FINI | Les Aventures de Jane Hopper

- Birthday time - partie 2

Même si notre anniversaire était la veille, nous ne l'avons pas vraiment fêté. Depuis toute petite, Missi a instauré une sorte de tradition faisant que le lendemain de notre anniversaire, une grande fête était organisé - toujours dans notre château en Écosse - où nous étions "reine du jour", bien que Missi faisait tout pour m'éclipser...avec des moyen qui parfois me faisait me tordre de rire.

Une année - à nos 7 ans il me semble- elle avait revêtu une robe bleu royal qui brillait de mille feu et c'était caché dans le gâteau pour être la "surprise" de la fête. La petite mine naïve et heureuse devant tout les invités surpris de la voir sortir du gâteau m'avait arraché un fou rire. C'est dans ces moment la que je me dis que j'aime ma sœur malgré le fait qu'elle fasse tout pour me rendre la vie infernale.

Cette année, Missi avait mis les petits plats dans les grands.Veiller à ce que chaque décoration soit à sa place au millimètre près. Avait gouté chaque petit four et autre met. Et choisi sa robe depuis juillet, une longue robe bleu ciel parsemé de motifs floraux et de petite pierre précieuse, très délicate et qui allait à merveille avec ses cheveux blond platine.
Pour ma part, je m'était contenté d'apporté mon aide et avait choisi une robe beaucoup plus passe-partout. Une robe noir, courte, simple. Oui j'aime le noir. Et puis on fête que nos 13 ans...

***

Cela aurait pu être une belle journée, si Missi n'avait pas fait la plus grosse erreur de sa vie !
Je me dirigeais furieuse vers sa chambre et ouvris la porte dans un grand fracas.

- QU'EST CE QUE TU EN A FAIS ?
Hurlais-je à ma sœur me retenant de lui sauter au cou.

- De quoi tu parles ?
Me répondit-elle alors finalisait son maquillage.

- Tu sais très bien de quoi je parles ! La boîte que mère m'avait offerte ! Je sais que c'est toi qui l'a prise ! Et oui, j'ai déjà demandé à grand-mère et fouillé sa chambre. J'ai vérifié partout !

- Oh ça. Je l'ai utilisé pour faire du feu. J'avais froid.

- DU FEU ?! T'ES SÉRIEUSE LA ! POURQUOI T'AS PAS JUSTE UTILISÉ LA MAGIE ?
J'étais hors de moi.

- Grand-mère m'a dit que c'est comme ça que les moldus font, j'ai voulu essayer et comme ta "boîte" trainait par là, je l'ai utilisé. Et puis, pas de magie en dehors de Poudlard.

La, c'était la goutte trop. J'ai marché d'un pas énervé vers Missi, l'ai saisi pour qu'elle fasse face et je lui est dit d'un ton encore énervé :

- Tu va trop loin cette fois. Tu peux m'humilier, me dégrader, m'isoler. MAIS il y a une chose que tu n'as pas le droit de faire, c'est détruire les choses qui ont une valeur inestimable à mes yeux. Si c'est la guerre que tu veux, tu vas l'avoir ! Et tu sais très bien que je suis très douée à petit jeu.

Puis je parti sans lui laissé le temps de me répondre. Elle ne perd rien pour attendre !

***

La fête battait son plein, mais je ne pouvais m'empêcher d'être énervé. Cette sale petite peste.

Ma sœur avait invité pas mal de monde. Ses copines, Islaya et Esmeralda. Elles sont à Missi ce que Grabbe et Goyle sont à Draco. Il y avait aussi pas mal de garçon, selon Missi, assez pour que chaque fille est un cavalier. Bien sur elle c'était réservé Draco et dansait déjà lui. Moi je les observais. Je ne sais pas pourquoi...mais j'étais jalouse, mon cœur se serrait. Avais-je développé des sentiment pour ce blondinet au nez pointu ? Pfff, non. Impossible !

L'heure du gâteau arriva. J'étais tout sourire, disons que j'avais préparé une petite surprise pour sœur. La vengeance est un plat qui se mange froid, et par chance, le gâteau qu'avait choisi Missi était un entremet glacé !
Alors que ma charmante sœur  s'apprêtait à couper le gâteau, celui-ci lui explosa au visage, ainsi que sur les quelque invités environnant. Oupsy.
Un cri de rage retenti dans la pièce. Pauvre Missi, sa si belle robe taché !
Elle se retourna vers moi tellement j'étais morte de rire et me lança une regard mauvais. Je m'approcha d'elle et pris un peu de gâteau présent sur sa joue pour y gouter.

- Décidément, tu as un grand amour pour les gâteau ! Il est délicieux.
La taquinais-je.

- Espèce de... la guerre déclaré !
Me lança-t-elle alors qu'elle ne me quitta pas des yeux, les sourcils froncés.

- Si tu insistes.

Sur cette réponse, je tourna les talons et quitta la pièce fière de moi, un grand sourire triomphant sur les lèvres. Les hostilités sont lancé.