- Crainte et fuite -

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Dumbledore est mort. Ça y est je panique. Alors c'était ça la mission de Draco ? N'aurais-je pas du l'en empêcher ? Était-ce l'ordre des choses ? Un quelconque destin? Non. Non. Je ne veux pas y croire, Draco en serait incapable, il n'est pas comme ça. Impossible C'est un farce c'est ça ? Elle n'est vraiment pas drôle. Moi qui est toujours cru Dumbledore increvable. Respire Jane.

Je me réveilla en sursaut et en sueur. Ma respiration était courte.

En ce moment je faisais toujours le même cauchemar, je voyais notre ex-directeur tomber en boucle pendant un moment...puis il s'écrasait sur le sol dans un bruit sourd. Dès son contact avec le sol, des ombres noir émane de son corps sans vie, ombre qui s'envole vers le ciel et prennent la forme du visage de mon père, dont la moitié du visage s'éffrite  pour laisser place à une tête de mort...puis il me dit: "toi aussi". Et je me réveille, la marque des ténèbres sur mon bras. Ce cauchemar me fait perdre pieds, mon teint est pâle, mes yeux marqué par d'immenses cernes violacés et je n'ose plus sortir de ma chambre.

***

Aujourd'hui, Missi et moi avons été convoqué au manoir Malfoy par père. Je crains le pire. Et s'il nous demandait de les rejoindre comme dans mon cauchemar ? C'était plus que probable... J'avais peur pour moi et pour ma sœur.

Au fils du temps, mes relations avec Missi avait bien changé. Alors qu'autrefois elle passait son temps à me rabaisser pour mieux se sentir. Maintenant, elle restait distante, mais il lui arrivait de me montrer des signes d'affection. J'ai eu raison d'être patiente, nous avons beaucoup discuter suite au retour de Voldemort. Notre peur commune nous à rapprocher. Oh non, ce n'est pas  vraiment la crainte du seigneur des ténèbres, mais plus celle de notre père.

Même si il ne s'est jamais montré violent physiquement, il l'était très verbalement. Ma sœur a toujours tout fait pour le rendre fière, être la "parfaite" petite fille à ses yeux, mais elle l'a toujours fait par crainte. Je n'ai pas agi de la même manière, j'ai préféré la joué plus discrète, ce qui fait que j'étais plus proche de ma mère, je ne cherchais pas a attiré le regard de père, il me dégoutait.

Une fois arrivés au manoir Malfoy, Missi serait très fort ma main. Elle a l'habitude de joué les filles forte, dominante, mais ce n'est qu'une carapace qui cache une fille craintive et qui appelle désespérément à l'aide. Nous entrâmes dans le grande demeure accueilli par mon père, tout sourire. Il nous invita à le suivre. Lord Voldemort n'était pas présent, occupé ailleurs. En traversant les sombres couloirs, je pouvant sentir ses oncles se planter dans ma peau. Aïe. Nous arrivâmes dans une grande salle muni d'une cheminée et dont les mure était gorgé de tableaux, surement d'ancien Malfoy. Nous étions déjà venu dans le manoir, mais encore jamais dans cette salle. Père ferma les grandes portes à double battant puis se tourna vers nous et nous adressa un grand sourire.

- Je suppose que vous savez pourquoi je vous ai convoqué ? Oui ? Très bien. Tendez moi vos bras

- Non. répondit Missi, tremblant de peur.

Je la regardais les yeux grand ouvert, elle avait osé, elle. Poudlard l'avait-elle transformé à se point ? Depuis quand avait-elle autant changé ?

Mon père entra dans une colère noir.

- Non ? NON ? il saisit sa baguette. Endoloris !

Ma sœur tomba au sol, se tordant sous la douleur. J'admirais son courage. Moi j'étais incapable de bouger, ma gorge était sèche. Missi me regardait le regard suppliant. Les larmes dévalaient mes joues. Ça suffit.

- Ça suffit. Murmurais-je. ÇA SUFFIT !

A ce moment même la colère que je gardais envers lui depuis toute petite explosa. Je le haïssais. Les flammes contenu par la cheminée se répandirent dans la pièce et mon père fut propulser à travers la porte. Les Malfoy étaient présent dans la pièce au père avait atterri et les autres mangemort n'allaient pas tarder. Les flammes valsaient autour de moi et autour du corps de Missi étendu au sol. Draco me regardait, la peur et l'étonnement dans son regard, dans le mien en revanche, un feu ardent, celui de la colère, de la vengeance.

- Depuis...depuis quand ? demanda mon père qui essayait de se relevé.

- Depuis toute petite. Mais mère s'est bien gardée de te le dire. Maintenant sache une chose, personne ne s'en prend au Silverlock ! mon ton était froid même glacial, pour la première fois de ma vie je le dominais.

- TU N'ES PAS UNE SILVERLOCK MAIS UNE HOPPER SALE PETITE GARCE. hurla mon père, ses traits déformés par la colère, les cheveux en pagaille.

- Plus maintenant...

Sur cette dernière phrase, je transplana avec ma sœur. Je pouvais affronter mon père, mais pas une horde de mangemort et encore moins leur maître.

***

P.D.V. Draco

Je ne comprenais plus rien à se qu'il venait de se passer, il y a quelque seconde Jane et Missi était devant moi se tenant au milieu des flammes...qui était presque en vie. Et puis la seconde d'après, Jane transplane et les flammes disparaissent avec elle.

Ma mère installa mister  Hopper dans un fauteuil et en profita pour le questionner.

- Oh ça...c'est un héritage de la famille Silverlock...ma femme possédait ce don...Il leur viens de Calamity, leur ancêtre...elle réclamait vengeance car on avait essayé de la brûler vivante, au bûché...lors d'une chasse au sorcière, une drôle d'histoire.... Bien sur elle a survécu, défiguré à jamais...elle s'est finalement venger en brulant tout le village moldu qui avait attenter à sa vie...une puissante sorcière vous pouvez me croire. On raconte que depuis elle hante les murs du château Silverlock... Ses héritiers ont donc reçu ses étranges don ... d'après ma femme... ces flammes ne se manifesterais que lorsqu'on se sent en danger, en colère. Étant donné que l'on a eu des jumelles je pensais qu'aucune n'hériterait de ce pouvoir...mais Jane est bien la fille de sa mère.

J'en croyais pas mes oreilles. Comment Jane avait pu cacher un tel secret, surtout qu'elle est souvent en colère ! Elle aurait bruler le visage de Potter avec la gifle qu'elle lui a fichu. Ou me bruler moi ! Et surtout, j'avais fait des recherche sur ses origines, comment une information de cette ampleur ne pouvait pas apparaitre dans les livres !

- Bref...ces sales gamines se sont mis dans un énorme pétrin. Edgar Hopper se mit à rire. Un rire sadique qui résonnait dans toute la pièce.

***
P.D.V. Jane

J'avais réussi à amener ma sœur jusqu'à New York chez les moldus. Il nous regardait bizarrement, ce que je peux comprendre vu notre état...

Je sonnais à la porte de ce qui devait être chez ma grand-mère. Elle m'ouvrit avec un air de surprise - qui ne semblait ne jamais disparaitre- et je lui offris un sourire maladroit. Nous allions devoir loger ici un bon moment...je crains que l'on puisse dire adieu à notre septième année à Poudlard...

FINI | Les Aventures de Jane HopperWhere stories live. Discover now