Chapitre 28

18.5K 888 39
                                    

Coucou toi ! Avant de commencer ce chapitre, je t'invite à aller jeter un coup d'œil à mon nouveau roman : Aveuglément. Mafia, amour, handicap, suspens, guerre seront au rendez-vous !

Je ne t'embête pas plus, bonne lecture ! ;)

____________________________________________


Les rayons rougeoyants du soleil levant et les bruits de la ville m'éveillent. À peine ouverts, mes yeux sont confrontés au plus agréable des sujets : le hockeyeur assoupi qui m'enveloppe dans ses bras, exténué par toute l'énergie fournie hier. Le match fut intense, sans parler de nos pirouettes nocturnes ! Sa peau dorée de lumière, ses longs cils noirs frôlant ses pommettes hautes. Je peux discerner sa chaleur, la fermeté de ses muscles. Je souhaite de ne jamais quitter ce cocon protecteur.

La bouche légèrement entre-ouverte, il respire lentement. Une relaxation m'envahit en le voyant si paisible, serein. Qui aurait cru qu'un spécimen pareil atterrirait dans mon lit ? Ma main se pose sur ses cheveux soyeux et j'y préconise de minutieuses caresses du bout des ongles. Je pourrais continuer des heures.

- Tu comptes me regarder dormir encore longtemps.

Je vire au rouge.

- Tu viens de sortir la phrase la plus clichée du cinéma hollywoodien !

Il souffle du nez, manifestant son amusement. Ce rire paresseux du réveil... C'est assez mignon.

- Étape numéro 2 : on se lance des coups d'œil gênés...

- Tu vas te taire, oui ? sourit-il la voix enraillée par le sommeil.

- Puis il faut arborer un air un peu niais...

- Même pas en rêve, grogne-t-il. Je ne suis pas niais.

- Ahhh ! L'égo du mâle dominant a parlé... Dans ce cas, qu'est-ce que tu es ?

Amusé, il me plaque plus étroitement contre son corps et son visage se niche au creux de ma clavicule. Contre mon bas ventre, je peux sentir son désir. La gaule du matin n'est clairement pas un mythe avec lui !

- À toi de me le dire, beauté...

Les petites morsures qu'il inflige à ma nuque constituent une torture qui me réduit au silence. Je lutte pour retrouver l'usage de la parole.

- J'ai bien une idée, mais pas sûre que j'ai assez de temps pour répondre...

- Alors je vais synthétiser... contre-attaque-t-il avec malice.

Il parcourt habilement mon cou du bout de la langue.

- Je suis l'homme qui te fait rêver...

Il descend un peu plus bas, sur ma poitrine. Je n'ose plus respirer.

- Celui qui te fait jouir comme personne...

Je sens mon excitation entre mes cuisses : humide, chaude...

- Celui qui va te prendre jusqu'à ce que tu demandes pitié, achève-t-il en attrapant entre ces dents un téton.

Un gémissement m'échappe. Bordel, quel homme féroce ! Mon cœur pulse plus que l'enceinte d'un DJ de festival. Je dois mettre fin à cette situation sinon je crains d'atteindre un point de non-retour. Dans quelques heures à peine nous devons repartir en avion. Il faut que je sorte de sa chambre avant que les joueurs ne se réveillent. Je ne peux pas aller petit-déjeuner avec les vêtements de la veille. Et je n'ai toujours pas préparé ma valise.

King of IceWhere stories live. Discover now