Chapitre 14

571 47 17
                                    

La nouvelle m'avait fait un choc, je l'avoue. J'étais loin de me douter que tu cachais un si grand secret. Si ton clan l'apprenait… Je sais que tu les tuerais s'il osait quoique soit. Une question m'a toujours trotté dans la tête : N'as-tu jamais eu envie de Lui dire ? Encore maintenant je n'ai pas cette réponse. Mais ce qui me faisait le plus peur, à ce moment, c'était ton état. Allais-tu revenir à Konoha complètement détruite ou avec ton cœur en partie guéris ?

Nous marchons tranquillement dans les couloirs du palais. Tu as échangé tes habits de ninjas en simple robe de courtisane. Tes talons raisonnent dans l'immensité de ce corridor. Nous gardons notre silence, le préférant aux paroles. Je repense aux souvenirs que j'ai vus. Je me suis toujours demandé pourquoi tu n'étais pas guérie de Naruto. Maintenant je le sais. Comment peut-on oublier une histoire d'amour alors que quelque part un enfant né de cette relation vit ? On ne peut pas et puis tu l'aimes toujours autant. Ton amour ne s'est pas fané au cours du temps. Je t'admire pour ça. Gardez des sentiments aussi purs vers une personne qui nous a fait souffrir. Oui je t'admire vraiment pour ça. En y repensant, un détail me revient. Dans ton esprit j'ai vu ta fille avec les yeux des Hyugas… cependant les siens sont bleus transparents. Je te pose la question.

- Koiko ne pourra jamais se servir du Byacugan. Je lui ai scellé pour qui ne s'éveille jamais. Avec le sceau, ses yeux ont pris une teinte différente, les gènes de Naruto se sont exprimés.

- Elle n'a pas vraiment besoin de ton don héréditaire.

- J'aurai souhaité qu'elle ne puisse pas utiliser nos puissances. Avoir une partie du chacra de Kyubi et du Dragon blanc… Si elle pouvait être normale.

- As-tu l'intention de dire à Naruto qu'elle est sa fille ?

- Je l'ai déjà dit : Koiko ne saura rien de ses véritables parents.

- C'est impossible, Vos pouvoirs s'appellent. Vous êtes des aimants, tu ne pourras pas rester de marbre face à ta propre fille.

- Tais-toi ! Tu ne sais…

- Hinata-Onee san ?

Une jeune fille de seize ans, aux longs cheveux bouclés chocolat avec des yeux d'un vert sapin apparaît. Elle ressemble beaucoup à sa mère la Reine, une digne héritière. Un peu en arrière, tenant la robe, Koiko la suit comme une ombre. La princesse s'arrête devant nous et étire un sourire amical.

- Hinata-Onee san, je suis ravie de te revoir !

- Moi de même, princesse Maemi. Votre beauté me stupéfait.

- Hinata-Onee san, tu peux me tutoyer comme autrefois. Merci pour le compliment. Mais Koiko est de loin la plus jolie. Réplique-t-elle. Comme toi…

- Je vous présente Sasuke Uchiwa, un camarade et ami de Konoha.

- Enchantée, voulez-vous continuer la promenade avec nous ? Demande Maemi.

- Non, je ne veux pas déranger… Ripostes-tu de suite

- Maman… Murmure Koiko.

En entendant ce mot, tu recules d'un pas apeuré. Tu veux prendre la fuite, j'attrape ton bras pour t'empêcher d'agir. Cette petite sait ton identité et tu n'y peux rien. Koiko se détache de Maemi et se rapproche de nous avec ses petits pas. Avec hésitation elle attrape ta main, puis te fixe. Vos yeux se croisent et vous n'êtes plus là. Comme hier, vous communiquez entre vous. Koiko te tire vers l'étendue d'herbes et tu la suis sans hésiter. Maemi sourit en vous regardant marcher main dans la main. Assises par terre, vous faîte un jeu de main et souriez mutuellement. J'ai devant mes yeux une image divine, celle d'une déesse jouant avec sa fille. La princesse se met à parler.

Vers la libération [ Tome 1 ]Where stories live. Discover now