Chapitre 118 (1) 🎃

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31/10/2018 à 20:41



     — C'est bon, t'es prête ? demande Camille à l'adresse de son amie.

     Lilas s'est enfermée dans la salle bain pour enfiler son costume histoire de garder l'effet de surprise. Elle sort de sa cachette et se découvre à une Camille à la mine médusée.

     — La vache, t'es une gothique ! s'exclame-t-elle.

     — Eh oui ! J'ai réussi le maquillage au moins ? s'inquiète-t-elle.

     — Il est nickel, la rassure Camille.

     — T'es déguisé en paysanne, s'exclame Lilas, hilare.

     — Eh oui, j'ai envie d'effrayer personne, rit-elle.

     Les deux adolescentes sortent dans le salon une fois prêtes en prenant le soin d'emporter leurs téléphones. Le père de Lilas étouffe un rire tandis que sa mère s'esclaffe en découvrant les deux adolescentes.

     — Passez une bonne soirée les filles, souhaite celle-ci. Puisse le sort vous être favorable.

     — Merci maman, répondent-elles en chœur.

     Les garçons quant à eux attendent leurs copines à l'entrée afin de leur jouer un tour. Lilas jappe tandis que Camille tape la pose, l'air blasé. Il en faut plus pour espérer lui foutre la trouille. Henri enlace sa copine en lui donnant un baiser dans le cou. Yann, quant à lui, prend Lilas dans ses bras, toujours hilare. Celle-ci lui envoie un coup dans le ventre en se détachant de lui.


     — C'est tellement risible, désolé, gouille-t-il, un sourire en coin. T'es magnifique avec tout ce noir, ajoute-t-il en la regardant avec plus d'attention.

     — Merci, toi aussi. T'as fait une copie de ma cervelle, ou quoi ?

     — En quelque sorte, concède Yann d'un air guilleret.

     — Hé, Jack et Rose, le Titanic va bientôt coulé, vous vous décidez ? interroge Henri.

     Yann et Lilas s'esclaffent, mais pas pour la même raison. Le gothique se rit plutôt du costume de Camille qu'il ne remarque que maintenant. Ce rôle ne lui va tellement pas, pense-t-il.

     — Camille, félicitations, raille-t-il, enjoué.

     — Merci chéri. Je vois que vous êtes maintenant télépathes tous les deux.

     — En quelque sorte.

     — On a apporté des confiseries, informe Henri.

     — Mais, c'est rien que pour nous, ajoute Yann.

     — Trop bien, s'exlament-elles en chœur.

     — C'est surtout pour vous donner une carie. N'est-ce pas machiavélique ?

     — Totalement machiavélique. J'ai envie de dire j'adore mon lapin, grogne Camille.

     — Vous êtes vraiment bizarres tous les deux.

     — C'est l'hôpital qui se fout de la charité, renchérit Henri.

     — Je pense que niveau bizarrerie, on ne peut pas faire mieux que quatre adolescents déglingués s'apprêtant à s'introduire par effraction dans un musée.

     — Yann, la voix de la sagesse.

     — En route pour l'aventure. Chers passagers, accrochez-vous, scande Henri, attirant l'hilarité de ses amis.

     — Yann, il n'a rien consommé d'illicite ? Rassure-moi, s'inquiète Lilas.

     — Absolument. Il est juste dans son état habituel.

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