Chapitre 113 - Yann

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     Elle s'éveille et son regard s'ancre dans le mien. Je la regardais dormir, elle est comme un ange. L'un de ses seins dépasse du drap, ce qui me fait sourire. Elle vient s'enrouler autour de moi, et je lui vole un baiser. Mais elle s'arrache à mes bras aussi brusquement qu'elle sort du lit pour aller vers la salle de bain. Derrière j'admire sa silhouette. J'entends le bruit de ses pieds nus sur le carrelage froid.


     Mon téléphone en main, je fais ce que j'aurais dû faire quelques jours plus tôt. Elle revient finalement dans les draps, l'haleine fraîche et mentholée, je me lève et en fait autant. À cause du sourire espiègle qu'elle m'adresse, et qui en dit long sur ses pensées tordues, je décide qu'une grasse matinée ne serait pas de refus.

✠✠✠

     À douze heures, les deux couples les plus éculés de l'histoire, à savoir Henri et Camille, puis Lilas et moi, pénétrons dans le centre commercial. C'est notre premier week-end tous ensemble depuis la reprise des cours, et les filles veulent d'abord s'acheter de nouvelles fringues.

     Ça fait près de cinq minutes qu'Henri et moi attendons nos hystériques de petites amies, elles ont voulu essayé la même robe. Elles pointent enfin le bout de leur nez. Henri lance déjà toutes les insanités possibles, parce qu'il trouve Camille trop canon. Puis il y a moi, le gars trop romantique à l'âme poète. Je me contente de lui dire qu'elle est sublime, mais qu'elle le serait encore plus si elle portait cette robe avec des baskets. Son rire au goût de bonheur se heurte à mes oreilles. Que disais-je, déjà ? C'est niais à souhait.

✠✠✠

     Une pizza champignon et fromage ainsi que trois verres de sodas ornent notre table. Lilas fait des bulles dans son verre avec sa paille, elle trouve ça amusant. Camille est aussi du même avis vu qu'elle se joint à elle. Ces deux-là franchement, elles ne perdront jamais leurs âmes d'enfants. L'ambiance est bon enfant, Henri a de la conversation, de même que Lilas et Camille. Moi, je fais toujours tapisserie parce que je ne suis pas très loquace. En même temps, je suis captif de mes pensées écorchées. Le rire simultané de Camille et Lilas emplit la pizzeria et s'infiltre dans mon esprit. Je reviens à la réalité quand Henri me fait une bourrade à l'épaule.


     — T'as l'air ailleurs, toi
Ça va ? me glisse-t-il.

     — Ouais, je pensais juste à maman.

     — Je comprends. Aors, tu l'as fait ?

     — Ouais, ce matin, dis-je tout sourire.

     — C'est super mec. Regarde-les, fait-il en désignant les filles du menton. On a gagné mec, elles sont heureuses.

     Quand je regarde ces deux beautés, une joie débordante en pleine gueule, je souris béatement. Il est le bonheur, dans les moments simples de la vie que nous partageons avec des êtres aimés.


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CETTEUU FINNN !
Alors comment allez-vous ?

Moi ça va, tout se passe bien dans ma vie. 😊😇🌻

Bon voilà, aujourd'hui je vous pond trois chapitres, deux de 500 mots environs et le troisième tout rikiki, parce que vous me faites plaisir. Du coup, je veux en faire autant. C'est un cadeau pour fêter les 5000 vues d'aujourd'hui. Eh oui, on en est là. 😏😌 C'est juste grâce à vous, donc merci infiniment. 😇🌻

Le second chapitre est par ici, qui sait ? Peut-être avec une énorme surprise. 😌🎊⏩


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InsomniesWhere stories live. Discover now