Même la perfection a des faiblesses

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Pdv Karma.

Il a dit à sa mère ce qu'il n'assume pas. Ça m'énerve qu'elle ne l'accepte pas, qu'est-ce qu'il a bien pu lui dire ? Je tente de le rassurer en lui prouvant que je suis là mais il ne semble pas vraiment convaincu.

« Je ne suis pas comme ta mère, peut importe ce que tu me dira, ça ne changera rien. »

Il me regarde encore avec surprise et forces encore son sourire. Ce sourire, il m'énerve tellement. J'aimerais tellement qu'il me fasse confiance. De toute façon, qu'est-ce que je peux dire moi ? J'ose même pas lui dire ou en parler à ma mère alors que lui en a eu le courage. Je ne suis qu'un lâche. Au festival, il n'a même pas comprit le sens du mot aimer que j'ai employé. Si seulement il savait. En plus, l'autre type le collait, je supporte pas ce gars, je suis jaloux. Et comment il peut considérer l'aimer alors qu'il le connaît pas. Et Nagisa, il voit rien, il a comprit les sentiment de l'autre abrutit mais en 2 ans, il a jamais vue les miens. Je soupire intérieurement, quel idiot, Yuji ne s'en cachait pas, contrairement à moi. J'ai passé la journée à essayer de le soutenir mais comme toujours, il ne me dit que peu de choses. J'aimerais au moins me sentir plus présent pour lui, pourtant, j'ai pas l'impression que ce soit le cas... Je suis rentré, Aoi s'inquiète.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Je suis inquiet pour Nagisa.

- Pourquoi ?

- Il a parlé à sa mère mais apparemment, elle ne l'accepte pas.

- Toi aussi tu as peur ? »

Je la regarde avec surprise avant de soupirer.

« C'est pas le sujet.

- Tu sais ce qu'il lui a dit ?

- Non, ce crétin refuse de m'en parler.

- Tu peux parler. »

Je la regarde de nouveau avec surprise.

« Tu n'oses même pas lui dire que tu es gay.

- Je peux pas lui dire, protestais-je.

- T'es pas obligé de parler de tes sentiments, juste de ton orientation, il se sentirait peut-être plus en confiance, toi aussi tu lui caches beaucoup. »

J'ai baissé la tête en réfléchissant.

« T'as peut-être raison.

- Évidemment, tu dois le mettre en confiance et prouves lui que t'es là pour lui.

- C'est ce que je fais toujours ! Mais il est têtu.

- Non. »

Je la regarde sans comprendre.

- Lui aussi, il est effrayé, c'est tout. Et si même sa mère ne l'accepte pas, il doit se dire que personne ne peut. »

Je réfléchis de nouveau, elle a raison.

« Ouais, je lui dirais. »

Elle a sourit.

« J'en parlerais aussi à maman. »

Son sourire s'est agrandit.

« Oui. »

Je ne sais pas quand je le ferais mais je le ferais, c'est sûr, cette fois, je m'en fais la promesse. Nagisa, je te promets d'être honnête.

Pdv Nagisa.

Karma fait tout pour me rassurer, je suis désolés, je suis en pleins doute, j'ai peur. Deux jours s'écoulent, sans que ma mère ne m'adresse la parole et elle me fuit. Koro s'inquiète.

« Nagisa, expliques moi.

- Monsieur, avez-vous déjà eu une vérité à caché ? Que vous n'arrivez pas à avouer même aux personnes auxquelles vous faite le plus confiance ? »

Il ne bouge plus, comme concerné.

« Oui, Nagisa, bien-sûr, dit-il calmement, mais tu ne dois pas avoir peur ou te renfermer, je suis sûr qu'il y a des personnes en qui tu peux avoir confiance.

- Je suppose... mais je doute quand même, surtout depuis que j'ai parlé à ma mère.

- Parfois, les gens ont besoin de temps pour assimiler les choses, ne t'en fais pas. »

Il a posé un tentacule sur ma tête.

« Ne t'inquiètes pas, n'oublie pas que tu n'es pas seul, je suis là si besoin. »

J'ai acquiescé. Malgré tout, il a réussit à me rassurer. Le soir, je suis rentré chez moi.

« Nagisa !

- Maman ? » m'étonnais-je.

Je la regarde sans comprendre. Elle m'a prit dans ses bras.

« Je suis désolés mon chéri. »

J'ai écarquillé les yeux.

« Je ne m'y attendais pas, je n'aurais pas imaginé une chose pareil, ça m'a surprise, je ne savais pas comment réagir, je suis désolés, j'ai mal agit. »

J'ai serré l'étreinte.

« Merci, dis-je doucement.

- Je suis désolés, je t'aime comme tu es. »

On est restés comme ça pendant plusieurs minutes. Koro avait raison. « je t'aime comme tu es », en y repensant, Karma m'a dit la même chose. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce qu'il m'aime comme je l'espère ?

« Alors, qui est le fameux garçon ? » demanda-t-elle innocemment et en souriant pour me rassurer.

Je suis devenu tout rouge.

« Euh, je... euh bien...

- Tu peux me le dire. » dit-elle sincèrement.

J'ai prit une grande inspiration.

« C..c'est Karma... avouais-je rouge en regardant ailleurs.

- Karma ? C'est celui au cheveux rouges, non ? »

J'ai acquiescé.

« C'est vrai que vous vous entendez bien et qu'il a l'air de tenir à toi. »

Je suis devenu rouge.

« N..ne dis pas ça, protestais-je rouge.

- Je te dis juste ce que j'ai vue.

- J..je sais même pas si il est de ce bord là. »

Elle a posée une main sur mon épaule.

« Tu devrais au moins essayer et puis, même si il n'est pas comme ça, tu lui fais confiance, non ? Il ne devrait pas te rejeter. »

Je la regarde avec surprise.

« Et puis, si il n'est pas gay, tu n'y peux rien, ça n'aura rien à voir avec toi, ne t'en fais pas. »

Je lui ai sourit.

« Tu as raison, merci. »

Elle m'a sourit aussi. Elle a raison, je dois lui faire confiance, jamais ça ne se passerait mal et si je ne lui dis pas, jamais je pourrais savoir ce qu'il pense vraiment. C'est décidé, je lui dirais !