rangeant mes affaires.

Même la perfection a des faiblessesWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu