24 - Des limites à l'horreur ?

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Nda : La dernière partie est difficile a lire, âme sensible s'abstenir.


Quelques heures plus tard




Le cour en atelier se termine, je vais en profiter pour aller voir Olivier rapidement.

Moi : Sam, je vais voir Olivier en deux spi, je te rejoins après ?

Samir : Pas de soucis Tin-Mar *il me fait un clin d'œil*

Je lui souris et le vois se diriger vers Nabil. Je me dirige donc vers Olivier.

Moi : Eh, ça va ?

Olivier : Bien et toi ?

Moi : Tu as deux minutes pour qu'on parle *je lui fait un regard appuyer*

Il hoche la tête et on fini par sortir de l'atelier, en s'isolant rapidement dans un coin.

Moi : Dis-moi tout, enfin tu veux qu'on parle de quoi en fait, ton message m'a surpris ce matin mais était clair.

Olivier : J'imagine *il me fais un sourire timide* En fait comme je t'ai dit j'ai craqué... En vrai, je n'arrive pas à l'oublier, j'en ai marre, j'te jure d'être faible comme ça. Il m'a retourné le cerveau se mec...

Je le vois baisser le regard, il a l'air tiraillé entre sa ta tête et son cœur.

Moi : En fait... Je ne vois pas où est le problème Olivier, tu l'aimes, ça crève les yeux. Regarde dans quel état tu te fou là. Le problème c'est ton reuf ?

Olivier : Il va nous griller et me tuer...

Moi : Il fait de la boxe aussi, ton reuf ?

Olivier : Non, juste de la muscu.

J'arc un sourcil vers le haut.

Moi : Donc pour toi, il te défoncerait alors que tu es presque en semi pro ?

Olivier : C'est mon grand frère, je ne peux pas lui rendre les coups.

Moi : Je ne te comprends pas, d'un seul geste, tu pourrais le coucher et tu as peur de lui ?

Olivier *me regarde droit dans les yeux avec détermination* : Tu ne comprends pas, il a toujours été là pour moi. Je ne veux pas que ce que je suis... Brise notre relation entre frères, je ne pourrais pas le supporter.

Moi : Tu penses que c'est quoi la solution, car d'un côté, tu ne peux visiblement pas vivre son ton mec et d'un autre, tu as peur de la réaction de ton reuf... Peut être que si tu essayais de lui parler directement, plutôt qu'il l'apprenne par un autre, il se montrerait compréhensif.

Olivier : Franchement je n'en sais rien, je n'arrive plus à réfléchir en ce moment. J'ai juste envie que tout s'arrête. *il penche de nous la tête vers l'avant le regards vers le sol*

Il me fait quoi là, il entends quoi par « tout s'arrête » ? Il n'est quand même pas en train de dériver vers ce que je crois. Le suicide est un acte de désespoir... Encore une fois, la société nous tiraille entre ce que nous devons être, et de ce que nous sommes.

Je lève mon bras et pose ma main sur son épaule, je n'avais jamais remarqué au passage, mais c'est du béton armé ce que je touche... Bref, il relève instantanément la tête vers son épaule avant de se fixer sur mon regard avec des yeux interrogatifs. Je fini par abaisser mon bras.

Moi : Rassure-moi là, tu n'es pas en train de suggérer ce que je suis en train de penser.

Olivier : Et tu penses a quoi ?

Il a changé ma vieOnde histórias criam vida. Descubra agora