Chapitre 13

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Coucou toi ! Avant de commencer ce chapitre, je t'invite à aller jeter un coup d'œil à mon nouveau roman : Aveuglément. Mafia, amour, handicap, suspens, guerre seront au rendez-vous !

Je ne t'embête pas plus, bonne lecture ! ;)

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La foule se disperse doucement depuis que les joueurs ont quitté la piste, surexcités, pour retourner au vestiaire. Parmi la marée humaine, je distingue un visage bien familier, Lara. J’ai réussi à lui obtenir une bonne place grâce au coach. Ce qui m’a d’ailleurs grandement étonnée, je ne pensais pas qu’il me viendrait en aide. Ça m’a bien arrangé ! Depuis le temps qu’elle me bassinait pour assister au match et voir ces joueurs qui la font si bien fantasmer. En tant qu’amie, je me devais de lui en dégoter une. Dans le cas contraire, j’en aurais entendu parler 20 ans.

— Julia !

Elle me fait un signe de la main et me rejoint bien vite devant les couloirs menant aux vestiaires. Avant de partir, je dois récupérer mes affaires et saluer le coach. Avec un peu de chance, nous croiserons un ou deux joueurs, ce qui mettra aux anges la petite boule d’hormones qu’est ma meilleure amie. Tant que ce n’est pas Archibald, ça me va. Surveillés par des vigiles, nous passons sans problème le portique de sécurité avec mon statut d’assistante. Dans les couloirs se pressent : entraîneurs, journalistes, médecins… Il y a en effet eu un peu de casse pendant l’affrontement, surtout pour les Hurricanes, les Tigers étaient survoltés… Surtout Archibald ! Animal, il rentrait dans les autres hockeyeurs sans peur et jamais il ne pliait, il était celui qui écrasait. Colosse de glace, personne ne pouvait faire le poids contre lui. Conséquence de son statut de capitaine ou de son tempérament de feu ? J’opterai pour la deuxième supposition.

Je ne pensais même pas avoir autant disséqué sa technique… Est-ce normal qu’autant de petits détails le concernant me reviennent, alors que les exploits du reste de l’équipe sont quasiment passés inaperçus à mes yeux ? Nan… Définitivement. Faible que je suis ! Dans les vestiaires, je referme la porte après Lara. Quel bonheur ! Après de longues heures dans le bruit, le stresse et l’excitation, le silence est salvateur. Le chaos de l’extérieur nous parvient étouffé, rien d’assourdissant ou dérangeant.

— C’est si agréable…

— Je te rejoins sur ce point, j’étais entourée de nanas beuglantes en transe face aux joueurs.

— C’est l’hôpital qui se fout de la charité !

Je ris tandis que je me penche sur le cadenas de mon casier. Depuis que les vestiaires féminins ont été rénovés, j’ai enfin pu emménager dans l’un d’entre eux. Je n’ai qu’une hâte, récupérer mon bric-à-brac, et rentrer chez moi pour m’installer devant un bon petit film avec une boisson chaude relaxante. Je suis éreintée, savoir que je n’aurais pas à conduire est rassurant. Je ne suis pas en état ! Comme Lara venait, nous avons décidé d’un commun accord de prendre la même voiture au vu des évidents problèmes de place qui allaient se poser dans la rue, du fait du match. J’ai donc emprunté les transports, avant de découvrir qu’un emplacement m’était attribué dans le parking privé du club… Fabuleux ! J’aurais pu éviter la foule, les « écrasages » de petons, et les senteurs malodorantes… 

— Attrape, s’exclame Lara.

Je me redresse prestement, me cogne la tête contre l’un des niveaux métalliques de mon casier et reçois un bout de tissu sur le visage. 

— Bah alors, mamie, où sont passés tes réflexes ?

Je grimace sous le coup de la douleur.

— Dis ça aux deux neurones que je viens de perdre…

King of IceWhere stories live. Discover now